Retrieval va vous saigner, mais c’est pour votre bien
On se récupère comme on peut…
Retrieval a beau être développé et édité par 333Studios, une toute petite structure sise à Barcelone, il est bourré d’ambition avec ses graphismes bodybuildés par Nvidia et son architecture sonore intégralement en 3D ! Oui, m’sieur, dame !
En effet, ce survival horror présenté à la Gamescom et mâtiné d’aventure, lorgne violemment du côté du cinéma à grand spectacle pour asseoir son univers et subjuguer son auditoire. Avec tous les habituels du genre: pénombre, lieux exigus propices à la claustrophobie, bruits stridents à la limite de l’écrêtage, protagoniste en grande détresse physique et psychologique créant d’emblée une empathie avec le spectateur, montage alterné en rythme avec des ondulations à basse fréquence qui sous-tendent la scène, utilisation habile du hors-champ pour suggérer une présence invisible quasi surnaturelle et qu’on devine invulnérable, contrastes poussés au maximum, mouvements de caméra croisés qui empêchent tout repérage dans l’espace, personnage secondaire désespéré, mais empreint d’un remarquable sang-froid afin d’entretenir une sourde angoisse par contrepoint, déformation des voix qui se perdent dans l’arrière-plan jusqu’à devenir méconnaissables… Tout y est !
Et si la bande-annonce qui suit ne fait pas dans l’originalité, elle se révèle efficace. Diablement efficace même ! Whaou, pour un studio de dix personnes c’est même très, très fort !
On y incarne Hana Loshe qui commande courageusement une petite équipe de recherche composée de valeureux éléménts sur l’étrange et terrifiante planète Ryhalian. Si l’histoire d’un premier abord peut paraitre simpliste, nous découvrirons tous les tenants et aboutissants qui la composent.
En réalité, le titre ne sortira pas avant 2025, il faudra donc patienter pour savoir si l’expérience de jeu sera au niveau du trailer qui nous donne sincèrement encie d’en savoir plus !
