Meteos Wars
Le principe de Meteos est à la fois simple et ingénieux : vous incarnez une planète (avouez que ça n’arrive pas souvent, même dans un jeu…) et vous devez repousser les attaques d’autres planètes. L’agression prend la forme de météores colorés et carrés, que vous devez renvoyer vers le haut de l’écran afin de vous en débarrasser. Pour faire décoller un bloc de météos, vous devez les aligner horizontalement ou verticalement par trois au minimum. Une fois la mise à feu effectuée, les blocs décollent pour le haut de l’écran en emportant avec eux tous les meteos au-dessus d’eux. Mais – car il y a toujours un mais – vous ne pouvez déplacer les blocs que verticalement. Sachez aussi que chaque planète possède ses caractéristiques propres. De la gravité à la puissance des mises à feu, en passant par la variété des météos, aucun affrontement avec une planète ne ressemble à un autre. Si le principe est donc à la fois original et intéressant, le passage sur le XBLA ne s’est malheureusement pas fait sans douleur. Principal problème : la jouabilité, parfaite sous le stylet de la DS(où il suffisait de pointer un bloc et de le déplacer), est ici d’une lourdeur et d’une imprécision décourageantes. Si avec le temps on se fait peu à peu à la lenteur du système, reste que quand l’écran est un tant soit peu rempli, on perd très rapidement de vue le curseur, qui n’est ni assez visible ni assez rapide. Vaincre l’ordinateur en difficile devient alors une véritable sinécure.
Meteos revit sur 360… ou pas.
Si on pouvait légitimement s’attendre à ce que la maniabilité à la manette classique plombe un principe par ailleurs frais et original, on pouvait en revanche espérer des changements significatifs lors du passage à la 360. Malheureusement, si changements il y a eu, ce n’était pas forcément dans le bon sens. Ainsi, on déplore la disparition inexplicable de certaines planètes et du mode fusion, qui permettait de débloquer de nombreux bonus (planètes et modes de jeu) grâce aux meteos renvoyés et allongeait donc considérablement la durée de vie. Ici, les modes de jeu (moins nombreux !) sont tous accessibles d’emblée et on débloque simplement les planètes en finissant le mode mission encore et encore, ce qui peut s’avérer pratique pour les joueurs les plus pressés, mais frustrant pour les autres… D’autant que le mode mission a également perdu en intérêt : fini le parcours à embranchements multiples et bonjour le chemin tout linéaire. En contrepartie, on débloque des accessoires en remplissant des objectifs (dont on n’est malheureusement pas informé avant de débloquer l’accessoire en question). Sympa comme idée mais un peu gadget tout de même. Côté points positifs, on remarquera l’apparition d’un « impact planétaire » qui permet, une fois une jauge remplie, de lancer une attaque particulièrement handicapante sur la planète adverse. Enfin, Xbox Live oblige, on a enfin droit à un mode versus en ligne qui serait sans doute formidable s’il n’était déserté par les joueurs et sujet à un lag honteux.