On a joué à Monster Hunter Wilds, l’épisode qui fait les choses en grand
Toujours plus grand, plus dangereux et plus féroce
Si la démo débutait par la personnalisation rapide de notre personnage – on imagine d’ailleurs que ce sera plus complet et plus fourni dans la version définitive, c’est certainement l’introduction qui nous aura particulièrement scotché. En effet, on retrouve notre héros sur une barge qui traverse les sables. Une balade sous un soleil de plomb qui est interrompue lorsque les voyageurs qui nous accompagnent distinguent au loin une personne en difficulté qui est pourchassée par des monstres. Sans demander notre reste, nous sautons sur le «raptor» qui se trouve au pied de notre embarcation et nous voilà directement plongé au cœur de l’action. Nous prenons donc les commandes de notre monture et devons éviter les obstacles et monstres qui se dressent sur notre chemin. Cette introduction est rythmée et remplie d’actions. Une première approche novatrice pour la série qui avait tendance à débuter calmement et posément. Dans Wilds, on n’a pas le temps de niaiser, et ça nous plait ! D’autant plus que techniquement, le titre en impose pas mal. Imparfaite pour le moment en raison d’un build probablement loin d’être achevé, la démo s’est avérée solide, notamment en ce qui concerne la fluidité du jeu. Un jeu qui nous a d’ailleurs fait rêver au cours de nos deux chasses.
La première d’entre elle débute juste après l’introduction et elle s’apparente au tutoriel du jeu. On discute donc avec le PNJ qui nous accompagne qui nous indique qu’il faut aller chasser une première créature. Sans trainer et avant d’enfourcher notre monture – le raptor, encore et toujours – nous sélectionnons l’arme que nous allons utiliser. Comme de coutume, une dizaine de possibilités s’offre à nous et nous jetons notre dévolu sur un épée longue. Un classique d’une efficacité redoutable. En terrain dangereux, il vaut mieux jouer la carte de la sécurité, après tout. C’est d’ailleurs à ce moment-là que le jeu nous indique qu’il est désormais possible d’emporter avec nous un deuxième set d’armes qui sera placé sur notre monture. Une excellente nouvelle puisque cela offre davantage de flexibilité au gameplay. Pour ce second équipement, nous décidons de prendre un arc, histoire de pouvoir garder nos distances avec la créature qu’il faut chasser.
La créature, justement, parlons-en. Pour arriver jusqu’à elle, deux possibilités s’offrent à nous. Soit on prend le contrôle de notre monture, soit on la lance en mode « automatique » afin qu’elle nous guide jusqu’à destination. Notre voyage – court – nous permet de glaner quelques objets / matériaux depuis notre bestiole. En quelques secondes, nous parvenons donc près de notre proie que nous attaquons séance tenante. Si le combat s’avère assez classique dans sa forme pour un jeu Monster Hunter (esquive, attaque dès qu’il y a une ouverture, fuite de la créature…), la grande nouveauté vient du fait qu’il est possible de lui infliger des blessures ciblées. Ces dernières sont apparentes, ce qui nous offre l’opportunité de les frapper et d’infliger des dégâts supplémentaires au monstre. Cela demande de gérer son timing, bien sûr, mais aussi et surtout de trouver l’ouverture pour s’y engouffrer. Cette occasion à saisir est aussi le bon moment pour utiliser la frappe concentrée qui inflige de lourds dégâts et qui, en cas de succès, peut faire vaciller la créature. Un avantage considérable qu’il ne faut absolument pas négliger, mais qui nécessite un peu de pratique. Comme souvent dans Monster Hunter…
La seconde chasse quant à elle s’est avérée plus compliquée, mais également plus impressionnante. Pour les bienfaits de la démo, nous sommes donc projetés un peu plus loin dans le jeu, dans l’une des grandes zones ouvertes de cet épisode. Une zone qui, en l’espace de quelques instants, nous a émerveillé. La raison ? Elle regorge de vie ! Peu importe où l’on tourne notre caméra, il y a des créatures qui s’y trouvent. C’est beau, vivant, massif et cela nous transporte dans l’univers de Monster Hunter comme jamais auparavant. Sur le dos de notre monture, on se promène donc et on s’aide de la carte pour repérer le territoire de notre proie qui, cette fois-ci, n’est pas seule. Heureusement, pour nous aider, il est possible, dans cet épisode, de faire appel à des mercenaires, l’équivalent des joueurs qui partagent votre partie en coopération. Gérés par l’IA, ces alliés se sont montrés immédiatement précieux. Bien qu’ils soient difficiles de percevoir leur intérêt au niveau des dégâts infligés, ils parviennent à attirer l’attention du monstre que l’on chasse, ce qui nous facilite grandement la vie. Et rien que pour ça et grâce à cela, le jeu devrait être plus abordable. Bref, on attire rapidement les deux créatures qui accompagnent celle que l’on doit abattre afin de l’isoler. Le combat qui s’ensuit est alors aussi long que palpitant. Les courses poursuite à dos de monture pour la rattraper sont rapides et nerveuses et la chasse se montre franchement impressionnante. Nous déployons le maximum de nos compétences pour terrasser la créature, ce que nous parvenons à faire au bout de quelques longues minutes haletantes. Comme dirait l’un des journalistes qui se trouvait à nos côtés : « C’est franchement intense !
Vous l’aurez donc compris, ce premier contact avec Monster Hunter Wilds s’est avéré plus que rassurant. Le titre de Capcom semble tenir en main toutes les cartes pour devenir l’un des épisodes les plus impressionnants de la saga : une histoire plus dense, des environnements plus grands et plus vivants, des créatures toujours plus impressionnantes et de nouvelles mécaniques de gameplay pertinentes qui pourront faciliter la vie des néophytes. Il ne nous reste plus qu’à préparer nos armes et attendre patiemment une date de sortie ferme pour ce jeu qui, pour le moment, est attendu en 2025 sur Xbox Series X|S.
