Dossier

06.10.2025 à 10h02 par - Rédacteur en Chef

Notre avis sur le volant sans-fil Racing Wheel de Turtle Beach, pour Xbox et PC

Le permis de conduire pour tous

Comme pour les manettes et les casques, il n'est pas toujours évident de se retrouver dans l'offre des volants gaming. Et pourtant, compte tenu du budget à engager, il est clairement nécessaire de faire le bon choix et de se tourner vers le modèle qui correspond le mieux à nos attentes. Avec l'arrivée du Turtle Beach Racing Wheel, la proposition a le mérite d'être très claire, avec un produit simple et révolutionnaire à la fois, qui pourrait convaincre des joueurs qui ont toujours rêvé de s'équiper, sans jamais oser passer le cap.

Comme à son habitude, Turtle Beach a soigné son packaging pour vendre son nouveau volant. En ouvrant le carton du Racing Wheel, on découvre un accessoire parfaitement protégé, embarquant avec lui le strict nécessaire. Le volant, sa notice, un câble USB-A/USB-C, deux larges palettes en métal, et c’est tout ! Un contenu qui colle parfaitement à la philosophie des ingénieurs de chez Turtle Beach, qui ont cherché à proposer un produit qui fait dans la simplicité sans renier sur l’efficacité. Alors oui, la proposition n’est évidemment pas comparable à un modèle deux fois plus cher que l’on aurait associé à un baquet, un pédalier et un levier de vitesse, mais pour environ 150 euros, il faut bien avouer que ce volant pourrait convaincre des types de joueurs bien différents, à commencer par ceux qui cherchent depuis longtemps une solution plug and play, qui nécessite le moins de logistique possible.

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Et de ce point de vue, on peut dire que l’accessoiriste américain a mis les petits plats dans les grands. En concevant un modèle sans-fil pour commencer, avec une autonomie très correcte, permettant de jouer entre 20 et 30 heures avant de devoir le recharger avec le câble fourni, ou n’importe quel autre type de câble de recharge en USB-C. Pour connecter l’accessoire à votre console, il est nécessaire de brancher un dongle pour faire la liaison, et cela suffit pour que votre volant soit automatiquement reconnu. On apprécie le fait que l’on puisse ranger ce dongle dans la base du Racing Wheel, ce qui évitera certainement aux plus étourdis de la perdre lorsqu’ils voudront libérer une entrée USB de leur console. Sur PC, il est également possible de le connecter en Bluetooth, et de placer le switch présent sur la base du volant sur le bon mode. Un produit particulièrement bien conçu donc, qui ne vous demandera qu’une petite chose finalement : fixer votre volant sur un support, ou l’associer aux palettes en métal pour pouvoir jouer avec en étant confortablement installé dans votre canapé.

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Une étape, là encore, plutôt bien pensée puisque la manipulation est facile dans les deux cas. La base du volant possède en effet deux ergots en plastique dur de chaque côté, que l’on peut serrer et bloquer grâce à deux boutons situés sur le dessus de l’accessoire. Que ce soit sur un meuble ou avec les palettes, il suffit de serrer au maximum, puis de bien penser à bloquer en poussant et en tournant légèrement le bouton correspondant dans le sens des aiguilles d’une montre. Un petit clic vient confirmer la bonne manœuvre, avec la possibilité bien entendu de desserrer le tout en bougeant les boutons dans le sens inverse des aiguilles d’une montre cette fois-ci. Un vrai jeu d’enfant. Pour ceux qui joueront bien calés dans leur canapé, sachez que nous avons pesé le volant et les palettes à 2,5 kilos, ce qui permet de bien le maintenir sur vos cuisses sans nuire au confort du jeu, l’accessoire ne pesant pas de manière exagérée sauf dans le cadre d’une utilisation par un enfant de moins de 10 ans à la limite.

Une fois tout cela fait, il est temps de passer à la pratique. Comme n’importe quel volant, le Racing Wheel de Turtle Beach se substitue à votre manette. En lançant un jeu qui n’est pas compatible, la console vous indiquera que vous avez besoin d’une manette pour jouer, mais globalement, la grande majorité des jeux de courses prennent en charge l’accessoire, sans qu’il soit nécessaire de télécharger une mise à jour. Les paramètres par défaut sont d’ailleurs suffisamment bien calibrés pour que l’on puisse jouer tout de suite, sans avoir à passer par l’application Control Center 2 de Turtle Beach. Disponible aussi bien sur Xbox que sur PC, celle-ci permet notamment d’ajuster les zones mortes ou de définir la sensibilité en définissant un angle de 180° ou à 360° max selon vos préférences. Selon le jeu auquel vous voulez jouer, il est parfois nécessaire d’effectuer quelques petits correctifs pour se sentir parfaitement à l’aise dans le contrôle du véhicule. Concrètement, les sensations sont excellentes et on sent que la résistance de l’accessoire a été étudiée pour retranscrire au mieux celle d’un vrai volant. De même, celui-ci vient se replacer impeccablement au centre après avoir effectué un virage, comme un vrai, et la matière utilisée permet de le tenir parfaitement en main sans forcer l’adhérence.

On regrette tout de même qu’aucun pédalier ou levier de vitesse ne soient compatibles avec l’accessoire. Cela oblige à utiliser les commandes du volant en intégralité, avec généralement les palettes situées à l’arrière pour freiner et accélérer, et les boutons de façade pour passer les rapports de vitesse. Sur la plupart des titres, il est bien évidemment possible de remapper les commandes, mais il nous a tout de même fallu un petit temps d’adaptation pour nous y faire. Nous avons d’ailleurs rencontré un petit souci sur un simulator, sur lequel nous ne pouvions pas examiner la map en détail en l’absence de stick droit. A noter que certains boutons du volant sont inactifs sur Xbox, tandis que d’autres viennent s’ajouter, comme avec le bouton MFB qui permet notamment de gérer le volume d’un éventuel casque filaire branché sur l’entrée jack 3.5mm. Deux autres boutons situé à gauche peuvent être mappés via le Control Center 2, pour y mettre les rapports de vitesse par exemple.

Si l’ensemble se montre accessible, la simplicité fait naturellement figure de principal défaut. Sans pédalier compatible, on perd forcément en réalisme, de même avec l’absence d’un système de retour de force. Pour cette fonction, on imagine que la volonté de proposer un prix abordable a joué un rôle dans la décision de ne pas l’incorporer, de même que le confort du joueur, qui aurait pu se plaindre d’un certain inconfort à la longue avec l’accessoire posé sur les cuisses. Au final, cette absence permet néanmoins d’avoir une autonomie très correcte, ce qui n’aurait sans doute pas été le cas si elle avait été présente. Une décision cohérente, mais qui pourra gêner les joueurs qui cherchent une expérience de jeu à la fois confortable et authentique. Il faudra sans doute attendre encore un peu pour qu’un accessoiriste trouve la solution miracle pour concilier simplicité et réalisme, le tout pour un prix tout à fait correct.

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Le Racing Wheel sans-fil de Turtle Beach s’adresse avant tout aux joueurs à la recherche d’une solution simple et efficace pour jouer à leur jeu de course ou à leur simulator avec un volant capable d’offrir de bonnes sensations sans s’encombrer d’un set-up complexe ou encombrant. Avec la simplicité pour mot d’ordre, il devient possible de ressentir de véritables sensations de conduite, le tout installé confortablement dans son canapé, le tout pour un prix abordable. Avec ce modèle, l’accessoiriste devrait parvenir à convaincre de nombreux joueurs, notamment ceux qui ont longtemps hésité à s’équiper d’un volant, freiné par de multiples contraintes désormais envolées.

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