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Jorge Neumann, responsable du projet Flight Simulator pour Microsoft, s’est récemment confié à PC gamer et a détaillé la technologie mise en œuvre pour proposer dès cet automne — et comme en 2020 —, un titre sans équivalent sur le marché.

Avec cette nouvelle itération, l’accent sera mis sur un mode carrière allant du transport VIP à la lutte contre les incendies de forêt grâce à de nouvelles mécaniques de jeu et animations, des scénarii élaborés, de nouveaux appareils spécifiques et, bien entendu, le recours massif à l’IA et au Machine Learning.
Dans cette optique et depuis la bande-annonce présentée lors du Xbox Games Showcase 2024, on sait qu’on aura la possibilité de sortir de son avion pour l’inspecter (ce que proposent déjà certains add-ons), mais Jorge Neumann va beaucoup plus loin et évoque sans détour ce qui s’apparente à un véritable mode promenade !

‘You can now exit the plane, walk around, in 2024. You can literally walk your favorite mountain path to your favorite hut in the mountains. Sit on the lake. See the sunset. It is truly a digital twin you can absorb.»

Par ailleurs, il détaille aussi la densité de la faune, la précision et la fidélité de la flore et la possibilité de connaître en temps réel la position de n’importe quel bateau à la surface des fleuves ou des océans grâce à un partenariat noué avec une entreprise spécialisée.

Ces avancées découlent d’un procédé de télémétrie baptisé LIDAR HD (Light Detection And Ranging), qui exploite les propriétés de la lumière afin de cartographier très précisément n’importe quel environnement en 3D. On le retrouve notamment sur les dernières générations d’iPhone (réalité augmentée), et c’est aussi l’outil quotidien de l’IGN ou Institut national de l’information géographique et forestière.
Pour exploiter de telles quantités d’informations, Flight Simulator 2024 repose plus que jamais sur l’IA et les serveurs Azure, soulageant de ce fait, le calcul en local afin que tout reste utilisable sur PC ou Xbox. Mieux, le stockage du jeu promet une cure d’amaigrissement sans précédent et particulièrement bienvenue sur nos consoles puisque Jorge Neumann parle d’une réduction de 500 Go à 50 Go (avec la photogrammétrie et les mises à jour, ça va très vite) !

«In 2020, the initial install is 130 GB. Then we have 17 world updates. If you calculate it up, we’re at 500 GB. And then there are 5,000 add ons that people have made, which I think are two terabytes. So if you really want to get all this stuff, it’s a pretty big install.

So for Flight Simulator 2024, we’ve changed all that. We basically went for a thin client architecture, and we’re not done yet. We’re shipping in November, but we think we’re going to be… I’d say 50 GB or less, but with tons more data, because we are offloading more to the cloud.»

On reste sans voix devant tant de possibilités et de réalisme, mais ces prouesses ne doivent pas servir d’énième paravent à des lacunes récurrentes dont les aficionados se lassent : limites du modèle de vol, notamment à basse vitesse, aérologie en montagne, gestion fine des systèmes de vol, des moteurs, de la pluie, du givre et du carburant, modélisation des masses d’eau avec les hydravions.

L’avantage c’est que tout le monde sera vite fixé puisque Flight Simulator 2024 se posera day one dans le Game Pass Ultimate le 19 novembre prochain !