On a vu tourner Epic Mickey Rebrushed, un coup de peinture suffisant ?
Ravalement de façade
Comme à la maison, c’est vissé sur un canapé que nous avons pu découvrir Disney Epic Mickey Rebrushed, en compagnie de deux développeurs dont Aleksandra Jarosz. Avant toute chose, il faut bien avoir à l’idée que le studio tient beaucoup au fait que le titre soit un véritable remake, plus qu’un remaster. Et pour cause, en plus d’une amélioration graphique assez évidente, sans être toutefois transcendante, les membres de l’équipe sur place ont insisté sur le fait qu’ils avaient retravaillé toutes les animations de notre héros, tout en lui offrant la capacité de courir et d’être bien plus réactif. Une volonté portée par un framerate que l’on nous promet stable, à 60fps. Comme c’est parfois le cas avec ce genre de remise à niveau, il sera possible de débloquer du contenu bonus, comme des concept art et des cinématiques. Les musiques sont d’origine en revanche, même si certaines ont été remixées.
Un retour emballant sur le papier, mais qui traine malheureusement encore quelques interrogations, notamment de savoir si le titre a bien vieilli, et cela malgré le soin apporté par l’équipe en charge du projet. C’est un peu la crainte que l’on a eu lorsque la démo a débuté, nous plongeant dans un château austère, au level-design assez quelconque. Mickey doit alors progresser en repeignant des murs absents du décor à l’aide de son pinceau, tout en se débarrassant de quelques ennemis qui viennent lui chercher des noises. La jauge de peinture se recharge seule, avec le temps, tandis que notre héros peut switcher pour un mode qui produit l’effet inverse, à savoir faire disparaitre certains élément de l’environnement. Dans certains cas c’est particulièrement pratique lorsqu’on veut se débarrasser d’un ennemi coriace puisqu’il suffit alors de créer un trou juste sous ses pattes.
En plus de ces niveaux en 3D, Epic Mickey Rebrushed propose des séquences en 2D. De quoi introduire des environnemnts issus directement des courts et moyens métrages de Walt Disney. Ainsi, on retrouve le niveau du Haricot Magique (1947) et bien entendu l’indispensable Steambot Willie (1928) qui a marqué de son empreinte l’industrie du dessin animé en faisant apparaitre Mickey pour la première fois à l’écran. De notre côté, on a d’ailleurs préféré ces niveaux qui rendent hommage aux premières années de la célèbre souris, et qui arboraient une esthétique franchement léchée et un background particulièrement vivant. Dernier point montré, un affrontement face à Clock Tower, une horloge géante qui cherche à écraser Mickey de ses deux bras mécaniques. Un combat rythmé, qu’il est possible de conclure de deux façons différentes, en lui peignant un smiley sourire sur le visage, ou en l’éliminant un peu plus brutalement.
Les développeurs nous ont rappelé que Epic Mickey, dans sa version d’origine, proposait des niveaux relativement courts et que cela resterait évidemment le cas ici même si plusieurs zones inédites ont été ajoutées. Le titre se destine avant tout à un public familial, voire aux jeunes joueurs qui souhaitent découvrir Mickey sous une nouvelle facette. C’est en ce sens que l’amélioration graphique a été pensée avec la volonté d’orienter le tout vers un rendu plus cartoon que le jeu de 2010, inclure des éléments qui permettent une meilleure maniabilité, mais avec l’idée de garder l’esprit d’origine. Il ne reste plus longtemps à patienter avant l’arrivée de Disney Epic Mickey Rebrushed puisqu’il est attendu pour le 24 septembre prochain. Et pour vous en faire une autre idée, une démo est disponible depuis peu sur les différents marchés dématérialisés.
