Dossier

21.10.2024 à 20h17 par - Rédacteur en Chef

Notre avis sur la manette Afterglow Wave de PDP

Une entrée de gamme lumineuse ?

Même si Microsoft a ouvert le marché des manettes sans-fil Xbox aux accessoiristes tiers, sous condition de proposer des modèles Premium pour ne pas venir concurrencer sa manette standard, les contrôleurs filaires continuent de sortir en abondance, à des prix plus abordables. Plus d'un an après sa sortie, il est temps pour nous de prendre en mains la manette Afterglow Wave de PDP, et de déterminer à quel public celle-ci s'adresse.

Disponible depuis l’été 2023, la manette Afterglow Wave de PDP arrive entre nos mains plus d’un an après sa sortie. Un délai qui s’explique par le fait que l’accessoiriste américain a depuis été racheté par le géant Turtle Beach, qui a donc décidé de remettre en avant certains produits de sa gamme. Après vous avoir présenté la manette PDP Rematch en vidéo en début d’année dernière, il est donc l’heure de voir ce que la gamme Afterglow (qui existe depuis 2003) a à nous proposer. Et sans surprise, comme pour toutes les manettes affichées dans ces ordres de prix, le packaging fait dans la simplicité avec une boite cartonnée dans laquelle se trouvent la manette, coincée dans un moule en plastique transparent, son câble de 3 mètres, un flyer promotionnel et un mois d’abonnement au Xbox Game Pass Ultimate.

GZrmGkeXUAgVhr4

L’Afterglow Wave existe en cinq coloris différents (noir, gris, blanc, bleu et violet), et à l’exception de la manette blanche qui est vendue avec un câble blanc, tous ces modèles sont absolument identiques. Sa forme reprend grossièrement celle des manettes officielles standards, avec des sticks asymétriques, et la même panoplie de boutons, avec notamment l’option «share» qui sert à partager des screenshots et de courts extraits vidéo, et le code couleur officiel des boutons X, Y, A, B. On trouve toutefois trois boutons supplémentaires dont deux palettes configurables situées à l’arrière de l’accessoire, et la possibilité d’allumer ou couper un micro branché en filaire en pressant deux fois le bouton dédié. Une fonction placée logiquement en bas au centre de la manette, près de la sortie jack 3,5mm. Cela signifie que vous pouvez utiliser n’importe quel casque disposant de cette connectique, avec la possibilité de gérer le volume du son et la balance entre le jeu et le groupe d’amis et effectuant quelques combinaisons avec le bouton casque et le bouton multidirectionnel.

Mais si cette Afterglow Wave a le mérite de proposer l’intégralité des options d’une manette traditionnelle, et un peu plus encore, on constate tout de même assez rapidement que la qualité globale est bien en dessous. La manette dénote par son aspect «plastique léger» très prononcé, accentué par des boutons qui font un peu trop de bruit et bougent beaucoup à notre goût. Autant dire que sur ce point, PDP propose le minimum acceptable, mais n’atteint même pas ce plancher de tolérance en ce qui concerne gâchettes hautes (LB et RB) qui sont clairement ratées. Très peu ergonomiques, celles-ci offrent de très mauvaises sensations au toucher, pour un résultat très loin des standards. Heureusement, comme il ne s’agit pas ici des boutons les plus utilisés, certains passeront outre, d’autant que le ressenti sur les gâchettes principales (LT et RT) est tout à fait correct en revanche, sans être extraordinaire non plus avec une texture lisse qui a tendance à instaurer un petit sentiment d’inconfort après de longues minutes de jeu. Globalement, la prise en mains de l’Afterglow Wave satisfera les joueurs les moins exigeants, occasionnels, ou qui cherchent à avoir une manette de dépannage de côté.

GZrmGqhWIAcYH0H

Certains lui trouveront peut-être un certain charme, avec ses vagues de couleurs qui la parcourent de haut en bas. Une technologie RGB à configurer de préférence en installant l’application PDP Control Hub, disponible à la fois sur le Xbox Store et le Windows Store. Il est également possible d’accéder à quelques options en utilisant le bouton «micro» et les sticks analogiques, mais c’est évidemment tout de suite moins ergonomique. En passant par l’application, c’est évidemment beaucoup plus simple et confortable, sans compter sur le fait que c’est le seul moyen pour mettre à jour votre manette. C’est également le lieu parfait pour définir les zones mortes de vos sticks, pour régler l’intensité des vibrations et surtout pour remaper à l’envie les boutons principaux, ainsi que les deux petites palettes situées à l’arrière. C’est à la fois très simple d’utilisation, et montre l’étendue des options embarquées dans la manette. Pour en revenir rapidement aux vibrations, celles-ci sont agréables, même à pleine puissance, et ne produisent pas un son de plastique désagréable comme ça peut être le cas sur d’autres modèles d’entrée de gamme.

Sortie de sa boite, l’Afterglow Wave de PDP est une jolie manette qui montre l’étendue de ses capacités dès lors que l’on passe par l’application dédiée pour la configurer. Malheureusement, ses finitions et son ergonomie nous rappellent bien trop souvent qu’elle reste une manette d’entrée de gamme, avec les imperfections qui vont avec. Son apparente fragilité, de part son aspect plastique prononcé, ses boutons de piètre qualité (et d’autant plus concernant LB et RB) et sa prise en main pas toujours très confortable ne freineront sans doute pas les joueurs qui cherchent un accessoire qui a du style, à prix léger, et dont le setup permet de faire fi du câble de trois mètres.

Voir l’Afterglow Wave sur Amazon

On en parle aussi

Planning

+