Les jeux de la communauté : décidément trop limités ?
Pour Jones, le service des Community Games manque d’envergure. C’est un marché réduit où les jeux originaux ne peuvent pas, aujourd’hui, être rentables. Le créateur ne pourra pas couvrir les frais de développement de Clover avec les ventes de son titre sur 360, alors que le soft a reçu un accueil critique favorable (8 sur 10 chez Eurogamer par exemple).
"Le problème, c’est que le marché des jeux de la communauté est juste trop petit, déplore Daniels. Et que les gens qui vont sur cette section du Live ne semblent pas du tout être intéressés par les jeux vidéo."
Le bilan est sévère mais plutôt réaliste. Les jeux les plus vendus sur le service sont très souvent ceux qui permettent d’activer les vibrations des pads 360 (sans aucune dimension ludique) ou ceux permettant de régler son écran HD. Les vrais bon jeux, même s’ils sont moins nombreux, ne parviennent pas à rivaliser.
"La semaine pendant laquelle Clover est sorti, le top 10 des ventes de CG était constitué de huit applications, de RC-Airsim (simulation aérienne) et d’un jeu éducatif," remarque Daniels.
Pas certain que Microsoft puisse remédier à ce problème, étant donné que le principe du service est d’exercer le moins de contrôle possible sur les jeux disponibles. Mais parallèlement, le risque majeur de la situation est de voir le catalogue des CG devenir de moins en moins intéressant.