On a joué à King of Meat, le jeu coopératif qui devra convaincre son public
La coopération en donjon, ça vous plait ?
C’est donc à la Gamescom que nous avons eu l’occasion, pendant une bonne demi-heure, de découvrir une première démonstration de King of Meat. Après une brève introduction qui nous immerge dans un monde fantastique et loufoque, on nous présente l’émission de TV réalité à laquelle nous allons participer et qui porte le nom du jeu. Bien entendu, comme de coutume avec ce genre de programme télévisé, on promet gloire, argent et célébrité à ceux et celles qui parviendront à tirer leur épingle du jeu.
Et pour parvenir à gagner les faveurs du public, il n’existe qu’une seule et unique manière de faire : sortir du donjon dans lequel votre équipe s’est introduite. Composée de quatre membres, quatre joueurs, les quatre personnes de la dite équipe devront donc œuvrer ensemble pour affronter la kyrielle d’ennemis qui se dressent sur le chemin de la victoire. Attention également aux très nombreux pièges qui sont disséminés et qui tenteront de vous surprendre au cours de votre périple : explosions, roue qui tourne et vous invite dans les abysses, boules de feu… Le programme est vaste et la promesse d’une expérience variée semble parfaitement tenue. C’est d’autant plus vrai que les joueurs auront l’occasion de créer leur propre donjon et de le soumettre à la communauté. On imagine donc sans difficulté que le contenu peut être illimité, pour peu que les joueurs adhèrent au concept.
Pour les bienfaits de cette démo, nous sommes partis à l’aventure en compagnie de trois autres journalistes. Nous avons donc immédiatement lancé un premier donjon qui s’est avéré assez simple (et c’était le but). Cela nous a permis de nous faire une petite idée de la prise en main du jeu qui, globalement, s’avère assez intuitive. Les seuls bémols viennent des sauts qui manquent de précision (ou tout du moins qui nécessitent une maitrise / un timing bien particulier) et des sensations de combat. En effet, lors des affrontements, on tape tout ce qui passe, tout ce qui bouge, mais on n’a pas l’impression de ressentir le moindre impact. Pour le reste, le donjon prend la forme d’une succession de salles où il faut résoudre des énigmes en équipe, affronter des ennemis ou sauter de plateforme en plateforme. Au cours de notre parcours, il était possible de récupérer des éléments qui nous donnaient des points, ce qui désignaient un gagnant à la fin de la partie. C’est d’ailleurs ce genre de situation qui risque de créer des dissensions au sein des équipes. Pour sortir d’un donjon, il faut travailler en équipe. Mais au final, il n’y aura qu’un seul vainqueur.
Le donjon achevé, nous revenons sur le hub du jeu, qui prend la forme d’une grande place où se trouvent différents points d’intérêt. Cela permet d’activer les quêtes quotidiennes / hebdomadaires et de recevoir les récompenses. On peut également personnaliser notre petit personnage à l’aide des nombreux éléments mis à notre disposition. Des éléments que l’on a pu acheter grâce à la monnaie gagner dans le jeu. Les développeurs ont d’ailleurs précisé en passant que le titre n’était pas un « pay-to-win ». C’est également sur la place que nous pouvons débloquer des pouvoirs à attribuer à notre personnage. Ces derniers se révèlent aussi efficaces qu’intéressants au cours des combats, notamment.
Que dire de cette première rencontre avec le prochain jeu d’Amazon Games, King of Meat ? Et bien tout simplement qu’il s’agit d’une expérience qui se veut prometteuse. Le fun est présent immédiatement et la prise en main rapide bien qu’imparfaite. Le contenu semble d’ores et déjà au rendez-vous et la possibilité de créer des donjons et des les partager nous enthousiasme au plus haut point. On aurait d’ailleurs aimé passer quelques minutes sur cette fonctionnalité, mais on devra se contenter des propos des développeurs lors de la présentation. Une présentation qui se veut plutôt positive mais qui nous laisse songeur sur un point : comment, dans un milieu aussi saturé de jeux services, parvenir à fédérer une communauté ? Et, surtout, comment maintenir l’intérêt des joueurs sur le long terme ? Des questions auxquelles nous n’avons pas la réponse et pour lesquelles il nous faudra attendre la sortie…