The Stone of Madness, un joyau indé’ à ne pas louper !
La pierre, une valeur refuge.
Imaginez les cimes sauvages des Pyrénées. Imaginez un monastère espagnol tenu par des jésuites au XVIIIe siècle. Imaginez une maison de fous, des geôles vétustes et insalubres. Imaginez des procédures inquisitoriales. Imaginez cinq prisonniers et prisonnières de tous âges, soumis à la faim, au froid, aux châtiments corporels et au désespoir. Imaginez leur détresse et la proximité qu’ils entretiennent de plus en plus avec la démence. Vous y êtes ? Non, hein. Eh bien tant mieux, parce que c’est exactement l’univers effroyable dans lequel The Stone of Madness va vous plonger sans ménagement !
Ce cocktail inédit qui se présente comme un jeu d’infiltration tactique est l’œuvre de The Game Kitchen, un studio sévillan auquel on doit les fameux Blasphamous. Outre le réalisme historique et le dépaysement, le titre bénéficie d’une extraordinaire direction artistique. The Stone of Madness a ainsi été créé, peint à la main et animé image par image en s’inspirant de Francisco de Goya (1748-1828), afin que chaque détail finement ciselé donne l’impression d’une toile prenant vie au fur et à mesure de votre progression.
Ce travail prodigieux magnifie les personnages qui décident, contre mauvaise fortune bon cœur, d’unir leurs efforts afin d’échapper à leurs phobies, à la folie, à leurs tortionnaires et de conjurer le destin funeste qui les attend. Dès lors, Agnès, Léonora, Eduardo, Amelia et Alfredo sont déterminés à aller jusqu’au bout et vous allez incarner tour à tour ces héros d’un genre peu courant. Vous pourrez utiliser leurs compétences uniques pour lancer des sorts, distraire ou assassiner des ennemis, paralyser des esprits maléfiques, jongler avec différentes combinaisons pour explorer des zones difficiles d’accès ou trouver des indices et des outils dispersés dans tout le monastère. Mais restez sur le qui-vive, car les sentinelles seront impitoyables !
Pour réussir votre évasion, vous devrez veiller à la santé mentale de vos compagnons d’infortune susceptibles de céder ponctuellement à la psychose, à la paranoïa ou aux déchaînements de violence en cas de choc émotionnel. De tels évènements traumatiques changeraient fondamentalement le gameplay du personnage concerné et vous obligeraient à reconsidérer vos plans.
Vous aurez deux campagnes à compléter avec des histoires différentes, des objectifs précis et des rôles spécifiques. Vous devrez également gérer le temps en continu, chaque action ayant des conséquences dictées par l’heure diurne ou nocturne. Vous devrez aussi privilégier certains moments pour effectuer telle ou telle tâche. De fait, l’infiltration, l’exploration et la collecte de matériaux bénéficieront de l’inattention des gardes en journée, tandis que le soir, des êtres surnaturels capables de terroriser vos protégés s’éveilleront et prendront possession des lieux. Vous serez donc obligé de vous adapter et de peser finement vos décisions, la nuit se révélant plus propice à la planification et à la gestion de vos objectifs qu’à l’action proprement dite. En outre, la sécurité se renforcera après le couvre-feu et vous vous exposerez à de terribles sanctions si vous l’enfreignez. Un risque à prendre à bon escient, mais votre audace sera parfois récompensée…
Avec de tels atouts enrichis d’un habillage musical remarquable et d’un gameplay lorgnant aussi bien du côté de Weird West, de Desperados III que de Hitman 3, The Stone of Madness ne laissera personne indifférent. Sa sortie est prévue courant 2025 et pour peu que la technique et l’optimisation suivent, ce projet hors normes à la profondeur inédite pourrait bien devenir une nouvelle référence.
