De belles simulations à venir chez Aerosoft, dont Heavy Cargo: The Truck Simulator
On n'a pas fini de simuler
Heavy Cargo: The Truck Simulator
Attendu pour le mois prochain, nous avons donc commencé par voir à quoi ressemblait Heavy Cargo, tout en discutant avec deux développeurs allemands de Toxtronix Interactive. Un studio à qui on doit le décevant On the Road, un titre qui n’a pas su se hisser au niveau de la concurrence âpre du secteur du transport routier. Pour ce nouvel essai, les développeurs basés en Saxe ont décidé d’aller explorer un marché de niche en se concentrant uniquement sur les convois exceptionnels et le transport démesuré.
Comme souvent avec ce genre de productions, Heavy Cargo nous proposera une carte fictive inspirée du réseau allemand. Les développeurs nous promettent une map dense, mais qu’il sera surtout possible de parcourir dans son entièreté, même en dehors des axes routiers. Le jeu utilise le même moteur que Truck & Logistics Simulator, pour un résultat toutefois nettement plus poussé sur le plan technique. Le jeu bénéficie d’un cycle jour/nuit, de nombreux éléments sont destructibles et le reflet des flaques d’eau est convaincant. On a également pu constater un grand soin apporté à la modélisation des cabines.
Mais avant de monter dans le camion, notre mission débute par un repérage. En effet, avant d’envisager un transport volumineux, il vaut mieux s’assurer que la route empruntée ne nous mette pas en difficulté. En circulant à bord de notre camionnette, on repère ainsi des spots problématiques en les prenant en photo, et c’est seulement après avoir détecté tous les points sensibles que l’on peut réellement débuter notre livraison. Dans notre cas, c’est un virage serré couplé à une barrière de sécurité qui a été marqué. On prend ensuite le volant de notre camion mesurant quelques dizaines de mètres, façon convoi exceptionnel, jusqu’à s’arrêter à l’endroit en question. C’est à ce moment que le jeu nous fait basculer sur un autre personnage, chargé de dévisser la barrière de sécurité pour que notre camion puisse engager le virage sereinement. A la fin du parcours, le joueur est invité à manœuvrer une grue pour décharger sa cargaison.
Tout est ainsi fait pour apporter de la diversité dans le gameplay de ce Heavy Cargo: The Truck Simulator. En plus de vous mettre dans la peau d’un routier chargé de transporter des cargaisons particulièrement volumineuses, les développeurs ont souhaité intégrer d’autres tâches pour finalement constituer un ensemble plutôt cohérent de ce qu’on en a vu. Le studio promet une grande variété dans les missions proposées, et un outil de personnalisation du véhicule plutôt intéressant. Heavy Cargo: The Truck Simulator sortira le 8 octobre prochain sur consoles et PC.
Road Maintenance Simulator 2
Disponible depuis un peu plus de deux ans sur Xbox, Road Maintenance Simulator se prépare déjà à accueillir une suite. Les développeurs allemands Caipirinha Games ont donc à cœur de rendre une copie plus intéressante cette fois-ci, et c’est en compagnie du président du studio Joachim F. Meyer que nous avons pu avoir un premier avis sur cette nouvelle production. Bien conscients des nombreux défauts du premier épisode, les développeurs assurent avoir été à l’écoute de tous les commentaires négatifs autour de leur jeu, et ont ainsi logiquement revu leur copie.
Ce qui fonctionnait bien a également été conservé, avec notamment l’utilisation de l’Unreal Engine 5, pour un rendu franchement impressionnant. Alors que le genre nous a plutôt habitué à des moteurs capables de générer un effet comique, Road Maintenance Simulator 2 est très propre et s’attache à apporter un maximum de réalisme. En plus du cycle jour/nuit classique, le titre proposera un cycle saisonnier, ainsi qu’un grand nombre d’engins à piloter. Cabine de camion, bulldozer, compacteur… On retrouve la panoplie complète du premier épisode, et on y ajoute la machine de marquage routier. Joachim Meyer nous explique d’ailleurs qu’une grande liberté a été laissée dans l’utilisation de ce nouvel engin, avec la possibilité de tracer des lignes de manière «approximative» pour un résultat qui pourrait prêter à sourire.
Pour notre présentation, le développeur nous a expliqué qu’il était possible de lancer des missions «scénarisées», mais aussi de participer à des tournées libres. Cela signifie que vous pouvez parcourir la ville comme vous le souhaitez, pour intervenir à la volée sur un travail de maintenance. La carte semble assez classique avec un centre-ville, un petit périphérique et une autoroute extérieure. Dans notre cas, il fallait dégager un arbre qui s’est effondré sur la chaussée. Pour cela, on dispose des plots autour de la zone de travail, on allume la flèche d’avertissement de notre pickup, puis on s’en va mettre quelques coups de tronçonneuses dans notre arbre avant de déposer les rondins à l’arrière du pickup. C’est à la fois simple et efficace.
Plus de deux ans après la sortie du premier épisode, Road Maintenance Simulator pourrait donc bien connaitre le glow up le plus impressionnant dans l’univers des jeux de simulation. Si les développeurs ont véritablement compris ce qui n’allait pas avec le premier épisode, Road Maintenance Simulator 2 a le potentiel pour devenir un excellent jeu détente.
SubwaySim2
Le temps passe vite et il ne nous restait que quelques minutes pour découvrir SubwaySim 2. Une présentation précipitée qui a tout de même montré un retard assez hallucinant comparé aux deux autres titres au niveau de ses graphismes. C’est d’autant plus étonnant que le développeur présent nous a assuré que le titre tournait sous Unreal Engine 5. Pas disponible sur Xbox, le premier épisode ne proposait qu’un seul réseau avec Hambourg. En plus de découvrir cette ville du Nord de l’Allemagne, les joueurs console pourront également se lancer sur le réseau berlinois avec ce SubwaySim 2. Deux villes donc, mais beaucoup d’interrogations sur l’intérêt global du titre.
Car prendre les commandes d’un métro parait assez simple, avec la nécessité d’actionner un levier pour accélérer et pour freiner. Pour compenser, le studio Simuverse Interactive a tenté de soigner ce qui se passe autour. Ainsi, depuis le quai d’une station aérienne, on découvre qu’il y a un peu de vie dans la ville. Les lampadaires sont allumés, et des voitures circulent. Il est même possible de sortir du métro pour se promener parmi les passagers qui attendent de pouvoir monter dans leur rame. Mais cela parait encore bien peu, d’autant qu’on ne peut même pas aller contrôler les billets des passagers par exemple. On nous promet tout de même quelques missions scénarisées mais on reste tout de même assez dubitatifs pour le moment. SubwaySim 2 est prévu pour sortir au premier trimestre 2025.