1st Look

25.08.2025 à 14h01 par

On a joué à Turok: Origins, une licence qui bénéficie de tout le savoir-faire de Saber Interactive

Un retour en force pour la chasse aux dinos

Initialement sous la forme d’un Comics, la licence « Turok » est parvenue à toucher de nombreuses personnes grâce à sa sortie sur Nintendo 64 en 1997. Un premier essai concluant qui a donné naissance à plusieurs suites avant que la saga ne disparaisse presque totalement, à l'image des dinosaures que l’on pouvait y retrouver. Tout du moins jusqu’à la fin de l’année 2024, et plus précisément au cours des Game Awards, où Saber Interactive est intervenu pour présenter un nouveau projet : celui de ressusciter la licence avec un nouvel opus du nom de Turok: Origins.

Quelques mois plus tard, à Cologne, et plus précisément à la Gamescom, nous avons été invités à découvrir ce nouveau titre dans l’espace réservé à Saber Interactive. Une première approche qui a débuté par une courte présentation qui nous offrait l’opportunité de découvrir les coulisses du développement du jeu. Ainsi, on sait désormais que Turok: Origins est en gestation depuis déjà cinq longues années et qu’il est développé sous Unreal Engine 5.

L’objectif du studio est, depuis le point de départ, de nous offrir une expérience fluide puisque le titre vise en permanence les 60 images par seconde. Saber Interactive s’est évidemment penché sur le Comics ainsi que sur les jeux d’origine afin de nous proposer une histoire vivante et dynamique qui sera portée par plusieurs cinématiques. Pour le pitch, on reste bien entendu sur quelque chose de simple : notre quête nous fera voyager de planète en planète à la recherche d’un super-pouvoir qui est censé mettre un terme à la guerre avec les Xenia, une race extra-terrestre. C’est simple, mais ça a le mérite d’être efficace et d’offrir un contexte à notre parcours.

Turok Origins 3

Notre parcours, justement, parlons-en. Après la présentation, nous avons eu l’occasion de tester 3 extraits de missions. Avant chacune d’elles, nous pouvions choisir notre personnage parmi les trois proposés, ce qui correspondait aux trois formes primales qui seront disponibles dans la version finale du jeu : le corbeau, le cougar et le bison. Ces dernières disposent, bien entendu, de pouvoirs spécifiques, mais également d’un arsenal différent. Le corbeau, par exemple, est armé d’un arc à flèches dont le tir est plus lent, mais nettement plus dangereux quand il est chargé et qu’il fait mouche.

En fonction du personnage choisi, votre équipement varie et on peut se retrouver avec un fusil à pompe ou une arme automatique, par exemple. Dans tous les cas, tous sont équipés de deux armes et disposent de deux pouvoirs (qui se rechargent avec le temps) et d’un ulti à employer avec parcimonie. Comme nous avions l’occasion de parcourir trois missions différentes, nous avons essayé chacun d’entre eux. A priori – car c’est difficile à dire en quelques minutes à peine – l’équilibrage semble plutôt bon et peu de différences (en termes de dégâts ou de survie) sont à noter.

En ce qui concerne le déroulement de la mission, on retrouve ici la patte désormais bien connue de Saber Interactive. On se déploie avec nos deux coéquipiers dans une zone « restreinte » plus ou moins fermée et on avance jusqu’à ce qu’un combat se déclenche. On élimine alors nos ennemis et on se dirige vers l’objectif suivant (allumer un appareil, récolter quelque chose, protéger un lieu…). À chaque fois, des vagues d’ennemis surgissent et nous devons travailler de concert pour les éliminer. La coopération est évidemment au cœur de l’expérience, comme ce fut le cas sur World War Z ou encore sur Space Marine 2, pour ne citer que ces derniers. Le savoir-faire et la maitrise de Saber transpire dans le jeu Turok: Origins qui se présente ici comme un condensé de que le studio est capable de faire. À défaut d’être particulièrement originale, cette proposition se montre en tout cas efficace, intuitive et franchement fun, ce qui, pour un jeu vidéo, s’avère être des qualités non négligeables.

Turok Origins 2

Du côté des changements proposés par Turok: Origins, on retrouve, notamment, la possibilité de choisir le point de vue. Ainsi, selon sa préférence, le joueur pourra soit parcourir le titre à la troisième personne, soit à la première personne. Le changement peut se faire pendant la partie, en maintenant une touche enfoncée, ce qui est assez pratique. On peut également vous annoncer que le jeu de Saber est pensé comme un titre multijoueur et qu’il n’y a pas de solo à part entière. Si vous lancez le titre « seul », vous aurez des bots pour vous accompagner.

Revenons maintenant un petit moment sur les trois missions parcourues. Les biomes proposés étaient radicalement différents (jungle, temple et une base Xenia ?). Même constat pour le bestiaire qui s’est avéré assez varié. Nous avons pu affronter quelques dinosaures (ce dont tout le monde se souvient quand on parle de Turok), mais également des ennemis humanoïdes armés. Forcément, leur approche est fondamentalement différente (corps-à-corps et distance, dans les grandes lignes), ce qui nous oblige à nous adapter et à employer notre équipement de manière efficace.

Nous avons également eu l’occasion de nous frotter à un mini-boss qui s’est avéré relativement endurant, mais aussi et surtout à un boss qui prenait la forme d’un Tricératops géant. Ce dernier s’est montré nettement plus robuste, plus dangereux et nous a laissé entrevoir, l’espace d’un instant, une certaine difficulté. Le travail de coordination était d’ailleurs essentiel, tant au niveau des munitions et soins qu’il fallait se partager, qu’au niveau des aides à proposer (on peut relever un coéquipier qui est tombé au combat).

Turok Origins 1

Ce premier contact avec Turok: Origins nous a franchement emballé. Développé par Saber Interactive, le titre profite de l’expérience et du savoir-faire du studio pour nous proposer une expérience rafraichissante qui fait écho au titre original, tout en se distanciant suffisamment de ce dernier pour plaire à tous les joueurs, même à ceux qui ne connaissent pas du tout la série. On espère désormais que la proposition sera suffisamment variée et que le titre, dans sa version finale, ne sera pas trop classique. Pour le reste, tout ce que nous avons eu l’occasion de tester s’est avéré positif, et ça, c’est déjà pas mal ! Vivement !

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