On a joué à Path of Exile 2, le futur roi du hack’n’slash ?
De quoi faire peur à Diablo ?
Pas de bavardages inutiles ou de cinématiques pour nous introduire dans l’univers, Path of Exile 2 débute immédiatement par le choix de notre personnage, et de la classe de ce dernier surtout. Pour cette démo, nous avions la possibilité de sélectionner le mercenaire, le sorcier, le moine le guerrier ou l’archer. Comme nous avions eu l’occasion l’année passée de tester le magicien, nous avons, cette fois-ci, jeté notre dévolu sur l’archer. Une fois notre héros sélectionné, les quatre autres se font pendre sous nos yeux avant que nous ne puissions fuir les lieux. Notre aventure débute donc directement à la suite de ces évènements austères.
C’est dans une forêt sombre et menaçante que nous débarquons. Le gameplay se prend rapidement en main, surtout si vous êtes un amateur de hack’n’slash. Après quelques pas, nous découvrons une arme, un arc dans notre cas, ce qui nous permet d’affronter les créatures qui se trouvent sur notre chemin. La prise en main est instinctive et les commandes répondent au doigt et à l’œil. Clairement, on sent que les développeurs n’en sont pas à leur coup d’essai, mais au contraire qu’ils maitrisent parfaitement leur sujet. Cette impression va d’ailleurs se confirmer durant les trente minutes de la démo. Tous les aspects du jeu sont pensés, réfléchis et amenés de manière à ce que le joueur comprenne immédiatement ce que l’on attend de lui. C’est top !
Ces premiers pas s’accompagnent évidemment de nos premières trouvailles, ce qui nous laisse découvrir l’inventaire. Dans ce domaine, le jeu se veut classique mais efficace. Par contre, là où il fait fort, c’est dans la gestion des gemmes qui permettent d’attribuer / débloquer des compétences que nous pourrons, à termes, personnaliser entièrement. Pour étayer nos propos, nous nous basons sur la présentation à laquelle nous avons eu droit avant de jouer. Le développeur, comme l’année passée, nous a expliqué les possibilités de gameplay et de personnalisation. Et le seul mot qui nous vient à l’esprit est que c’est tout simplement monumental. On a l’impression que les combinaisons sont infinies et qu’il sera possible de modifier et d’adapter son build en permanence, au gré de nos envies ou des pièces d’équipements que l’on trouvera au fil de notre aventure. Cette promesse est le point fort du jeu, indéniablement.
Même constat pour l’arbre de talents. Votre montée de niveau vous offre l’opportunité de glaner des points à dépenser dans l’arbre en question. Si vous avez en tête le fonctionnement de Diablo IV ou II, vous voyez probablement à quoi nous faisons référence. Dans le cas de Path of Exile 2, les développeurs ont repris à peu près le même principe, mais ils l’ont agrandi démesurément. Imaginez simplement le sphérier expert de Final Fantasy X et multipliez-le par 4 ou 5 et vous tomberez à peu près sur celui que nous avons eu l’occasion de parcourir. Bien entendu, devant de telles possibilités, les développeurs ont balisé le chemin afin que vous puissiez vous orienter en fonction de la classe préalablement choisie. Mais si l’envie vous prend d’aller lorgner sur un talent ou un bonus qui se trouve sur l’embranchement d’une autre classe, alors sachez que c’est tout à fait possible. Une nouvelle fois, on retiendra surtout que le contenu s’annonce dément et que la personnalisation sera au rendez-vous pour ceux et celles qui aiment passer du temps à créer des builds originaux et ravageurs.
Bref, cette démo – bien trop courte au regard de ce que nous avons vu – a été l’occasion d’affronter deux boss. Le premier était obligatoire puisqu’il se trouvait sur notre chemin de quête. Sans opposé de difficulté particulière, il nécessitait tout de même d’être prudent et d’observer ses mouvements pour ne pas se retrouver trop rapidement en danger. Le second, par contre, était facultatif et il nous a donné nettement plus de fil à retordre. L’esquive (roulade) était indispensable, tandis que notre stock de potions fondait comme neige au soleil. Un combat haletant, intéressant et prenant que nous avons fini par gagner, ce qui nous a procuré une immense satisfaction avant de récupérer quelques objets intéressants pour notre personnage. Quand on sait que le jeu nous amènera à affronter une centaine d’entre eux, on se dit qu’il y aura de quoi faire.
Path of Exile 2 est indéniablement le hack’n’slash de cette fin d’année. Son ambiance sombre et glauque à la fois n’ont rien à envier au ténor du genre, Diablo, tandis que son contenu gargantuesque (plus de 700 monstres différents, une bonne centaine de boss, un arbre de talents monumental…) devrait nous occuper pendant de très nombreuses heures de jeu. On attendra d’en savoir plus sur l’histoire et de passer quelques dizaines d’heures de jeu dessus avant de se prononcer définitivement, mais en l’état, il se pourrait bien que l’outsider dépasse le maitre sur de nombreux aspects. Seul regret, la période d’Early Access signifie par ailleurs qu’il faudra se montrer patient pour découvrir la version Xbox du titre.
