On a joué à Endurance et Tie-Break, les jeux (set et match) de sport de Nacon
Petite balle et gros moteur
Endurance Motorsport Series
On a profité de notre passage sur le stand de Nacon pour faire nos premiers tours de circuit sur Endurance Motorsport Series. Cette nouvelle sortie attendue pour 2025 nous plongera dans l’univers du sport mécanique automobile. Développé sur le KT Engine, moteur spécialisé dans la simulation de KT Racing (ex-Kylotoon), déjà à la base des jeux WRC 5 à 10, Endurance nous emmènera sur certains des plus beaux circuits du monde pour des courses d’Hypercars, LMP2 ou encore GT. En se lançant sur un secteur dans lequel naviguent les géants Forza Motorsport et Gran Turismo pour ne citer qu’eux, Nacon prend un pari risqué mais qui pourrait s’avérer payant.
Ce jeu nous propulse dans une simulation de conduite, et plus particulièrement dans le milieu des courses d’endurance. Dans Endurance Motorsport Series, nous avons la possibilité d’incarner le pilote au volant de la voiture mais nous pouvons aussi changer de position pendant la course et se mettre dans la peau des ingénieurs dans le pit. Le rôle de ces derniers est d’analyser les conditions de course (météo, incidents, usure des pneus, niveau d’essence, changement de pilotes dans les voitures , …) pour adapter la stratégie pour les pilotes. Un rôle de l’ombre, certes, mais qui aura un impact important sur le déroulement des courses et sur les consignes données aux pilotes. La particularité d’Endurance est que l’on n’incarne pas un pilote dans une voiture mais plutôt une véritable équipe. En effet, notre team est engagée dans trois catégories différentes (sur le même circuit) et il est donc possible de passer d’une course Hypercar à une GT en un clic. Il faudra donc régulièrement passer par le rôle de l’ingénieur pour s’assurer du bon déroulement de la course pour nos trois voitures engagées sur la piste.
Parlant des circuits, les équipes de KT Racing ont insisté sur le fait que de nombreux circuits avaient été reproduits à l’identique dans Endurance. C’est la raison pour laquelle nous retrouverons notamment le circuit de Monza, celui du Mans pour ses 24h, celui d’’Indianapolis mais aussi quelques circuits originaux. On a pu ressentir la volonté de faire les choses correctement du côté de chez Nacon pour cette nouvelle licence. Pour notre première prise en main, nous avons eu la chance de tester pour la première fois le Revosim Pure, le projet de volant de course de Nacon. Cette première expérience sur circuit s’est passée au volant d’une Porsche 911 GT3, pour 13 minutes de course. N’étant pas des habitués des jeux de simulation, les premiers tours ont été quelque peu laborieux… mais nous avons vite pris la main des commandes et tout s’est bien passé. Le jeu semble fluide, bien qu’il ne s’agissait que d’une pre-alpha.
Après quelques tours, nous changeons de rôle pour passer d’une côté du pit. Notre rôle d’ingénieur nous attendait et nous arrivons face à un écran où plusieurs données s’affichaient : les conditions météo, essentielles pour les pneus à privilégier, le classement des pilotes sur la piste ou encore le déroulement de la course et l’état du circuit. Ces 13 minutes de course sont passées à la vitesse de l’éclair et il a déjà fallu quitter notre volant. Bien que le test ait été court, et comme dit plus haut : ce n’était qu’une pre-alpha, le rendu est plutôt rassurant sur la direction que KT Racing prend avec Endurance Motorsport Series. Les sensations de jeu étaient satisfaisantes et réalistes. Que du positif ! On attendra 2025 pour sa sortie officielle.
Tie Break
Sorti depuis le 22 août, nous avons testé Tie Break le jour-même de sa sortie sur le stand de Nacon à la Gamescom. Ce sont les développeurs australiens de Big Ant Studios, à qui l’on doit AO Tennis 2 et Tennis World Tour 2 en 2020, nous proposent cette nouvelle simulation de tennis. Sorti avec l’espoir de venir concurrencer Top Spin 2K25, le jeu de chez 2K Games disponible depuis avril dernier, et arrivé sur le marché avec l’étiquette du jeu officiel de l’ATP et la WTA, les espérances étaient hautes pour Tie Break. Ce partenariat avec les circuits de tennis masculins et féminins permet au jeu d’offrir plus de 90 tournois officiels du calendrier : des tournois 1000, 500 et 250 ainsi que les Nitto ATP Finals et les WTA Finals Riyadh, les compétitions officielles où s’affrontent les huit meilleurs joueurs de l’année. On peut malgré cela regretter l’absence des quatre tournois du Grand Chelem : l’Australian Open, Roland Garros, Wimbledon et l’US Open, qui sont remplacés par des versions alternatives.
Autre gros point fort de Tie Break, c’est la présence de plus de 120 joueurs du circuit, avec une parité homme / femme respectée. On y retrouve les grands noms du monde du tennis comme Roger Federer, Novak Djokovic, Carlos Alcaraz ou encore Coco Gauff, Iga Swiatek et Aryna Sabalenka. Chaque joueur a été étudié pour sa technique, ses mouvements authentiques et déplacements ainsi que ses célébrations. Les styles de jeu ont également été étudiés et Rafaël Nadal n’adoptera pas les mêmes stratégies sur terre battue que sur gazon. Le mode carrière semble être l’option phare de ce jeu avec la possibilité de créer notre propre personnage ou d’incarner un joueur du circuit WTA ou ATP. Tie Break offre aussi l’opportunité de mettre en place notre propre tournoi pour y affronter nos amis, que ce soit en local ou en ligne. Les options de jeu sont donc nombreuses pour passer un bon moment sur le jeu !
Match du jour : Rafaël Nadal (Xbox-Mag) – Novak Djokovic (Développeur). Terre Battue. France. C’est la confrontation que nous avons choisie pour notre test lors de la Gamescom. Les premiers pas sur le court sont timides et les déplacements sont parfois imprécis, trop séquencés. Nous perdons assez rapidement notre premier jeu de retour de service. Les rôles changent, nous sommes maintenant au service. Trois options s’offrent à nous : un service lifté assuré, un service slicé et coupé ou un puissant mais risqué. Nous apprenons rapidement à prendre en main la raquette et maitrisons rapidement notre sujet. Les mécaniques de jeu sont, toutefois, assez simples à enregistrer et nous remportons la partie. Jeu, set et match ! Les mécaniques de jeu n’offrent rien de spectaculaire en comparaison avec les autres simulations de tennis déjà sorties mais les sensations sont globalement bonnes, à l’exception des déplacements qui semblent aléatoires de temps à autre. L’expérience a été globalement plutôt positive.