1st Look

24.08.2024 à 18h53 par

On a joué à Diablo IV: Vessel of Hatred, une première extension qui s’annonce bien !

L'enfer dans la jungle, c'est plutôt sympathique

Diablo IV vient de débuter sa saison 5 et cette dernière devrait emmener les joueurs jusqu’au mois d’octobre, période à laquelle sortira la première extension majeure du jeu de Blizzard. Un évènement pour le titre qui permettra aux joueurs de reprendre l’aventure en compagnie d’une classe inédite, le Sacresprit, mais également de poursuivre l’histoire qui s’était achevée sur un cliffhanger qui n’attendait qu’une suite. Ça tombe bien là voilà qui arrive et nous avons eu l’occasion de la tester pendant une bonne vingtaine de minutes à la Gamescom 2024.

Avant même de lancer la partie, nous devions faire un choix entre quatre personnages. Pour être précis, il s’agissait du Sacresprit qui profitait de builds différents, chacun d’entre eux étant orienté autour de l’un des esprits disponibles : l’aigle, le gorille, la scolopendre et le jaguar. Difficile de faire un choix puisque l’on ne dispose d’aucune information sur les spécificités, raison pour laquelle nous avons décidé de sélectionner de manière hasardeuse la scolopendre. Cela nous semblait exotique, tout comme la destination de l’extension.

Pas de tutoriel, ni de présentation au menu, la démo débutait directement au cœur de l’une des six zones qui composent la nouvelle carte de l’extension. Un rapide coup d’œil à l’arbre des talents nous permet de découvrir les compétences et de voir que ce dernier est construit pour fonctionner en fonction de l’esprit choisi. En tout cas, à priori. On imagine sans mal que les joueurs auront l’occasion de mixer l’ensemble pour créer des builds personnalisés qui devraient détoner. En attendant, on a pu donc apprivoiser la scolopendre qui se base sur l’idée d’empoisonner les ennemis. Nous avons également pris le temps de regarder les spécificités des autres : le jaguar est offensif, l’aigle agile et le gorille est défensif. Des orientations qui devraient donc permettre de personnaliser le gameplay et, pourquoi pas, de s’adapter à l’équipe que vous avez composée avec vos amis.

Diablo IV Vessel of Hatred 2

Une fois en route – la monture de l’extension (le tigre) est magnifique – nos rencontrons nos premiers ennemis et le temps de prendre ses marques on se rend compte que notre personnage évolue en terrain conquis. Nous enchainons les techniques et les dégâts se font à une vitesse vertigineuse. Cela étant, difficile de prendre la mesure du potentiel réel du personnage sur une démo chronométrée, mais en tout cas le Sacresprit nous a semblé véritablement agréable à jouer. Un excellent point donc pour cette nouvelle classe qui apporte un vent de fraicheur et de flexibilité au jeu.

Pour le reste, l’extension s’intègre parfaitement à Diablo IV. Certains ennemis sont semblables et sur le plan visuel le titre reste très agréable à regarder. Même les éléments visibles sur la carte ne nous ont pas semblé inconnus (donjons, bastions…). Par contre, là où le jeu se veut sensiblement différent c’est dans sa direction artistique. La jungle est sombre, terriblement sombre et les développeurs veulent absolument jouer là-dessus. Le donjon que nous avons parcouru va d’ailleurs dans ce sens : il nous fallait, pour avancer, tenir une lampe à lâcher quand les ennemis se jettent sur nous. Les ombres nous entourent donc, ce qui confère au lieu une ambiance sordide. Ajoutez à cela le fait qu’il s’agit d’un véritable dédale et vous comprenez que les développeurs ont décidé de nous surprendre, pour notre plus grand plaisir. Evidemment, on espère que cette impression se concrétisera dans la durée et que l’ensemble de l’extension nous réservera d’autres évènements surprenants.

Diablo IV: Vessel of Hatred s’annonce bien, très bien même. Blizzard souhaite renouveler son expérience de jeu en assombrissant encore son propos et l’arrivée du Sacresprit devrait offrir un rafraichissement bienvenu pour ceux et celles qui auraient déjà monté au niveau 100 un personnage de chaque classe. Bien sûr, on attendra de parcourir l’ensemble du contenu pour sauter au plafond, mais une chose est sûre : cela semble plutôt bien parti pour que les Enfers nous accueillent une nouvelle fois avec panache.

Diablo IV Vessel of Hatred 1

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