1st Look

Si vous ne connaissez pas le roman « Les Fourmis », nous vous invitons à lire un résumé de l’histoire (à défaut de se plonger dans la lecture des livres, qui valent pourtant vraiment le détour !). Pour faire simple, la cité de Bel-o-kan (cité fourmi) est en proie à la panique quand l’une de ses fourmis exploratrices – 327ème – revient d’une mission qui a tourné à la catastrophe et où toute son équipe a été éliminée par une arme mystérieuse. Consciente du danger, la petite fourmi tente d’interpeller ses congénères mais ne trouve d’écho auprès de deux d’entre elles : 103683 et 56. Le petit groupe entreprend donc de mener son enquête mais doit faire face à certaines de leurs semblables qui veulent les faire taire et qui ne peuvent être identifiées que par l’odeur de terre qu’elle dégage. Une histoire qui s’étend et prend des proportions plutôt inattendues dans laquelle le jeu vidéo édité par Microids vient s’intercaler. En effet, d’après le développeur qui nous accompagnait, les évènements narrés dans leur titre viennent s’imbriquer parfaitement dans l’œuvre de Bernard Werber. Un choix que l’on apprécie forcément et qui devrait vraisemblablement parler à ceux et celles qui ont lu les romans.

Après quelques explications et une mise en contexte que nous avons particulièrement appréciées, il était donc temps de découvrir ce jeu qui avait fait forte impression au cours de son annonce, notamment grâce à sa partie visuelle plutôt réussie. Un aspect que nous avons pu constater immédiatement puisque le jeu se veut aussi réaliste qu’impressionnant. Nos premiers pas dans la forêt sont bluffant et on apprécie chaque feuille, chaque champignon, chaque élément de décor qui se trouve sur notre chemin. Seule chose qui nous sort de notre émerveillement : les déplacements de notre petite fourmi et certaines animations qui nous donnent l’impression que notre héros saute / vole par moment. Au-delà de ça, les déplacements sont rapides et on prend un réel plaisir à de déplacer en pleine nature. Les commandes sont d’ailleurs assez bien pensées et la prise en main se veut rapide et intuitive. Seuls les moments où nous étions au plafond nous ont déconcerté quelques instants.

Pour les bienfaits de cette démo, nous avions à notre disposition trois missions : la chasse, l’escorte d’un escargot et une mission tactique. Nous avons décidé de lancer la première des trois, ce qui nous demandait de mettre la main sur trois lucioles. Après un chargement, nous débarquons donc dans un niveau qui nous amène sous terre. Là, nous devons explorer les lieux, éviter les dangers tels que l’eau et repérer nos proies sur lesquelles nous devons nous jeter afin de les paralyser. Bien que l’objectif soit relativement simple sur papier, capturer une luciole n’est pas chose aisée. Si on s’approche d’elle trop lentement, cette dernière s’envole vers un autre point, un peu plus éloigné. Il faut donc que nous nous précipitions sur elle le plus rapidement possible ou, mieux encore, lui sauter dessus avant qu’elle ne s’enfuie. Pour y parvenir, il faut maitriser le saut qui fonctionne avec une jauge qui se remplit en laissant notre doigt enfoncé sur l’une des touches de la manette. Cela nécessite un peu de pratique, mais au bout de quelques minutes, nous sommes parvenus à les capturer toutes les trois, ce qui nous a ramené à la zone de base.

Nous avons ensuite voulu essayer la partie tactique, mais faute de temps, c’est le développeur qui nous a montré les possibilités. Dans ce mode, Les Fourmis se présentent comme un véritable RTS. Vous disposez d’une base et la gestion de ressources est primordiale pour faire évoluer notre armée et prendre le dessus sur nos adversaires. Bien que nous n’ayons pas pu réellement tester le jeu et faire une partie complète, l’ensemble nous a fait bonne impression, même si nous émettons quelques réserves concernant deux points bien précis : la maniabilité de l’ensemble qui ne s’avère pas simple et la partie technique du jeu qui, au cours de la démo, a crashé deux fois. On espère que cela sera résolu d’ici la sortie du jeu qui, rappelons-le, est censé atterrir sur nos machines dans le courant du mois de novembre.