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A peine officialisé par Valve, Counter-Strike : Global Offensive lâche quelques détails sur ce qui va attendre les fanas de FPS. C’est par l’intermédiaire d’un responsable de eSports Entertainement Association, Craig Levine dit "Torbull", que nous apprenons ce qui va suivre. Membre du cercle prestigieux des vingt meilleurs joueurs de Counter-Strike : Source, Torbull a eu l’honneur d’une invitation de la part de Valve pour venir tâter la bête.

Le titre, actuellement en phase pré-béta, développé par Valve et Hidden Path Entertainement, est attendu pour le début de l’année prochaine. Basé sur des affrontements en équipes, Counter-Strike : Global Offensive ne chamboulera pas la vie des habitués de Counter-Strike 1.6, Condition Zero ou Source. Pour la partie technique, le benjamin de la famille profite de la dernière version du Source Engine pour un joli résultat selon Torbull, tant au niveau des graphismes que des animations.

Les chanceux invités ont pu voir des maps de type de_ et cs_. Par ailleurs, Valve a précisé qu’il ne s’agit pas d’un Counter-Strike 2 et cet opus ne proposera pas de nouveaux modes de jeu. Amateurs comme joueurs aguerris trouveront partie à leur pied en matchmaking, Valve confirmant également la présence de serveurs dédiés (sans toutefois préciser si cela concernera également les consoles de salon). Les maps Dust, Dust2, Nuke et Inferno ont pu être testées et les connaisseurs peuvent s’attendre à retrouver des classiques comme Train.

Du côté de l’armement, des nouveautés apparaissent aux côtés de classiques AWP, AK, M4 et Desert Eagle. Parmi elles, les coktails Molotov et les grenades leurre ajoutent des nouvelles possibilités stratégiques. D’une manière générale et aux dires de Torbull, la partie armement n’est pas tout à fait convaincante à cause d’un problème d’équilibrage : des fusils d’assaut désormais faibles trônent aux côtés d’un P90 surpuissant. Mais c’est pour détecter ce genre de problèmes que sont organisés ces tests et gageons que Valve saura rectifier le tir.

Au rayons des nouveautés en phase d’expérimentation, le développeur songe à la possibilité d’octroyer aléatoirement à un membre de l’équipe anti-terroristes un kit de désamorçage. Egalement, tous les joueurs peuvent démarrer le jeu en étant équipés d’une protection Kevlar au maximum ; en contre-partie, le prix des armes se voit grandement augmenté. Mais rappelons-le, Counter-Strike : Global Offensive est en phase pré-béta et devrait donc grandement évoluer d’ici sa sortie.

Pas un Counter-Strike 1.6, pas vraiment un Source non plus selon Torbull, Global Offensive n’en demeure pas moins un titre à surveiller de très près. Comme un titre estampillé Valve.