Marble Blast Ultra
Souvenirs, souvenirs…
Les plus anciens d’entre vous se souviennent peut être encore de Marble Madness, développé par Atari (et plus précisément par Mark Cerny, âgé alors de 17 ans et fraîchement débarqué dans cette gigantesque entreprise), vous proposant de faire évoluer une boule d’un point A à un point B dans un décor planté au beau milieu de l’univers. Si vous aviez apprécié l’idée à l’époque, alors Marble Blast Ultra pourrait bien vous intéresser. Reprenant ce concept, maintes fois copié ou repris en partie par un nombre conséquent d’équipes de développement ces dernières années (Kula World sur PSX, le plus récent Monkey Ball et Marble Blast, préquelle de cette version « ultra » et sortie sur PC il y a quelques années maintenant), le jeu vous propose cette fois de diriger une boule d’un point à un autre, mais également de partir à la chasse aux diamants (non pas le notre…), le tout dans un univers 3D bien léché (mais n’exploitant pas les capacités techniques de la Xbox 360, comme la plupart des jeux XBLA disponibles à ce jour).
L’habit ne fait pas le moine
Vous aurez donc à explorer en tout une soixantaine de niveaux, qui vous demanderont souvent de vous armer de patience pour en voir le bout. Rassurez vous, ces niveaux sont loin d’être répétitifs et les situations que vous rencontrerez vous obligeront à utiliser votre cerveau (mais si, vous savez…) tandis que les bonus disponibles se montreront souvent bien utile pour avancer (votre boule pourra, par exemple, changer de texture et devenir plus lourde, plus légère, vous permettant d’accéder à de nouvelles parties du niveau). Le mode multijoueurs vous propose de « blaster » contre huit personnes en même temps en tentant d’amasser le plus de diamants possibles et en évitant de vous faire sortir de l’arène. Amusant et aux antipodes du mode solo bien plus zen, ce mode apporte un plus indéniable au jeu.
Perfectible
Si le concept vous séduit et que vous n’êtes pas trop regardant sur la qualité, effectivement, Marble Ball Ultra pourra vous faire passer un bon moment. Le jeu n’est pas exempt de défauts, loin de là. Il se paie tout de même le luxe de nous proposer une caméra manuelle (vous devez donc l’orienter en même temps que vous déplacez votre boule, ce qui au bout de 3 ou 4 niveaux pourra vraiment devenir irritant), rendant de ce fait le contrôle de votre boule assez pénible lors des phases difficiles. Et ne parlons pas de la musique qui vous accompagnera tout le long du jeu, laquelle ferait honneur à Charlie Oleg et Mort Schumann… (je vous jure, il faut l’entendre pour le croire, même avec vos notions de flûte à bec de collège vous seriez capables de mieux…).