On a joué à Yars Rising, le trip rétro qui fait vraiment plaisir
Une belle surprise pour les plus anciens
Si Yars Revenge (1981, Atari 2600) était un shoot’em up, Yars Rising quant à lui prend la forme d’un jeu de plateforme en 2D où vous incarnez Emi, une jeune hackeuse évoluant dans un univers qui prend place en 2049. La jeune femme a pour ambition de s’infiltrer au sein de QoTech. La raison ? Découvrir le lien qu’elle pourrait avoir avec une race extraterrestre. Tout un programme donc…
Sur le papier, Yars Rising prend la forme d’un Metroidvania, avec un système de jeu relativement classique. On passe de zones en zones et notre objectif est d’explorer un maximum de pièces en éliminant les menaces qui se dressent sur notre chemin et en faisant preuve d’une certaine adresse. La progression au cœur de QoTech va de pair avec l’évolution de notre personnage qui débloque de nouvelles compétences, et donc des mouvements supplémentaires qui lui permettent d’atteindre de nouvelles plateformes. Double saut, rebond sur les murs, projection… les possibilités sont nombreuses. Ajoutez à cela le fait de pouvoir compter sur des compétences plus offensives et vous vous rendez compte qu’Emi aura un potentiel d’évolution franchement intéressant.
Et si tout cela vous semble relativement convenu (ce qui est vrai), attendez de découvrir la suite. Comme dit plus haut, Emi est une hackeuse. Elle devra donc, par moment, infiltrer des ordinateurs, ce qui donnera lieu à des mini-jeux. Ces derniers, nous n’en avons vu que trois ou quatre, mais c’était largement suffisant pour nous convaincre. En effet, à chaque piratage réalisé, vous entrez dans l’ordinateur et vous devez participer à une épreuve, un stage, inspirée par Yars Revenge. Oubliez donc le jeu de plateforme, place désormais au shoot’em up. C’est extrêmement rafraichissant et totalement fun. Pour être tout à fait honnête, c’est véritablement cet aspect du jeu qui nous a convaincu et qui nous a franchement donné envie de découvrir la version finale. C’est d’autant plus vrai que les objectifs fixés varient, ce qui évite tout sentiment de déjà-vu.
Ces premiers pas au cœur de Yars Revenge ont donc été franchement positifs. Et ce ne sont pas les huit à neuf heures de jeu qui nous feront dire le contraire. On nous promet également une partie musicale ambitieuse composée de nombreux morceaux venus de tous les horizons. Les complétionnistes devraient également être ravis d’apprendre qu’il faudra faire deux parties pour obtenir les 100%, ce qui gonfle la durée de vie. Bref, pas mal de petites choses positives pour un titre qui arrive d’ici quelques jours et qui, on l’espère, tiendra toutes ses promesses.