On a joué à Kingdom Come Deliverance II, la suite des aventures d’Henry de Skalice
Une suite qui place la barre haut ?
Avant de passer à la partie test du jeu, les développeurs ont voulu revenir sur sa conception et sur ses caractéristiques principales. Warhorse Studios s’est basé sur trois piliers principaux pour leur nouveau jeu : faire un jeu médiéval authentique, un drame historique épique et un action-RPG immersif dans un monde ouvert. Une fois ces principes actés, il n’y avait plus qu’à lancer le processus de création de la suite des aventures de Henry. L’idée principale a été d’améliorer et de faire évoluer tout ce qui a fonctionné dans le premier épisode : une carte plus grande , plus de contenu, des combats améliorés et encore plus réalistes, … Bref, la volonté a vraiment été de mettre les petits plats dans les grands pour proposer un jeu abouti et concret.
En ce qui concerne le jeu en lui-même, KCD2 reprend l’aventure là où elle s’était arrêtée après le premier opus. L’action se passe toujours dans le Royaume de Bohême, partie de la République Tchèque actuelle, au début du XVème siècle. Alors que le royaume est en proie au chaos, subissant les attaques de pilleurs envahisseurs, nous incarnons de nouveau Henry de Skalice, un fils de forgeron qui s’est émancipé de son rôle en voulant se venger de sa famille assassinée par les envahisseurs.
Les présentations faites, il était temps de passer au vif du sujet avec nos premiers pas sur le jeu. Dans ce monde médiéval, nous sommes dans ce qui semble être une ville mineure où notre héros se voit abordé par un auto-proclamé maitre d’armes allemand. Bien que plusieurs choix s’offraient à nous, comme fuir ou rester silencieux, le développeur du jeu nous a gracieusement demandé de choisir l’option de la bagarre. Nous voilà donc embarqué, sans attendre, dans notre premier combat d’épées face à cet adversaire. Après quelques techniques de combat intéressantes, à choisir le bon timing pour bloquer les attaques adversaires ou essayer d’atteindre notre adversaire à l’aide de notre arme, notre duel est perturbé par l’arrivée de la guilde locale de maîtres d’épées.
Cette intervention lance une série de dialogues entre les personnages lors de laquelle nous avons plusieurs possibilités de réponses, chaque réponse donnée ayant un impact sur la suite de l’aventure. Après avoir pris la défense de notre adversaire du moment face à la guilde, nous retrouvons ce dernier un petit peu plus tard dans un pub local. C’est ici que nous recevons une nouvelle mission du maitre d’armes : voler l’épée sacrée de la guilde se trouvant dans un bâtiment de la ville. Etant d’humeur vagabonde, nous acceptons sans broncher cette nouvelle mission qui nous est confiée.
Après avoir découvert les mécaniques de combat, nous apprécions maintenant les bâtiments de la ville, à la recherche de l’épée . Le travail fourni pour rendre les décors réalistes et fidèles à ce qui se faisait au XVème siècle est épatant et le rendu est plus que satisfaisant. Notre escapade se poursuit et nous arrivons au pied du bâtiment que nous devons pénétrer. A cet endroit, la porte est verrouillée et il faut résoudre un sorte de puzzle, avec une épingle à déplacer dans la serrure, pour ouvrir la voie. Malheureusement, faire cette action en pleine journée, face à un garde, n’était pas la meilleure des idées et nous avons été stoppés dans notre tentative, puis emprisonné.
Deuxième essai avec plus de concentration : nous payons le garde pour être libéré et répartons à la conquête de l’épée. Nous passons quelques heures du jeu pour attendre la nuit tombée et repassons à l’action. Dans l’obscurité, nous nous frayons un chemin jusqu’à l’objet recherché et réussissons notre mission, en déjouant la vigilance des gardes. Mission réussie !
L’heure de test étant passée à une vitesse folle, et après avoir pris énormément de plaisir lors de ce test, il était déjà temps de lui dire au revoir pour mieux le retrouver à la mi-février. Cette première expérience s’est montrée très convaincante et il n’y a nul doute que la sortie sera très attendue par les fans de la série. Avec un temps de jeu qui a été doublé par rapport au premier opus, plus de 100h de jeu, quêtes secondaires comprises, il y aura de quoi faire dans l’open world que nous promet KCD2. Le rendez-vous est pris.
