On a joué à Sonic Racing CrossWorlds, un retour en piste prometteur !
Plus rapide que Sonic lui-même ?

Six ans après un Team Sonic Racing décevant, Sega a décidé de ne pas baisser les bras et nous a préparé un nouveau de course dans lequel le hérisson bleu et ses amis sont les principaux protagonistes. Et afin de ne pas répéter les mêmes erreurs que le précédent épisode, ce titre inédit décide d’aller au delà de l’univers de Sonic, comme l’avaient fait avant lui Sonic & Sega All-Stars Racing (2010) et sa suite sous-titrée Transformed (2012).
L’écran de sélection des pilotes est d’ailleurs là pour nous le confirmer, avec la présence de personnages comme Hatsune Miku, Joker (Persona 5) ou encore Ichiban Kasuga (Yakuza 7&8). Mais en attendant des pilotes qui seront ajoutés au fur et à mesure de mises à jour (gratuites, ou dans le cadre du Season Pass, avec notamment Pac-Man et Steve de Minecraft déjà annoncés), ce sont surtout les amis de la mascotte de Sega qui sont à l’honneur. Knuckles, Tails, Shadows, Amy, Silver, Jet ou encore Vector sont bien présents, pour un total de 23 personnages issus de la franchise Sonic, qu’ils soient alliés ou ennemis.
A l’image d’un Mario Kart, une fois le pilote sélectionné, il faut ensuite choisir son véhicule. C’est d’ailleurs celui-ci qui définit votre classe avec la possibilité d’opter pour un engin plutôt orienté vers la vitesse, l’accélération, la maniabilité, la puissance et le boost. Cette dernière catégorie vous place d’ailleurs sur des hoverboards, pour une petite vibe à la Sonic Riders. Un clin d’œil que l’on apprécie, tout comme le fait de retrouver des courses aux environnements issus des différentes franchises de Sega. S’il est encore difficile de juger de la qualité des tracés, le fait de retrouver des décors familiers comme le Casino Night Zone de Sonic 2 ou l’Anaconda Shopping Center de Like a Dragon (que l’on traversait déjà dans le mini-jeu Dragon Kart !) est déjà une très bonne chose.
Côté maniabilité, Sonic Racing CrossWorlds se montre intéressant, avec une très bonne sensation de vitesse et des contrôles qui répondent bien. Des tremplins, des raccourcis, des anneaux à ramasser, des figures à réaliser après les sauts et la transformation de notre véhicule en bateau ou en avion – selon les situations -, tout est fait pour apporter un maximum de dynamisme. On retrouve bien évidemment le système d’objets à récupérer dans des caisses, puis à utiliser comme arme face aux adversaires ou comme avantage pour soi-même. Comme pour Mario Kart là encore, on a eu l’impression que votre classement en course détermine la probabilité d’obtention de tel ou tel objet, avec des chances plus élevées de recevoir un objet capable de vous faire remonter au classement si vous êtes bon dernier par exemple. A noter au passage que les courses accueillent 12 pilotes, avec différents Grand Prix qui regroupent quatre courses à chaque fois, pour un total de 24 courses au lancement du jeu. Il est bien évidemment possible de jouer à plusieurs, avec un maximum de 12 joueurs en ligne, et jusqu’à quatre joueurs en local.
En s’appuyant sur les bases des premiers épisodes, et si son game-design global se veut très classique, CrossWorlds n’oublie pas pour autant d’inclure un peu de nouveautés. Avec un outil de personnalisation assez poussé pour commencer, et qui devrait vous permettre de concevoir un kart tout à fait unique à exhiber fièrement devant vos adversaires. La Sonic Team introduit également un système de gadgets qui permet d’apporter une autre touche inédite à la franchise. Ainsi, avant la course, il est possible d’appliquer un bonus à son pilote, à choisir de préférence selon votre façon de jouer. Dans notre cas, nous pouvions bénéficier d’un boost d’accélération au moindre contact avec un autre véhicule. Dernière nouveauté que nous avons soulevée lors de notre session, l’ouverture d’un portail vers un autre circuit, qui intervient après avoir effectué le premier des deux tours à couvrir. Une caractéristique qui permet d’apporter une touche imprévisible, tout en rééquilibrant légèrement les débats face aux joueurs qui connaissent certains tracés sur le bout des doigts.
Concrètement, notre première approche de Sonic Racing Crossworlds a été plutôt positive. Outre le fait que nous ne sommes pas du tout parvenus à maitriser l’art du drift (notre personnage partait systématiquement en mode tourbillon dans les virages), nous avons tout de même pu déceler un bon potentiel, notamment lié à une excellente impression de vitesse et des courses où la bataille fait rage. Sans révolutionner le genre, le jeu de course arcade imaginé par la Sonic Team devrait permettre aux joueurs de passer de bons moments, à la fois en solo, entre amis, ou contre le reste du monde. Ses quelques nouveautés et son univers marketé Sega finiront certainement de convaincre les joueurs qui n’ont pas accès à la franchise Mario Kart, ou qui désirent tenter une expérience un peu différente, mais tout aussi amusante.