On a joué à Aniimo, le titre qui veut faire de l’ombre aux Pokémon
Microsoft tient son Pokémon ?

Annoncé au cours du showcase de juin pour 2026, Aniimo était bel et bien présent sur le stand Xbox de la Gamescom 2026. C’est d’ailleurs le premier jeu que nous avons testé sur l’une des deux bornes disponibles. L’occasion de se faire une petite idée de ce titre visuellement alléchant qui reprend donc le concept de la saga Pokémon : découvrir, affronter et capturer des créatures en tous genres avant de les entrainer et de les faire évoluer. La démo à laquelle nous avons participé n’était pas excessivement longue puisqu’elle n’excédait pas la vingtaine de minutes. Elle nous propulsait au milieu d’une partie, ce qui n’était pas évident pour cerner les mécaniques. Qu’à cela ne tienne, en connaisseurs de la licence Pokémon, nous avons tout de même pris nos marques et essayer de ramener l’une ou l’autre petite bête dans notre escarcelle.
La démonstration nous a donc directement plongé au centre du monde ouvert, le théâtre des lieux qui nous permettra d’évoluer et de découvrir les Aniimo qui errent dans les environs. On se retrouve donc à se balader dans un biome, des plaines légèrement vallonnées, en contrôlant notre dresseur (dont l’apparence peut être modifiée). Les environnements sont jolis, très jolis, et le jeu fourmille de petits détails et de petites créatures. C’est vraiment agréable à voir. Bien entendu, la version du jeu que nous avons pu tester était loin d’être achevée et des chutes de framerate étaient bel et bien présentes.
Contrairement à la franchise Pokémon (ou tout du moins aux épisodes actuels puisque le prochain changera sensiblement la donne), Aniimo ne reprend pas le système de combat au tour par tout. Les affrontement se font en temps réel et le titre se présente comme un jeu d’action en temps réel. Ainsi, si vous souhaitez vaincre ou capturer une créature, vous pouvez fusionner avec l’une des vôtres et en prendre le contrôle, ce qui vous donne accès à un certain nombre de compétences actives. À vous de les employer afin de vous défaire de votre adversaire, tout en esquivant les attaques ennemies et en patientant le temps que les vôtres se rechargent. Concrètement, le système de combat semble assez nerveux et dynamique.
Nous disposions de trois ou quatre attaques et, une fois notre adversaire affaibli, il était possible, en appuyant sur une touche, d’envoyer l’équivalent de la « Pokéball ». Là, comme dans Pokémon, il fallait attendre quelques secondes, le temps de s’assurer que l’Aniimo était bel et bien capturé, avant de se retrouver dans un « Pokédex » qui nous apprenait des informations sur notre nouveau compagnon. Car nos alliés sont avant tout des compagnons qui nous accompagnent dans notre aventure et qui nous permettent de sprinter, nager ou escalader les environnements qui nous entourent. Il faudra donc probablement compter là-dessus lors de la composition de notre équipe…
La grande partie du reste de la démo, nous l’avons passée à explorer les environnements, mais également à nous plonger dans les menus dont l’interface semblait fort chargée. De nombreuses informations s’affichent et il n’est pas simple de s’y retrouver. On imagine que l’absence de tutoriel et le fait de prendre le jeu en cours de route ne facilitent pas les choses. Bref, nous avons pu regarder la carte et constater que l’espace de jeu (était-il entier ?) est découpé en zones par niveau. On a également pu voir que différents points d’intérêt sont présents sur celle-ci, nous poussant ainsi à explorer les environs. Il est également possible de se téléporter sur différents lieux déjà découverts, ce qui nous a d’ailleurs placé dans une situation compliquée puisque nous sommes tombés nez-à-nez avec une créature nettement trop forte pour nous. Cocasse.
Enfin, nous nous sommes rendus, en suivant le conseil d’un développeur présent, dans la ville qui, en réalité, sert de gigantesque HUB social. Evidemment, dans le cas présent, aucun joueur ne s’y trouvait, mais d’après ce qu’on nous a dit, il sera possible ici d’interagir avec les joueurs du monde entier. Échanges, discussions, entrainements et combats sont d’ailleurs d’ores et déjà prévus… Un petit mot sur l’aspect des Aniimo tout de même. Nous n’avons pas vu plus d’une vingtaine de petites créatures (sur les plusieurs centaines prévues, le chiffre final ayant été gardé secret malgré notre question). Cela étant, ce que l’on a observé est rassurant. Les développeurs se sont, à priori, suffisamment éloignés de la licence Pokémon pour éviter le problème de Palworld, tout en nous proposant des designs convaincants et réussis. On a eu droit à celles qui sont mignonnes mais aussi à celles qui feront davantage de l’œil aux combattants aguerris. Dans tous les cas, elles gardent un aspect animal qui n’est pas pour nous déplaire.
Même s’il fut bref et beaucoup trop court pour pouvoir se forger un avis complet sur le jeu, ce premier contact avec Aniimo est parvenu à titiller notre curiosité. Le titre de Kingsglory Games s’inspire évidemment de Pokémon (comment faire autrement ?) mais s’en éloigne suffisamment pour proposer une expérience rafraichissante qui devrait s’appuyer sur un monde ouvert vivant, des créatures diversifiées et un système de combat en temps réel dynamique pour séduire les amateurs de la licence de Nintendo qui n’ont pas grand-chose à se mettre sous la dent sur les machines de Microsoft. Un premier pas convaincant, encourageant, qui nous permet de placer Aniimo dans les jeux à suivre pour 2026.