1st Look

04.09.2025 à 15h01 par - Rédacteur en Chef

On a joué à Dragon Quest I&II HD-2D, dans la lignée du remake du troisième épisode

Duo culte

En plus de Final Fantasy VII Remake Intergrade et Final Fantasy Tactics: The Ivalice Chronicles, la Gamescom a été l'occasion pour nous d'aller voir l'autre franchise majeure de Square Enix. Comme l'an dernier, le producteur japonais Masaaki Hayasaka nous a donc accueilli dans un petit salon cosy pour nous présenter Dragon Quest I&II HD-2D. Nous avons eu une vingtaine de minutes pour essayer chacun des deux jeux de cette compilation qui vient compléter la trilogie Erdrick.

Après avoir découvert Dragon Quest III HD-2D en avant-première l’année dernière, la Gamescom 2025 a été l’occasion pour nous de poursuivre la trilogie d’Erdrik. Car on le rappelle, si le premier Dragon Quest (1986) est sorti deux ans avant le troisième épisode (1988), c’est bien Dragon Quest III qui marque le début de l’histoire en tant que préquelle. Pas de panique toutefois si vous n’avez pas eu l’occasion de vous lancer dans le remake sorti en fin d’année dernière puisqu’on parle surtout d’univers partagé, et pas de véritable suite en tant que telle. Vous serez bien évidemment amenés à mieux comprendre le lore si vous avez fait DQIII, mais cela ne vous empêchera pas de profiter d’une aventure qui a marqué le genre du JRPG de son empreinte, sous l’impulsion de Yuji Horii.

Comme expliqué en introduction, et après une rapide présentation du jeu par une employée de Square Enix, nous avons donc pu nous lancer tranquillement dans cette compilation, en nous essayant aux deux jeux qui la composent. Petit bémol au passage, il nous a fallu quelques secondes pour comprendre comment passer d’un jeu à l’autre, ce qui n’est pas très compliqué en soi, mais pas vraiment clair non plus. Nous avons ainsi lancer le premier Dragon Quest, en partant d’une sauvegarde déjà existante qui nous a amené dans le petit village de Galenholm. Avec un objectif situé au sud, cette courte prise en main a surtout servi à nous balader sur la carte du monde, explorer le tombeau d’Erdrick et participer à quelques combats. De quoi se replonger dans des décors HD-2D toujours aussi plaisants à parcourir.

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La principale particularité de cet épisode, et contrairement à tous les autres jeux numérotés de la saga, est qu’il nous propose une aventure en solo. Pas de coéquipiers à gérer, Dragon Quest I HD-2D est finalement une expérience assez atypique, dont la durée de vie ne dépasse d’ailleurs pas la dizaine d’heures de jeu. Sur l’aspect esthétique, on retrouve exactement la même patte graphique que sur Dragon Quest III HD-2D, pour un style à la Octopath Traveler, mais en plus coloré. Les déplacements sur la carte du monde sont agréables, et les lieux traversés sont soignés, avec des décors suffisamment détaillés pour nous faire oublier que nous sommes face à un jeu qui soufflera 40 bougies l’an prochain. On apprécie également la traduction des textes en français, de bonne qualité une fois de plus, du peu qu’on en a vu en tout cas. Mais ce qui nous inquiète, à l’instar de Dragon Quest III HD-2D, c’est l’absence totale d’ambitions pour améliorer le système de combat.

Un reproche que l’on peut faire à Dragon Quest II HD-2D, et d’autant plus flagrant que l’éditeur avait décidé de nous envoyer dans une tour labyrinthique pour celui-ci. En solo dans DQ1 ou avec quelques coéquipiers dans DQ2, le constat est le même malgré la possibilité d’accélérer les débats. Le système est affreusement limité, et son manque de profondeur entraine inéluctablement un fort sentiment de répétitivité. On ne s’attendait pas forcément à ce que l’équipe de développement s’attaque à ce problème pour cette compilation, mais on regrette déjà par avance de devoir alterner entre un scénario qui donne envie d’être suivi et des combats poussifs.

Cette première approche de Dragon Quest I&II HD-2D nous a évidemment rappelé notre passage sur le stand de Square Enix de l’an dernier. Cette compilation a le mérite de nous proposer la meilleure version de ces deux titres mythiques ; mais on pourra tout de même lui faire les mêmes reproches, avec des combats beaucoup trop ancrés dans la culture passéiste de la franchise et des donjons qui semblent déjà particulièrement redondants. On espère quand même que le parfum d’aventure qui se dégage de ces deux titres prendra le dessus sur ces quelques défauts, et pour le savoir, il faudra attendre encore quelques semaines, Dragon Quest I&II HD-2D étant prévu pour sortir le 30 octobre prochain.

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