1st Look

03.09.2024 à 12h47 par - Contributeur

On a joué à Spirit of the North 2 et Selfloss, la poésie selon Merge Games

Entre terre et mer

Au milieu de très gros jeux à venir, la Gamescom 2024 a également été l'occasion pour nous de découvrir des productions plus discrètes, mais pas moins intéressantes. Nous sommes ainsi faire un tour du côté de l'éditeur britannique Merge Games, désormais filiale de Maximum Entertainment, pour découvrir deux titres teintés de poésie avec Selfloss, mais surtout Spirit of the North 2, dont le premier épisode est actuellement disponible sur le Xbox Game Pass.

Spirit of the North 2

Spirit of the North 2 nous invite une nouvelle fois à prendre le contrôle d’un joli petit renard. Une aventure qui fait donc suite à un premier épisode particulièrement réussi qui aura suscité un engouement que les développeurs n’avaient pas imaginé. De quoi nous proposer un second épisode plus ambitieux ? Cela se pourrait bien !

Commençons par le commencement. Avant même de pouvoir vous lancer dans le jeu, Spirit of the North 2 vous propose de « créer » votre héros, de personnaliser votre petit renard. Un outil nettement plus complet que dans le jeu original et qui a bénéficié, pour cette suite, d’une attention toute particulière des développeurs qui se sont basés sur les demandes de la communauté. Cela nous offre donc l’opportunité de modifier et personnaliser de nombreux points comme la queue de l’animal, ses oreilles, son museau, ses yeux… De quoi ravir les amateurs du premier épisode.

Une fois la bête prête, nous avons démarré par un petit tutoriel qui nous apprenait les bases du jeu. L’occasion de découvrir les nouvelles mécaniques de saut qui offrent davantage de flexibilité et de liberté au joueur, tout en proposant des mouvements fluides et intuitifs. Un choix qui se montre donc pertinent et qui s’intègre parfaitement dans la prise en main qui, elle aussi, se veut instinctive. Bien que nous n’ayons pas touché au premier épisode, il ne nous a fallu que quelques secondes pour maitriser l’animal à fourrure.

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Pour ce second épisode, les développeurs ont également vu grand, beaucoup plus grand. Spirit of the North 2 se présente donc comme un open-world qui regorge de lieux à découvrir, mais également de collectibles à récupérer. Ces derniers vous permettront d’ailleurs d’améliorer les compétences de votre héros ou de développer l’histoire. Le titre pousse d’ailleurs le joueur à l’exploration, ce qui lui permettra de découvrir des totems qui, une fois activés, dévoileront une partie de la carte et les points d’intérêt répartis sur cette dernière. N’ayant pas vu grand-chose du monde dans lequel nous évoluerons, nous espérons simplement que cela ne sera pas trop rébarbatif et classique, comme bon nombre d’open world récent.

Evidemment, cette première (courte) démonstration nous aura permis de ne voir qu’un extrait extrêmement limité du jeu. Le développeur qui nous accompagnait nous a promis qu’il sera possible de visiter plusieurs biomes et que le titre, développé sous Unreal Engine 5, devrait être nettement plus joli que son prédécesseur. Sur ce point, nous nous devons de lui faire confiance car le build présenté était loin d’être à jour. Enfin, un petit mot sur les musiques qui, pour l’occasion seront composées par le même compositeur qui avait œuvré sur le premier jeu. Une continuité qui s’avère toujours bienvenue.

Selfloss

Annoncé en début d’année, Selfloss est le fruit d’Alex Goodwin, un développeur qui a débuté son projet en solo, avant d’être rejoint par deux autres personnes, dont un compositeur. Il lui aura fallu moins de quatre ans pour mettre au point ce premier jeu, avec la volonté de proposer une expérience décrite comme «un puzzle-game émotionnel». Tout en cherchant à livrer une aventure singulière, le développeur ne cache pas s’être inspiré de Coccoon, Inside ou encore Tunic, des titres qui reposent leur narration sur du ressenti bien plus que sur des dialogues. Dans Selfloss, le joueur incarne un vieil homme plongé dans un monde situé entre la vie et la mort. La volonté de porter un message de résilience prend également son inspiration dans la mythologie slave, pour une histoire résolument tournée autour vers les créatures marines, comme la baleine, la tortue ou les orques, que nous serons amenés à croiser au cours de l’aventure.

Par le biais d’une petite session de jeu d’une vingtaine de minutes, nous avons ainsi pu prendre en main notre vieil homme, et sa canne. Car le titre se manie à la manière d’un twin-stick, avec le stick gauche pour déplacer notre héros, et le droit pour asperger de lumière des ennemis et des éléments du décor. Selfloss propose un monde semi-ouvert, où l’on alterne entre de la navigation en bateau, et des passages à pied sur les îles de ce monde mystérieux. Dans les deux cas, le gameplay est au point, et la seule difficulté rencontrée était liée à notre incapacité à résoudre une petite énigme, pourtant pas si compliquée. Le jeu de Goodwin Games laisse au joueur la liberté de comprendre lui-même les ficelles des puzzles, tout en l’invitant à combattre l’infection, le mal qui ronge les terres de Mareena, la déesse de l»afterlife». Le studio nous promet entre 8 et 10 heures de jeu, dans des décors imaginés comme des dioramas. Une volonté appréciable qui, on l’espère, se traduira par un titre complet et capable de se renouveler tout au long de l’aventure proposée. Sortie prévue le 12 septembre.

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