1st Look E3 2011 > Jurassic Park
Il y a des dinosaures dans votre parc à… dinosaures ?
Se déroulant pendant les événements du premier Jurassic Park, et plus particulièrement pendant la tempête qui dérègle toutes les clôtures électrifiées et qui transforme ainsi un paisible parc familiale en garde manger géant, le titre de Telltale propose aux joueurs d’incarner un nouveau groupe de survivants, désormais dans la même galère que les héros du film que nous connaissons parfaitement. « Il ne s’agit pas d’un jeu de dinosaures » nous explique d’emblée Joe Pinney, designer pour la firme, « il s’agit d’un titre sur les relations entre les gens, des personnes qui se retrouvent piégées et qui doivent apprendre à survivre ensemble ». Pad en main, ce Jurassic Park déroute tant il a un côté hybride semblable à l’ADN de ses monstres génétiquement modifiés. Le jeu alterne en effet deux types distincts de gameplay via des phases d’investigation et d’action. Dans le premier cas, le joueur peut bouger l’orientation de la caméra, posée sur un pied que l’on ne peut contrôler. Via les touches du pad (LB, A et Y principalement), il est possible d’envoyer des ordres à son avatar pour que ce dernier se dirige là où se trouve la touche que l’on vient de presser. Le déplacement n’est donc pas libre, puisque contextualisé via des hints visibles à l’écran. Le D-pad sert également à déplacer le personnage via des actions contextuelles (retourner dans la première salle, aller près de la voiture, entre autres).
Mais… où est la chèvre ?
Du côté des énigmes, puisqu’il s’agit là du moteur des jeux d’aventure, Telltale promet des énigmes « directes », c’est à dire sans combinaison d’objets à effectuer. Dans la démo, il s’agit avant tout de retourner dans la voiture de ce pauvre Dennis Nedry, afin de mettre les phares au bon endroit pour éclairer un objet dans la pénombre et de retrouver les génomes de dinos volés en reconstituant la mésaventure du grossier programmeur. A noter qu’il est possible à de nombreux moments de choisir entre parler ou agir, pour des résultats que l’on nous assure différents. Si l’on ne sait pas encore ce que cela changera au final, force est de constater que ce choix permanent entre le pragmatisme ou la conciliation est une très bonne feature apportée au jeu. Les phases d’action quant à elle lorgnent énormément du côté de Heavy Rain. Les QTE sont effectivement de la partie, avec des rotations de joystick à effectuer et autres touches à bourriner. Ces séquences désormais archi-connues ont au moins le mérite de diversifier la proposition de Telltale avec ce Jurassic Park. La combinaison des deux fonctionne en tout cas plutôt bien, du moins durant la courte démonstration sur laquelle nous avons pu mettre la main.