1st Look

La démo débute avec une cinématique illustrant notre nouvelle héroïne, Grace Ashcroft, qui se trouve dans une position des plus délicates. En effet, cette dernière se trouve attachée, un Baxter lui ponctionnant son sang, la tête à l’envers. Au bout de quelques minutes et de nombreux efforts déployés, la jeune femme parvient à se détacher, nous proposant de prendre les commandes et de découvrir l’endroit dans lequel elle se trouve. Un lieu qui, de prime abord, ressemble à un hôpital abandonné. Dès les premiers instants, on retrouve les excellentes sensations de Resident Evil 7 et 8, notamment grâce à la caméra à la première personne qui nous a été conseillée par les développeurs. Précisons que nous pouvions faire le choix de passer à la troisième personne, mais que l’immersion de la démo était plus importante à la première. Nous avons donc suivi les conseils donnés.

Ces considérations techniques passées, on se retrouve donc dans la première pièce où Grace est parvenue à se libérer. Un document est mis à notre disposition (expliquant le sang ponctionné), un tiroir s’ouvre et différents éléments peuvent être inspectés. En quelques secondes à peine, vous savez que vous êtes dans un Resident Evil. On prend ensuit le large et on se perd au fil de couloirs plus lugubres les uns que les autres. L’ambiance est au rendez-vous : lumière tamisée, quand il y en a, bruits qui nous entourent, impression que le danger peut survenir de n’importe où. Ceux et celles qui ont apprécié la démo de Resident Evil 7 ou même le fameux P.T. (démo de Silent Hill) seront aux anges.

Finalement, nos errances nous amènent à découvrir une clé qui ouvre une porte derrière laquelle se cache un fusible. Malheureusement, pour le prendre, il nous faut un outil, ce qui nous amène à revenir en arrière. Armé de notre seul briquet (autant dire plus vulnérable que jamais), nous finissons par pénétrer dans les coins les plus noirs de l’hôpital, traversant une porte derrière laquelle se trouve un cadavre qui nous tombe littéralement dessus. L’homme est mort, infecté par une maladie inconnue qui n’est autre que la raison de notre présence à Raccoon City (a priori). Grace inspecte brièvement le corps jusqu’à ce qu’une créature apparaisse. Cette dernière ressemble à une femme de plus de deux mètres dont la peau aurait été liquéfiée par de l’acide. Elle s’empare du cadavre qu’elle dévore avant de se lancer à notre poursuite. Là, la démo prend un autre tournant. La pression s’intensifie considérablement et l’on se met à courir, priant pour que notre poursuivante nous lâche rapidement. Ce qu’elle fait bien assez vite. Cependant, vous l’aurez compris, elle est à l’affut, attendant que nous nous déplacions. Ce que nous faisons forcément, toujours à la recherche de notre outil. On vous passe le reste de notre escapade qui se résume à de la tension, de la pression et même à l’un ou l’autre sursaut quand le tonnerre frappe les alentours. En l’espace de quelques minutes à peine, Resident Evil Requiem est parvenu à nous faire frémir et à placer la barre très haut !

Évidemment, comme pour la vidéo de la Gamescom, le tout s’achève sur un cliffhanger haletant qui nous laisse sur notre faim. Désormais, on meurt d’envie de découvrir de ce que ce neuvième opus nous réserve. Un opus qui s’annonce solide, qui souhaite nous faire frémir de terreur et qui devrait, selon toute vraisemblance, faire vibrer la corde nostalgique en nous renvoyant dans l’enfer de Raccoon City qui, pour l’occasion, devrait être sublimée par le moteur employé par Capcom. En effet, on peut dire que l’éditeur et développeur japonais peaufine doucement mais surement sa formule et que visuellement et techniquement, ce que nous avons vu s’annonce particulièrement prometteur. Bref, un premier pas qui prend la forme d’un sans-faute et qui n’augure que du bon pour Resident Evil Requiem qui est attendu sur Xbox Series X/S le 27 février 2026.