Capcom est devenu maître dans l’art de la réédition, on ne compte plus les portages de Street Fighter, et ce Marvel VS Capcom 2 n’en est pas à sa première migration. Sorti originellement sur Dreamcast, il s’est retrouvé par la magie de la technologie et du marketing sur PS2 et sur la Xbox première du nom il y a de ça quelques années maintenant. Mais pourquoi ce jeu suscite-t-il encore autant d’admiration chez le joueur de la vieille école que chez le petit jeune dopé aux jeux de baston en 3D ? L’avalanche tout simplement ! L’avalanche de personnages, de coups, de combos, de possibilités et d’heures passées à jouer en solo ou avec son ami préféré. Cinquante-six personnages, les grands noms de Street Fighter, des X-Men, de Resident Evil, bref du monde venu des deux univers à portée de mains. Changement flagrant, tous les personnages sont disponibles dès le début, ce qui enlève quand même le charme de la quête de nouveaux combattants via le traditionnel mode arcade.

Quand Ryu lance un Hadoken à Spiderman

Le gameplay n’a pas vieilli d’un iota, c’est toujours aussi jouissif de combiner les combos pour envoyer ad patres la petite Jill Valentine. La prise en main est relativement simple, les nouveaux venus ainsi que les vieux briscards y trouveront donc leur compte. Nouveauté sympathique pour les mirettes : le passage en 16/9, oui c’est important de bien voir son opposant. Mais la principale caractéristique qui fait de ce Marvel vs Capcom 2 un remake de qualité est l’apparition du mode online. Oui, c’est important de pouvoir mettre des tatanes à un type du Kansas que l’on ne connaît pas. On peut donc choisir sa future victime par son ping et non par son niveau. Dommage…