Notre avis sur la manette Gamesir G7 Pro pour Xbox (filaire), PC et mobiles (sans-fil)
Yes Sir ?

A première vue, cette Gamesir G7 Pro ne se démarque pas fondamentalement de ses prédécesseurs. A commencer par son emballage qui, une fois ouvert, laisse entrevoir une manette bien calée et un support qui fait office de chargeur. Le tout est conditionné soigneusement, et avec des matériaux écoresponsables qui plus est. En soulevant la manette et son support, on trouve également deux boutons multidirectionnels (BMD) supplémentaires, ainsi qu’un câble de 3 mètres, deux stickers et un abonnement d’un mois au Xbox Game Pass Ultimate, à réserver aux nouveaux abonnés. Sur le site officiel de Gamesir, l‘accessoire est affichée à 99,99€ et existe en deux coloris avec d’un côté la Mech White (banche et grise) et de l’autre côté la Shadow Ember (noire avec quelques teintes rouges). Un choix appréciable, et qui tranche déjà avec les précédents modèles de G7 qui n’existaient qu’en blanc.
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En revanche, c’est déjà beaucoup plus convenu au niveau de la forme de l’accessoire. Sans grande surprise, cette G7 Pro s’inspire de la manette Xbox standard, avec notamment des sticks asymétriques. Tous les boutons de façade sont à leur place, hormis les boutons back et menu qui sont situés un peu plus haut, de part et d’autre du bouton Xbox. Cela ne change pratiquement rien une fois en jeu puisque ceux-ci sont généralement utilisés avec parcimonie. On retrouve bien évidemment les quatre gâchettes habituelles, auxquelles on ajoute deux petits boutons rigides supplémentaires situés à l’extrémité des index. On trouve également deux petites palettes à l’arrière, avec la possibilité de les bloquer si vous n’en avez pas l’utilité et que vous avez peur d’appuyer dessus par inadvertance en plein jeu.
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Côté fiabilité et confort en jeu, Gamesir a choisi de mettre les petits plats dans les grands. Connu pour avoir démocratisé les sticks à effet Hall, cette G7 Pro va plus loin encore en utilisant la technologie Mag-Res TMR, pour une proposition à la fois anti-drift et réactive. L’accessoiriste augmente ainsi la précision, sans toucher à la fiabilité, et les joueurs en quête d’efficacité n’y verront ainsi aucun compromis à faire, une première pour la marque. Pour leur part, les principaux boutons sont cliquables (ABXY et BMD) ce qui offre là encore une réactivité accrue. Autre argument de poids, les gâchettes arrières bénéficient de la technologie de l’effet Hall, et cela se traduit par un retour plus souple, tout en éliminant d’éventuels problèmes d’usure, avec la possibilité de les bloquer à mi-distance pour gagner en rapidité d’exécution. De leur côté, les gâchettes hautes RB et LB sont tout à fait correctes, aussi bien en termes de solidité que de confort, ce qui est loin d’être toujours le cas pour ce type de manettes.
Comme c’est souvent le cas avec cette gamme de manettes, la G7 Pro se connecte avec les consoles Xbox (One et Series X|S) en filaire uniquement et présente, de fait, moins d’intérêt pour un joueur qui ne l’utilisera que sur sa machine de salon. En revanche, il est tout à fait possible de se connecter à un mobile, une tablette et même un PC en mode sans-fil. Pour les premiers cités on passe simplement par une connexion Bluetooth, et cela avec une grande facilité puisque le smartphone reconnait instantanément la manette et il est alors très simple de les associer en passant par la liste des accessoires à appairer. Pour les joueurs PC, il faut en revanche passer par le dongle fourni avec la manette, à brancher sur un port USB-A, avec très peu de temps de latence constatée. Un accessoire polyvalent donc, avec la nécessité toutefois de déplacer un petit curseur mécanique situé à l’arrière de la manette pour le faire correspondre au type de connexion utilisée.
Si vous avez connu les précédents modèles de G7, sachez qu’il est toujours possible de retirer la coque de la face avant, qui est fixée avec un système d’aimants. Si cela pourrait vous permettre de personnaliser votre manette sans risquer de tacher les boutons ou les sticks, cela permet surtout de changer de BMD en toute simplicité sans risquer de le voir se décrocher en plein jeu. A noter également que ce n’est pas l’entièreté de la façade avant qui est détachable puisque les branches font entièrement partie de la coque cette fois-ci, ce qui leur permet d’avoir un revêtement agrippant qui les englobe totalement, et pas seulement sur l’arrière comme c’était le cas sur les précédents modèles. Pas de revêtement en caoutchouc pour les sticks, mais du plastique lisse, au contour texturé pour une bonne prise en main. Côté vibrations, les moteurs ne sont pas trop agressifs, et font plutôt bien le job sans toutefois apporter de sensations aussi fines que sur des modèles plus haut de gamme.
Pour tout ce qui concerne la configuration de la manette, le joueur doit passer par l’application Gamesir Nexus 2.0, qui est disponible à la fois sur Xbox et sur PC. A partir de ce hub, l’accessoire est automatiquement reconnu et il devient alors possible d’apporter quelques modifications assez classiques, mais de manière très précise. Définir les zones mortes des sticks et des gâchettes, remapper l’ensemble des touches (mais sans pouvoir leur attribuer de combinaisons) ou encore régler la force des vibrations, l’essentiel y est. On peut également définir jusqu’à quatre profils au cas où la manette passerait d’une main à l’autre. Si vous branchez un casque grâce à l’entrée jack 3.5mm de la manette, vous pouvez également en contrôler le volume (du jeu, du groupe d’amis et le mélange des deux) grâce au bouton M situé en bas de la manette et au BMD. Une fonction courante désormais, mais appréciable néanmoins, à laquelle s’ajoute un bouton «mute» qui est également présent près de la prise jack de la manette.
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Année après année, Gamesir parvient à entretenir sa gamme de manettes G7 en lui apportant de petites améliorations appréciables. Avec cette G7 Pro, ce sont avant tout les joueurs PC et mobile qui devraient être conquis avec la possibilité de jouer en sans-fil, notamment grâce à une connexion Bluetooth, tandis que les joueurs Xbox devront se contenter du traditionnel câble de 3 mètres. C’est d’autant plus dommage que ce nouveau modèle possède plusieurs atouts, à commencer par la présence de sticks qui bénéficient de la technologie TMR et de gâchettes à effet Hall, ce qui devraient logiquement lui offrir une durabilité étendue par rapport aux autres manettes du marché.