06.03.2007 à 21h21 par |Source : Rédaction

Worms

Team 17, Worms, deux noms qui résonnent comme un bon coup de banana bomb dans les dents. Oui, Worms est mythique. Un concept génial (la guerre chez les vers de terre), un humour débile, un gameplay pas si dénué de finesse que ça et une convivialité jamais remise en question, bref, c’était le jeu qu’il fallait adapter sur le Xbox Live Arcade, à un moment ou à un autre. Et si un accord a rapidement été passé entre la Team 17 et Microsoft, qui avait bien compris les termes de l‘équation (Worms + XBLA + Live = $$$), ce moment a tardé, puisque le soft a passé un temps fou en phase de certification. Visiblement, compresser les lombrics, les moutons et autres cordes ninja sur un espace de 50 Mo - lequel n’est à présent même plus la norme - n’a pas été facile, mais finalement, le résultat est là, baveux, drôle et sadique comme on aime.

Armaggedon

Dans ce test, on ne critiquera pas le gameplay de Worms, pour la simple et bonne raison que celui-ci a déjà fait ses preuves. La recette basée sur du tour par tour en 2D est optimale, et la Team 17 a bien adapté la jouabilité de son titre au pad de la 360, à tel point qu’on prend ses marques en quelques minutes seulement. Ce qui surprend davantage, c’est le look du jeu, avec des niveaux HD finalement assez jolis et des vers redessinés aux animations parfois hilarantes (regardez bien leurs sourcils quand ils sont immobiles). Peu d’environnements sont disponibles mais l’éditeur de maps classique est bel et bien présent, ce qui permet de combattre sur des terrains au relief toujours différent. Côté armes, il y a assez peu de choix, l’arsenal revenant aux sources de la série : c’est grosso modo celui du tout premier épisode, avec la banana bomb et le moutoncomme seules armes "spéciales". Plus qu’un problème d’espace, ce serait un souhait de développeurs, une envie de revenir à un Worms plus accessible aux débutants et requerrant davantage de technique que d’armes dévastatrices pour gagner. Certains n’aimeront pas, mais vu les dérivesobservées du temps de Worms Armaggedon, ce n’est pas forcément un mal. Question de point de vue.

Open Warfare

Le potentiel de Worms, ce n’est pas en solo qu’on ira le chercher, même si le soft propose une petite campagne à la difficulté croissante. La vocation du jeu est avant tout multijoueur avec la possibilité unique de jouer à quatre en local avec une seule manette, et bien sûr la possibilité de s’affronter sur le Xbox Live, avec chat vocal. Le panard total, même si on attend de voir comment le lag sera géré.

En plus de cela, il est comme d’habitude possible de totalement customiser ses vers, en choisissant leur nom, leur voix et leurs pierres tombales. On peut aussi créer ses propres parties avec des règles personnalisées. Au vu de tout ces éléments, clairement, Worms a le potentiel pour s’imposer durablement comme l’une des références online du Live Arcade. Mais qui en doutait ?

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