Counter Strike Global Offensive
Home Sweet home
Si les vieux de la vieille connaissent déjà Counter Strike comme leur poche, il reste nécessaire de présenter le jeu pour toute une frange de joueurs biberonnés aux Call of Duty. Après tout la licence n’a que rarement tenté l’incursion sur nos consoles. CS GO (pour les intimes) propose donc aux joueurs d’intégrer soit des forces terroristes soit des forces anti-terroristes. Les deux camps doivent donc s’affronter sur des cartes dont les objectifs différents selon les cas. La majeure partie des cartes dotent un des joueurs terroristes d’une bombe que son équipe devra placer sur un des deux objectifs de la carte, tandis que les forces de l’ordre devront les en empêcher ou du moins la désamorcer. Une autre maigre partie des cartes place les joueurs dans un contexte de prise d’otages qui doivent être délivrés.
Ce qui fait le sel de la licence, c’est que chaque partie est composée d’un certain nombre de manches très courtes pour une raison simple : la mort est définitive. Lorsqu’il suffit souvent d’une balle bien placée pour décéder, autant dire qu’il faudra bien calculer ses actions et surtout rester au maximum groupés. Autre conséquence de la mort : le joueur perdra tout équipement préalablement acquis. La gestion de l’argent prend donc une importance capitale dans ce jeu. Les actions effectuées durant chaque manche (ennemi tué, bombe posée…) rapportent un bonus d’argent qu’il sera possible de dépenser ou d’économiser pour les manches suivantes. Il faudra souvent faire des choix draconiens entre un Kevlar tout neuf ou une arme dernier cri. Pour les plus pauvres il est heureusement possible de récupérer les armes sur les cadavres de la manche, ou de s’en faire donner une par un coéquipier.
Un peu de nouveauté dans un monde de classicisme
Il est temps de voir maintenant quels sont les ajouts de cette version sous titrée « Global Offensive ». Outre le passage du jeu à une maniabilité adaptée à la console (et de fort belle manière) et des graphismes largement remaniés (il s’agit du moteur de Portal 2), cette version est surtout accompagnée de tous nouveaux modes de jeux. S’il est toujours possible de jouer en mode classique, les développeurs ont implémentés un mode Occasionnel permettant plus de convivialité et moins de restrictions. Le tir allié est ainsi désactivé, l’achat du Kevlar et du casque automatisé, il est possible de discuter avec l’équipe adverse. C’est aussi ainsi qu’on se rend compte du nombre assez impressionnant de français jouant sur ce jeu. De mémoire on n’avait pas vu ça sur Xbox depuis Rainbow Six Vegas 2.
Si le mode occasionné n’est qu’une reparamétrage des règles de bases, en revanche, CS GO propose aussi deux nouveaux modes tout neufs. Le mode course à l’armement est un mode très rapide où toute notion de jeu en équipe disparait. Il s’agit d’être le premier à tuer 27 adversaires, sachant qu’à chaque frag le jeu nous impose une nouvelle arme et qu’il faut terminer le dernier frag au couteau. Ce mode est un très bon défouloir qui permet de bien se familiariser avec le maniement du titre, d’autant plus que contrairement aux règles standard, le joueur peut ici réapparaitre après chaque mort sans aucun temps d’attente. Dommage que seules deux cartes soient aujourd’hui disponibles dans ce mode et qu’on tourne donc rapidement en rond. L’autre mode de jeu, appelé Démolition est en fait un mélange de la course à l’armement et du jeu classique. Le jeu en équipe est présent, mais les armes sont imposées. Tuer un adversaire dans une manche permet d’en changer à la manche suivante. En tuer plusieurs octroie des grenades bonus. Les cartes sont aussi bien plus petites avec un seul point où poser la bombe. Il en résulte des parties bien plus rapides et moins pénalisantes pour les morts. Dernière possibilité de jeu : la possibilité de s’entrainer contre des bots. Enfin CS GO propose aussi de nouvelles armes en la présence du taser (qui tue en un coup mais qui est à usage unique), des grenades leurres (qui simulent des tirs d’armes sur la carte) et de cocktails molotofs qui enflamment une zone durant quelques secondes. Ces petits ajouts permettent de rendre les affrontements plus stratégiques.