1st Look

29.10.2024 à 12h14 par

On a joué à Flint: Treasure of Oblivion, quand la piraterie se la joue tactique

De Saint-Malo aux Caraïbes

Notre passage sur le stand de Microids semblait être une évidence pour nous lors de la Gamescom 2024. Comme chaque année, de nombreux jeux étaient présentés sur leur stand et nous avons pris le temps d'examiner ce qu’ils avaient en stock. Cela a été l’occasion pour nous de voir une nouvelle franchise, qui s'éloigne un peu du reste du catalogue de l'éditeur français et nommé Flint: Treasure of Oblivion.

Flint: Treasure of Oblivion est un jeu développé par le studio français Savage Level, qui nous envoie dans l’univers de la piraterie, et qui désormais prévu pour le 14 novembre après un petit report d’un mois. Il s’agit d’un RPG tactique qui se déroule aux alentours des XVIIème et XVIIIème siècle et qui nous met dans la peau du Capitaine Flint, à la recherche d’un trésor perdu. Premier fait intéressant qui tranche avec les autres jeux de pirates, notre aventurier va parcourir différents biomes, allant de Saint-Malo à l’Amérique Centrale, dans des décors qui devraient bien nous dépayser, notamment grâce à Unreal Engine 5 qui a été utilisé pour ce projet. Pour son aventure, le capitaine Flint devra également veiller à forger un équipage fidèle et solide pour affronter ses ennemis les plus coriaces. En effet, chaque personnage possède des compétences améliorables qui ne seront pas négligeables lors de nos affrontements.

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Dans Flint: Treasure of Oblivion, l’accent a été mis sur la narration. Pour dynamiser cette partie du jeu qui peut parfois sembler barbante pour les joueurs, les développeurs ont décidé de mettre en évidence l’histoire du jeu et les dialogues entre les personnages sous forme de planches de bande dessinée. Ces dernières ont été imaginées par Fabrice Duret, déjà illustrateur de la BD Methraton, aidé par le coloriste Bruno Tatti. Un travail colossal puisque, lors la Gamescom, des personnes de chez Microids nous ont confié que le volume des dessins correspondait à environ 7/8 albums de BD.

C’est donc à Cologne que nous avons pu prendre en main le Capitaine James Flint. Ce dernier, perdu en mer et affamé, est accompagné de son fidèle partenaire d’aventures, le dénommé Billy Bones. Après une longue période passée sur l’eau, Flint commence à perdre la raison et décide de s’en prendre à Billy et essaye de lui manger la jambe. Ce premier événement de l’histoire nous permet de prendre en main le système de déplacements par case, au tour par tour, avec deux actions possibles par tour. Un dé est également lancé lors de chaque tour, ce qui conditionne la validation (ou pas) de certaines actions.

Après avoir poursuivi notre compagnon d’aventures sur notre navire, nous sommes recueillis par un autre bateau qui nous prend pour des pirates et nous envoie directement à la prison de St-Malo. Sur place, nous visitons le lieu afin de trouver notre porte de sortie pour notre évasion. Notre séjour au pénitencier nous permet de dialoguer avec d’autres codétenus et de profiter des plaisirs du système de dialogues sous forme de BD, qui semble assez convaincant pour les amateurs du genre. Après avoir fait le tour de la zone, nous nous échappons enfin de cette zone.

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Une fois la mission évasion terminée, le capitaine Flint part pour de nouvelles missions, toujours en compagnie de Billy. Leurs aventures se poursuivent avec les premiers adversaires que nous devons affronter. Grâce à nos deux actions par tour et par personnage, nous avons la possibilité de nous déplacer sur les cases de la zone de combat et d’attaquer nos ennemis. La verticalité peut avoir un impact sur nos combats avec la possibilité de sauter sur un adversaire qui se situe à un niveau inférieur pour lui asséner un coup important. Les éléments du décor, eux aussi, peuvent être utilisés comme armes lors des combats. Nos ennemis au sol, il était temps pour nous de mettre fin à notre test.

Malgré un test court, mais intense, Flint: Treasure of Oblivion semble offrir de belles perspectives. Malgré un côté très tranché entre le gameplay très brut et sauvage et des planches de BD qui apportent de la légèreté, le combo fonctionne bien et est plaisant. Nous n’avons aperçu qu’une petite partie de la vaste aventure de Flint, avec des affrontements qui pourraient aller jusqu’à une trentaine de personnages dans la zone de combat, mais nous sommes convaincus qu’il faudra lui donner sa chance, en particulier pour les amateurs des jeux de rôle.

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