Test du casque Corsair Virtuoso Max, un appareil polyvalent et lumineux
Le virtuose du son pour nos oreilles
On dit souvent que la première impression est importante et dans le cas du casque Corsair Virtuoso Max, cette dernière est tout simplement massive. La boite dans laquelle est fournie l’appareil est impressionnante. On retrouve d’ailleurs dessus toute une série d’informations plus ou moins commerciales, mais ce que l’on retiendra, c’est que la version testée est celle prévue pour les consoles Xbox. Cela ne veut pas dire que le casque ne peut pas être employé sur d’autres machines, au contraire, mais qu’il est spécialement conçu pour les Xbox. Bref, on ouvre doucement cette boite et on découvre une première bonne surprise : le casque est fourni dans un étui qui, lui aussi, est de taille imposante. Cette protection nous offre l’opportunité de promener notre casque ou tout simplement de le protéger pour éviter de l’abimer, de le griffer. On sait y mettre tout ce qu’il faut : câble de rechargement et micro. C’est pratique, bien que légèrement encombrant.
Vous l’aurez donc compris, le casque est fourni avec des accessoires classiques : un câble USB C pour le recharger, un dongle à brancher sur notre console et le micro détachable. Le fait que ce dernier soit amovible est relativement intéressant dans la mesure où il est possible d’employer le Virtuoso Max comme un casque audio classique, connecté à notre Smartphone en Bluetooth, ce qui lui permet de faire moins « gamer », moins « geek ». Cette polyvalence est forcément la bienvenue, d’autant plus que le branchement est simple et devrait résister à l’usure du temps, à priori. Du côté du dongle, Corsair nous propose un fonctionnement des plus classiques et efficaces : on branche le petit appareil sur l’un des ports USB de la console et c’est parti. Seul petit point dommageable : il n’y en a qu’un seul dans la boite, ce qui signifie qu’il faut impérativement le déplacer vers une autre machine si on veut utiliser le casque sur une autre console. Rien de bien grave, mais quand on a pris l’habitude d’en avoir deux comme sur le Turtle Beach Stealth 7 Gen 3, c’est un petit retour en arrière.
Passons désormais au casque à proprement parlé. Lourd en main, l’appareil est indéniablement constitué de matériaux d’excellentes qualités. Le cuir qui se trouve sur l’arceau est de bonne qualité, tandis que l’aluminium qui entoure les écouteurs fait son effet immédiatement. La mousse qui vient entourer nos oreilles quant à elle semble suffisamment solide pour résister à l’usure du temps, contrairement à notre casque Xbox qui aura souffert des nombreuses heures d’utilisation et qui se sera détérioré bien plus vite que ce que l’on espérait. En termes d’utilisation, le Virtuoso Max se pare de plusieurs boutons ou entrées : deux ports USB-C (un pour la recharge et un pour le micro), un bouton d’allumage, un autre pour activer la réduction active de bruit et un autre pour lancer ou mettre en pause la musique qui passe. Et c’est tout. Pour le reste, les oreillettes sont équipées de deux molettes, à l’instar du casque Xbox, qui nous permettent d’ajuster le volume et de modifier l’équilibre entre le son du jeu et la voix des autres joueurs. Un système que l’on trouve toujours très efficace et qui fait mouche immédiatement.
En pratique, une fois le dongle connecté, on appuie donc sur le bouton d’allumage et le casque se connecte immédiatement à notre machine. Tout du moins sur PlayStation. Car c’est là chose étrange : la connexion à une Xbox nécessite une petite manipulation qui n’est pas clairement explicitée (surtout que l’on n’a pas de manuel écrit et que celui fourni par le QR Code ne correspond pas au casque version Xbox). Pour que le lien se fasse entre notre Series X et le Virtuoso Max, il faut appuyer deux fois sur le petit bouton rond, sans quoi les deux appareils ne se lieront pas. Un procédé simple, mais qui n’est pas évident. Sur PlayStation, l’installation est plus intuitive, plus évidente, ce qui est assez paradoxal pour un accessoire estampillé Xbox. Bref, une fois que l’on a pris conscience de cela, on peut désormais employer son casque sans aucune difficulté, ce qui nous permet d’apprécier toutes l’expérience sonore proposée par ce dernier. Le son est excellent et la spatialisation est de très bonne qualité. Nous avons fait le test sur deux FPS, Overwatch 2 et Call of Duty Black Ops 6, et dans les deux cas on identifie sans aucune difficulté la provenance des sons grâce à une spatialisation de qualité.
L’équilibre est sans doute d’ailleurs le mot le plus adéquat quand on parle du Virtuoso Max. Les basses sont bel et bien présentes et nous font vibrer, sans pour autant saturer et nous donner l’impression d’être trop lourdes. Les dialogues sont clairs et sont parfaitement intelligibles, sans être masqués par les bruits environnants ou par la musique. La configuration de base du casque se montre solide et dynamique, ce qui devrait ravir la plupart des joueurs. Et si vous faites parties de ceux et celles qui souhaitent modifier le profil de son dispensé par l’appareil, sachez qu’il est possible de le faire en passant par l’application. Cette dernière peut être installée sur PC et il suffit alors de connecter son casque grâce au cable USB pour modifier le spectre sonore proposé ou encore les LED. C’est d’ailleurs là un des éléments les plus sympathiques du casque, la possibilité de modifier les LED qui s’affichent sur nos écouteurs et qui donnent au casque une allure franchement belle. On apprécie d’autant plus que cela ne nuit jamais à notre expérience d’utilisation et de jeu. La lumière n’est pas imposante, et ne se reflète pas sur l’écran auquel on fait face. C’est évidemment un gadget, mais comme souvent, cela fait partie de ces petites choses qui font que l’on apprécie un peu plus un appareil.
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Terminons notre tour d’horizon par l’usage au quotidien du casque. Nous avons eu l’occasion de l’employer pendant un long mois, ce qui nous permet d’avoir un avis assez étoffé sur l’appareil. Et si la partie sonore et l’usage sont sur un sans-faute, on regrette simplement le confort de la partie supérieure. En effet, la mousse qui se trouve sous l’arceau, bien qu’épaisse et confortable au toucher, ne semble pas suffisante. On se retrouve, au bout d’une longue session de jeu, avec l’impression d’avoir un poids qui serre le sommet du crane. C’est dommage, mais cela ne devrait concerner que ceux et celles qui passeront de nombreuses heures de suite devant leur écran.
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Le Corsair Virtuoso Max est un casque d’excellente facture à destination des Xbox. L’accessoire est livré dans une housse de protection et profite d’une finition exemplaire. Son utilisation est simple et efficace (une fois que l’on a compris comment le connecter à une Xbox) et la partie sonore est solide, pour ne pas dire impeccable. Seul le confort de l’arceau, en cas de longue session de jeu, et le fait que l’on n’ait qu’un unique dongle viennent ternir un tableau qui est assurément extrêmement positif.