On a joué à Borderlands 4, l’épisode du renouveau ?
Retour aux sources salvateur

C’est au cours de la Gamescom que nous avons eu l’occasion d’assister à une présentation de Borderlands 4, avant de pouvoir prendre en main le jeu au travers d’une démo. Cette présentation, réalisée par deux développeurs, était axée sur les changements et les modifications apportées à ce quatrième opus. Immédiatement, on a senti que la volonté du studio était de répondre aux attentes des joueurs. Du coup, au-delà du changement de moteur (Unreal Engine 5), les développeurs ont insisté sur le changement d’environnement (nouvelle planète) et de ton. L’humour sera toujours présent, mais il devrait être un peu plus relevé. Le gameplay quant à lui a été profondément modifié et Borderlands entre enfin dans une nouvelle ère puisqu’il est désormais possible d’utiliser un dash, de faire un double saut, de grimper voire même de nager. Des mouvements basiques – tout du moins pour certains jeux – qui étaient inexistants dans les opus précédents et qui devraient vraisemblablement dynamiser considérablement les affrontements. C’est en tout cas la promesse qui nous était faite et que nous avons voulu vérifier en lançant la démo.
Cette démo prenait deux formes et nous n’avions le temps que pour l’une des deux possibilités. Soit nous prenions un personnage de niveau 5 et nous explorions un peu l’univers, soit nous chargions la partie d’un chasseur niveau 20 qui se trouvait dans une « arène » et où il fallait enchainer les combats. Nous avons suivi les conseils des développeurs qui nous proposaient de charger la seconde afin de se faire une idée du gameplay. Nous avons donc sélectionné l’exo-soldat (l’un des quatre chasseurs de l’arche) et nous sommes directement partis tester notre équipement et la dynamique de jeu.
Avant de se lancer dans l’arène, nous sommes allés voir à quoi ressemblaient les menus du jeu. L’interface de cet épisode semble fluide, intuitive et relativement claire. Deux aspects nous ont particulièrement intéressés : l’inventaire où il est possible de sélectionner les armes à employer et l’arbre de compétences qui nous permet de personnaliser les aptitudes mises à notre disposition. Comme nous étions limités dans le temps, nous n’avons pas pris le temps de tout lire, mais on a pu constater que plusieurs possibilités s’offraient à nous. On perçoit rapidement qu’il y a une synergie à créer entre les passifs et la compétence active sélectionnée afin d’optimiser nos dégâts. Évidemment, nous n’avons touché à rien, nous contentant « simplement » du build créé pour l’occasion : l’utilisation de deux tourelles automatiques. Du côté des armes, par contre, nous disposions de quatre emplacements qui étaient comblés par un pistolet, une arme automatique, un fusil à pompe et un sniper. Chaque arme dispose de ses spécificités et aucune d’entre elle n’agit de manière classique. Le pompe envoie une énorme balle verte, tandis que l’arme automatique doit être chargée (en maintenant la gâchette) afin de pouvoir tirer. Deux modes de tir sont disponibles pour chacune d’elle, offrant davantage de possibilités. C’est complet, très complet, et il n’est pas évident – en prenant une partie en cours – de maitriser tout cela.
Qu’à cela ne tienne, nous nous sommes lancés dans la bataille. Une bataille qui a vu l’arrivée, sur le terrain, de nombreux ennemis qui surgissaient de tous les coins. Nous avons donc dû rapidement prendre en main le jeu et déployer tous les mouvements mis à notre disposition. Le dash nous offre l’opportunité de nous éloigner rapidement afin de trouver une couverture, tandis que le double saut nous offre la possibilité d’employer le sniper dans les airs et d’éliminer les cibles à longue distance. Concrètement, ce que les développeurs avaient annoncé s’est avéré totalement vraie : Borderlands 4 est nettement plus dynamiques que ses prédécesseurs.Un gain de rapidité franchement bénéfique qui propulse le jeu vers une autre dimension. Cette vitesse accrue d’exécution concerne également notre arsenal. Pour parvenir à être efficace et pour pouvoir se défendre face à nos ennemis (qui attaquent autant à distance qu’au corps-à-corps), il fallait que l’on change d’armes en permanence. On jonglait donc entre le pistolet et le fusil à pompe dès qu’un adversaire s’approchait et on repassait ensuite sur le sniper pour éliminer ceux qui prenaient de la hauteur. Encore une fois, tout cela favorise et renforce la dynamique du jeu qui se trouve être métamorphosée.
Et si la situation peut parfois sembler confuse, nébuleuse et que l’on se sent perdu, il ne faut pas oublier que l’on peut également compter sur nos deux compétences. Dans le cas de l’exo-soldat, il est possible d’envoyer un couteau qui fait de sérieux dégâts. Efficace pour éliminer un ennemi qui s’approche trop rapidement de nous. L’autre compétence est nettement plus importante (et son de rechargement l’est tout autant) : il est possible d’activer deux tourelles automatiques au niveau de nos épaules qui tirent sur l’ennemi que l’on cible et qui lui infligent de lourds dégâts. Petit plus, si l’on se déplace de trop et que l’on souhaite couvrir nos arrières, il est possible de faire en sorte que nos tourelles deviennent fixes. Intéressant. Tout ces possibilités nous ont permis d’éliminer les ennemis qui se trouvaient dans les trois zones successives (trois arènes), ce qui nous a permis d’atteindre un boss d’une taille impressionnante. Le combat – dans une zone fermée – s’est avéré sensiblement plus complexe. Il fallait éviter les attaques de notre adversaire, dénicher ses points faibles à l’aide de notre grappin, voire même se propulser dans les airs pour éviter l’acide au sol, le tout en tirant sur la créature. La panoplie complète de mouvements, d’armes et de compétences a été employée afin de réduire en cendres cet adversaire, marquant ainsi la fin de la démo.
Ce premier aperçu de Borderlands 4 nous a rassuré. Le jeu est – enfin ! – entré dans une nouvelle dimension et son gameplay, nettement plus dynamique, est agréable à prendre en main, tout en étant suffisamment intuitif. Ce que nous avons vu des combats se veut donc positif, très positif, mais il faudra en découvrir davantage pour pouvoir se prononcer définitivement. En effet, avec une telle démo, difficile d’émettre une opinion sur l’exploration, la personnalisation, sur l’univers, l’histoire ou même la gestion du loot. Mais qu’à cela ne tienne, les développeurs semblaient vraiment soucieux de nous proposer une expérience digne du premier épisode et, visiblement, c’est plutôt bien parti. Rendez-vous mi-septembre pour découvrir l’intégralité de ce Borderlands 4.