Xbox Game Pass : S.T.A.L.K.E.R. 2 passe de l’ombre à la lumière
Au coeur de la liberté
Après l’ombrageux premier épisode de la licence du FPS ukrainien S.T.A.L.K.E.R, l’attente interminable pour découvrir le coeur de Tchornobyl touche à sa fin. Après ses multiples reports, S.T.A.L.K.E.R. 2 doit enfin arriver le 20 novembre 2024, avec en plus une disponibilité day one sur le Game Pass. Les développeurs nous avaient donné rendez- vous ce jour en vidéo pour découvrir 36 minutes de leur histoire et de leur production tant attendue que nous avions pu découvrir l’an dernier.
On retrouve les principes de la licence, avec l’immensité des espaces, sans personne aux alentours, pour un sentiment d’anxiété maximal et une atmostphère toujours aussi pesante. Mais aussi, et c’est le souhait des développeurs, un espace vaste synonyme de liberté. La liberté d’explorer la Zone, ce monde ouvert composé de 20 régions qu’ils ont imaginées et parfois modélisées à partir d’environnements réels. Evolution des Anomalies, des armes, des mutants ou du système de rations et de santé, S.T.A.L.K.E.R 2 veut améliorer les bases de ce qui a fait son succès.
Avec toujours une attention spéciale portée à l’immersion et au réalisme du titre, par une IA toujours particulièrement travaillée mais aussi un background et des aspects narratifs que l’on peut creuser si on le souhaite. Une narration portée également par 3 heures de cinématiques qui viendront servir la vision du studio, qui souhaite faire de son titre une expérience unique pour chaque joueur. Tout comme pour le premier opus, ils revendiquent la décision de ne pas en faire un titre facile, pour ajouter à l’aspect survie et angoisse du jeu. De la vraie survie pour laquelle il faudra savoir faire des choix, les réfléchir et les assumer. Développé sous Unreal Engine 5, S.T.A.L.K.E.R 2, n’a eu de cesse d’évoluer, et semble avoir été un sacré défi technique pour le studio ukrainien afin d’imaginer toutes les options possibles pour les joueurs.
Un mot revient à maintes reprises dans les paroles des équipes de GCS Game World : liberté. Liberté d’explorer, d’écouter ou encore de rusher pour le joueur. Mais aussi leur liberté de développeurs de créer, d’inventer et de réussir à finaliser leur oeuvre malgré toutes les difficultés et le contexte que l’on connait. On comprend parfaitement qu’ils soient fiers de leur production, mais aussi, et de leurs propres dires, de l’histoire de son développement, indéniablement liée à celle de l’Ukraine. On ressent toute la dignité des créateurs de ce S.T.A.L.K.E.R 2: Heart of Chornobyl, qui ont hâte de nous livrer leur plus gros projet.