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11.09.2024 à 16h31 par - Rédacteur en Chef

On a vu Eriksholm: The Stolen Dream, la surprise indé de la Gamescom

Looking for Erik

Même si les Future Games Show ne sont pas forcément les événements les plus intéressants à suivre, le Summer Showcase diffusé en juin dernier a été l'occasion de découvrir Eriksholm: The Stolen Dream, un titre plein de promesses et surtout très impressionnant techniquement venant d'un studio indépendant. Alors quand l'occasion de le voir d'un peu plus près s'est présentée, nous avons bien évidemment sauté sur l'occasion, avec un rendez-vous pris durant la Gamescom 2024 pour en apprendre un peu plus sur le jeu.

C’est en présence du directeur créatif du studio suédois River End Games que nous avons pu revoir Eriksholm: The Stolen Dream. Anders Hejdenberg est un vétéran de l’industrie qui est passé par l’immense studio DICE, et a eu l’occasion de travailler sur Battlefield 2: Modern Combat sorti sur la première Xbox, puis sur Xbox 360, respectivement en 2005 et 2006. Des projets de grande ampleur qui ont fini par le lasser, le poussant à se tourner vers des projets à taille plus humaine, ce qu’il a pu trouver avec River End Games qui affiche une quinzaine de développeurs à son actif. Le rachat du studio par Nordcurrent l’an passé n’a semble-t-il rien changé aux habitudes du studio, qui dispose ainsi d’une grande liberté créative.

Annoncé il y a quelques semaines seulement, Eriksholm: The Stolen Dream ne disposait pas d’une version jouable à Cologne, mais le studio de Göteborg avait préparé plusieurs petites séquences de gameplay que le développeur prenait plaisir à nous commenter. On découvre ainsi un peu de contexte, en suivant Hanna, une jeune femme qui vit avec son frère dans les quartiers pauvres d’Eriksholm. Le décor est planté et nous rappelle un peu les rues sales du Londres victorien, le bateau à vapeur en plus. La première phase de gameplay débute peu après le réveil de notre héroïne, qui s’était retrouvée inconsciente. Sans que l’on sache vraiment pourquoi, elle doit échapper à des policiers qui la pourchassent, le plus discrètement possible.

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On découvre alors un jeu porté sur l’infiltration, qui adopte des environnements en 3D isométrique qui laissent toutefois une certaine liberté de mouvements à Hanna avec la possibilité de bouger la caméra. Cette première séquence nous oblige à prendre la fuite alors que la jeune femme se retrouve dans un grenier. Les bruits des pas des policiers sont illustrés à l’écran pour mieux les distinguer dans cet endroit particulièrement sombre, tandis que leur attitude semble scriptée. Ainsi, un second policier ne tarde pas à frapper à la trappe du grenier, ce qui attire son collègue et offre à Hanna une fenêtre de distraction parfaite pour lui laisser le temps de fuir. Un premier moment un peu oppressant, qui laisse déjà entrevoir une vraie dimension cinématographique, dans sa tension, la réaction des protagonistes et son dénouement.

Anders Hejdenberg nous propose ensuite de nouvelles séquences, situées plus loin dans le jeu. Totalement démunie au début, Hanna va peu à peu étendre ses possibilités pour avancer. A commencer par la rencontre d’alliés que le joueur pourra également contrôler pour résoudre des situations qui vont gagner en profondeur. Hanna peut alors utiliser une sarbacane pour endormir un ennemi, tandis que Alva utilise un lance-pierre pour interagir avec l’environnement, et peut ainsi briser une ampoule et plonger Hanna dans l’ombre pour ne pas qu’elle soit repérée. Un troisième allié, qui ne nous a pas été montré durant cette présentation, sera également au programme, pour multiplier encore un peu plus les possibilités offertes par le jeu.

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De belles promesses côté gameplay, et encore plus concernant les cutscenes. Impressionnantes lors du premier trailer diffusée en juin dernier, de nouvelles séquences nous ont permis d’admirer une fois de plus toute la qualité apportée à l’animation des visages. Des passages vraiment bluffants qui tendent à se rapprocher de ce qui se fait du côté du cinéma. Les musiques semblent d’ailleurs très soignées et calées sur l’ambiance de chaque scène. A noter que le studio a utilisé l’Unreal Engine 5 pour développer Eriksholm: The Stolen Dream, un moteur qui semble avoir été utilisé avec beaucoup de justesse, pour un résultat comparable à ce qu’on a pu voir sur Clair Obscur: Expedition 33.

Ce qui en ressort de cette présentation, c’est que Eriksholm: The Stolen Dream figurait tout en haut de la liste des jeux indépendants que nous voulions absolument voir durant la Gamescom et nous n’avons pas du tout été déçu. Le titre de River End Games semble déjà impressionnant de justesse technique, et rien que l’expérience visuelle méritera le coup d’œil. Un atout qui pose tout de même un petit voile d’interrogations sur les mécaniques de gameplay, que l’on espère suffisamment variées et bien amenées pour définitivement entrainer le joueur avec lui. En développement depuis quatre ans environ, Eriksholm: The Stolen Dream devrait sortir en 2025.

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