1st Look E3 2011 > Asura’s Wrath
										Aux côtés de Dragon's Dogma, Asura's Wrath est le deuxième atout de Capcom dans la catégorie « nouvelle licence salvatrice ». Nominé meilleur jeu d'action de l'E3 par toute une ribambelle de sites web, le beat'em up de Cyberconnect2 (Naruto Ultimate Ninja) s'est laissé approcher dans les allées du Convention Center pour montrer ce qu'il avait dans le ventre. Alors, cette colère d'Asura, véritable tornade à idées ou cri enragé d'une grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf ?									
								
								Over the top
Inspiré de la mythologie asiatique, Asura’s Wrath  met en scène son héros éponyme, Dieu banni pour de sombres raisons. Une  injustice selon Asura, qui avec l’aide du joueur va tenter de comprendre  le pourquoi du comment sur son état. Et le fait que tous ses anciens  potes tout-puissants se payent sa tête et ne daignent lui en dire plus,  ça lui fout grave les glandes. Ce qui est sûr, c’est que le jeu de  Capcom est du genre « abusé », totalement sans limite dans ses scènes  cinématiques et dans la mise en scène des combats. Dans notre démo E3  par exemple, il faut affronter un boss qui fait trois fois notre taille.  Une fois mis au tapis, ce dernier se transforme pour faire la longueur  de plusieurs buildings. La démesure totale vient de la dernière forme de  l’adversaire, puisque le combat se termine dans l’espace alors que la  Terre arrive au niveau du ventre du Dieu, qui tente d’écraser Asura avec  son doigt qui fait la taille d’un continent. Une scène qui ne peut que  faire ricaner le joueur derrière son écran, où les « nan, ils ont pas  osé » s’entremêlent au plaisir de la découverte de nouveaux paliers  insoupçonnés d’affrontements. De quoi bien foutre les glandes à Asura en  tout cas, colère qu’il va falloir dompter, en la faisant charger au  cours des combats pour la faire exploser au bon moment. Un principe très  simple donc, pour un jeu finalement loin d’être vraiment très original  manette en main.
PUSH RT
En effet, pour le moment, le  gameplay d’Asura’s Wrath est d’une relative pauvreté. Entre deux longues  séquences de QTE où il faut tantôt appuyer sur la bonne touche, tantôt  spamer un bouton, de timides séquences de combats peinent à convaincre.  Des coups lourds, des rapides, des attaques à distance, rien que du très  classique pour cette nouvelle franchise. L’ennemi envoie des missiles ?  Facile, il suffit d’appuyer au bon moment sur « Y » pour lui renvoyer  le projectile dans la trogne. Infliger des coups à l’adversaire fait  remplir la jauge de colère. Une fois pleine, une simple pression sur RT  près du malheureux permet de l’anéantir, ou tout du moins enclencher une  nouvelle séquence de QTE qui va amorcer une nouvelle transformation de  l’adversaire. Pour le coup, nous avions vraiment l’impression de nous  trouver face à un Heavy Rain avec de très courtes séquences de combat  pur et libre. Cela vient sans doute de la démo choisie par Capcom pour  présenter son jeu, sympa à regarder sans pour autant impressionner, avec  son cell shading discret façon Street Fighter 4, qui met en exergue le  délire des développeurs. Gare cependant à l’imperméabilité de certains.
													Si tout le monde s'enflamme pour le Dieu Asura, c'est sans doute pour son côté « over the top » avec ses boss de la taille de la galaxie et ses affrontements dantesques totalement délirants. Espérons juste que de notre côté, nous ne bannirons pas le titre de Capcom à cause de son gameplay laissant trop de places aux QTE et pas assez au reste. En l'état, nous restons assez dubitatifs.											
																											
											



