Dossier

02.09.2018 à 09h22 par - Rédacteur |Source : La Rédaction

Le Morceau du Dimance se repose à Majula avec Dark Souls II

Bearer of the so… Seek… Seek… Lest…

Bienvenue à vous pour votre rendez-vous musical de weekend. Avec le Morceau du Dimanche, Xbox-Mag vous fait découvrir ou redécouvrir un petit bout de bande-originale qui vaut le détour. Aujourd'hui, on prend des risques, de gros risques, en voyageant dans un monde qui compte ses morts par centaines de milliers : celui de Dark Souls.

Apparu sur Xbox 360 en 2014 puis un an après sur Xbox One avec l’édition Scholar of the First Sin, Dark Souls II est donc à l’honneur du Morceau du Dimanche cette semaine. Si ce second épisode n’est peut-être pas parvenu à exprimer avec autant de réussite que son ainé l’idée d’un genre, d’une ambiance, d’une expérience à part dans la sphère des jeux d’action/aventure, Dark Souls II n’en demeure pas moins un grand jeu. Et comme toutes les oeuvres vidéoludiques de haut vol, elle dispose d’une bande-son particulièrement travaillée.

Dark-Souls-2-Majula-bonfire

A la composition, on trouve un nom pas forcément connu du grand public mais qui est pourtant derrière de nombreux titres majeurs de l’industrie du jeu vidéo japonais depuis le début des années 1990 : celui de Motoi Sakuraba. Dans la longue liste des titres ayant vu Sakuraba y mettre son grain de sel, on retrouve la plupart des Tales of, la saga des Star Ocean, Valkyrie Profile, Baten Kaitos ou encore Eternal Sonata. Pour ceux qui trainaient plutôt sur les machines SEGA il y a une vingtaine d’année, vous avez peut-être croisé les compositions de Motoi Sakuraba en jouant à Shining The Holy Ark et plus tard, au fabuleux Shining Force III (et sa musique d’introduction inoubliable).

Motoi Sakuraba, c’est aussi le monsieur derrière la bande-originale des Dark Souls. A l’image de son aventure qui nous fait passer par tous les états, la musique de Dark Souls joue sur les variations. Ainsi, au début de Dark Souls II, alors que l’on est encore loin de pouvoir imaginer les épreuves qui nous attendent, on pénètre dans ce lieu calme, apaisant, où souffle un grand vent de mélancolie : c’est Majula. La découverte du point central de Dark Souls II est très différente de celle de son ainé. Il y a véritblement quelque chose d’apaisant à Majula, la lumière du soleil parvient jusque là, il y a la mer et cette femme qui scrute l’horizon.

Et puis il y a cette musique.

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