On a joué à The Berlin Apartment et à Constance, deux indés très prometteurs
Art visuel
The Berlin Apartment
Ce jeu narratif à la première personne nous emmène dans une aventure narrative à la première personne, sur fond de rénovation d’un appartement dans la capitale allemande, Berlin, par un homme à tout faire. Tout au long de la remise à neuf du logement, le personnage principal va tomber sur des reliques. Ces dernières seront exploitées par cet homme pour raconter à sa fille l’histoire de l’appartement, son vécu. Nous allons donc aller de flashback en flashback pour comprendre l’évolution de cette résidence, en traversant un siècle d’évènements.
Lors de notre aventure trépidante à la Gamescom, nous avons pris le temps de tester la démo du jeu qui, au passage, est disponible sur Steam. Lors de ce test (très) rapide, nous avons été envoyés en 1989, dans la peau de Kolja qui a pour mission d’arroser toutes les plantes de l’appartement. Une fois la tâche effectuée, nous recevons un avion en papier par la fenêtre, en provenance d’un bloc d’appartement situé de l’autre côté de la frontière qui sépare l’est et l’ouest de la capitale allemande : le tristement célèbre Mur de Berlin. Sur ce papier, le destinateur nous questionne sur nos plantes et nous donne son numéro de téléphone pour le contacter. Suite à cela, Kolja veut lui répondre en renvoyant l’avion, et doit ainsi le plier tel un origami. Une fois fait, il faut encore parvenir à le renvoyer de l’autre côté du mur en le dirigeant et en le faisant voler tant bien que mal. Après cet événement, nous assistons à notre premier flashback avec un retour en l’an 1933, en pleine Allemagne nazie. Bien que le décor ait changé, le lieu, lui, est resté le même : nous sommes toujours dans notre appartement berlinois. Nous incarnons cet fois-ci Josef, un vieil homme, qui reçoit un coup de fil d’Ester, une proche. Après l’appel, nous nous empressons de préparer notre valise avec des objets convenus avec Ester.
Lors de cette mission ‘Valise’, nous nous baladons dans l’appartement à la recherche des objets. Cette partie nous permet de visiter l’appartement, mais pas totalement librement puisque certaines parties du logement n’étaient pas disponibles pour cette démo.Une fois tous les éléments de la valise trouvés, il faut les ranger correctement en réalisant un petit puzzle assez simple. Alors que Josef s’apprête à partir, une pierre est lancée depuis l’extérieur et fracasse une des fenêtres de l’appartement. Josef tombe et… un nouveau flashback se produit. Ce nouveau, et dernier flashback de notre session, nous emmène cette fois-ci en 2020 où nous incarnons Malte, l’homme à tout faire, qui se réveille dans l’appartement en travaux, avec des murs barbouillés par de nombreux tags. En nous baladant dans l’appartement, nous tombons sur l’avion en papier de 1989 ainsi que sur une des photos de Josef de 1933. Après cela, nous quittons enfin le logement pour mettre fin à cette démo.
Il n’y a pas de doute quant au fait que ce jeu trouvera son public à sa sortie, notamment parmi les fans d’Histoire ainsi qu’auprès des amateurs de «Lofi Art», dont les graphismes sont inspirés. D’après les informations que nous avons pu recueillir lors de la Gamescom, The Berlin Apartment devrait sortir vers la fin d’année 2025.
Constance
Dans un tout autre style, le studio allemand nous a permis de découvrir son autre petite pépite en puissance : Constance. C’est confortablement installé dans une sorte de fauteuil victorien que nous avons été invité à prendre la manette pour le tester, mais cette fois-ci avec une démo légèrement différente de celle présente sur Steam. En compagnie d’un développeur, nous nous plongeons alors dans un monde étrange, en compagnie d’une jeune fille équipée d’un pinceau presque aussi grand qu’elle. Ce qui frappe d’entrée de jeu, c’est le contraste entre ce personnage plein de vie à la chevelure lilas et le monde que nous venons de rejoindre, particulièrement terne.
Après quelques pas hésitants, il n’y a plus de doute, Constance est un vrai jeu de plateforme à défilement horizontal. Il s’agit même d’un Metroidvania pour être précis, ce qui signifie que l’on devrait pouvoir récupérer différentes capacités au cours de l’aventure pour s’ouvrir de nouveaux chemins par la suite. En attendant, on se contente déjà avec les quelques mouvements de base de notre héroïne, qui est capable de réaliser un dash en avant, et bien évidemment de taper comme une forcenée sur les ennemis qu’elle croise. La principale difficulté à la conception de ce type de jeu, est de proposer un gameplay qui répond au doigt et à l’oeil. Et c’est le cas ici, tout se fait avec fluidité et si on tombe dans un trou ou dans des piques, on ne peut finalement que s’en prendre à nous-même. Les animations sont d’ailleurs très correctes, et il se dégage un grand sentiment de puissance lorsque l’on frappe avec le pinceau.
Le développeur qui nous accompagnait a précisé que le but du studio était de créer un Metroidvania capable de proposer une petite dose de difficulté. De quoi rappeler un certain Hollow Knight, qui a initié la tendance, mais aussi Celeste de Maddy Thorson. On pouvait d’ailleurs récupérer des sortes de petits cristaux, que nous n’avons pas eu l’occasion d’utiliser, et certaines attaques nécessiteront de piocher dans notre barre d’endurance, ce qui pourrait devenir problématique pour le joueur selon la situation rencontrée. Techniquement le titre semblait déjà très au point, tandis que certains environnements pourraient nous émerveiller de beauté. Comme The Berlin Apartment, Constance est attendu pour la fin de l’année prochaine. Une grosse période à venir pour le studio allemand btf !