On a joué à The First Berserker : Khazan, le jeu intransigeant qu’il faut tenir à l’œil
De quoi mettre vos nerfs à rude épreuve
Pour se faire une idée de ce que nous réserve The First Berserker: Khazan, les développeurs qui nous ont accueilli à la Gamescom nous ont proposé deux modes de jeu bien distincts : un combat de boss et le début de la campagne. Evidemment, pour se familiariser avec le titre et ses mécaniques, nous avons choisi la seconde option. Nous avons donc débuté notre histoire au début du jeu qui nous plonge assez vite au cœur de l’action. Notre personnage, emprisonné, est libéré par une force invisible et, à priori, menaçante. Elle prend possession de notre corps partiellement, ce qui nous permet de survivre et de repartir à l’aventure. Nos premiers pas engourdis par la chute que nous venons de faire nous offrent l’opportunité de mettre la main sur une épée. Une arme que nous allons pouvoir mettre à rude épreuve très rapidement.
En ce qui concerne son gameplay, The First Berserker : Khazan suit un schéma relativement classique. Vous pouvez parer les attaques sans en abuser au risque de prendre des dégâts, vous disposez de deux frappes, l’une légère et l’autre lourde, qui peuvent vous permettre d’infliger des dégâts plus ou moins importants à votre adversaire, et il est possible d’esquiver, ce qui vous confère un temps limité d’invulnérabilité. Bien entendu, tout est question de timing et la moindre erreur ouvre une brèche dans votre défense que vos adversaires s’empresseront d’exploiter. Cela se soldera par des dégâts importants et le risque de perdre votre partie, tout comme dans les jeux de FromSoftware. Il s’agit donc d’être prudent, observateur et, surtout, de ne pas se presser. Il faut analyser vos adversaires, identifier leurs mouvements d’attaque, avant de profiter de la moindre ouverture. La patience est de mise et vos nerfs seront mis à rude épreuve.
Au cours de la démo, nous avons eu l’occasion de récupérer quelques objets et donc de découvrir l’inventaire du jeu. Là aussi, on se retrouve avec quelque chose de très classique, mais d’efficace. On place les pièces d’équipement sur notre armure tout en se fiant aux différentes caractéristiques de ces dernières. Une comparaison est faisable, ce qui facilité d’ailleurs notre tâche.
Pendant 20 bonnes minutes, nous avons donc pu découvrir le début de The First Berserker : Khazan, ce qui nous a permis de nous frotter à deux adversaires plus résistants. Comme expliqué précédemment, l’observation est nécessaire et la moindre erreur se paie immédiatement. C’est d’autant plus vrai que le nombre de potions est limité, ce qui crée rapidement une situation de tension qui, en cas de victoire, offre une satisfaction importante. C’est le sel des jeux de ce genre et à ce niveau-là le titre de Neople et Nexon ne déçoit clairement pas.
Bref, après cela, nous avons pu lancer quelques instants le mode « combat de boss » qui nous envoyait beaucoup plus loin dans le jeu. L’occasion de découvrir un affrontement nettement plus complexe, mais aussi de constater que notre personnage pourra bénéficier de compétences bien particulières. Evidemment, sans explication ni progression préalable, il est difficile de prendre en main Khazan et donc de vaincre l’immense créature qui nous a terrassé sans trop de difficultés. Mais cela nous a suffi à voir ce dont notre héros sera capable, et nous n’en demandions pas beaucoup plus.
Un dernier mot sur la partie technique du jeu qui, au cours de cette démo, s’est avérée irréprochable. Le titre est d’une fluidité à toute épreuve et sa direction artistique est une véritable réussite. Les effets de lumière sont franchement jolis et on a l’impression, notamment au cours des cinématiques, de regarder un Anime. On espère – et ça devrait être le cas logiquement – que cette aventure nous offrira l’opportunité de visiter d’autres biomes (que les montagnes enneigées) aussi réussis visuellement et que l’expérience de jeu s’enrichira suffisamment pour éviter tout sentiment de redondance. Mais en l’état, The First Berserker : Khazan s’avère être une excellente surprise.