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C’est le 12 novembre prochain qu’arrivera Disney+, dans quelques territoires triés sur le volet dans un premier temps, à savoir les Etats-Unis et le Canada, mais également les Pays-Bas où une bêta est même déjà disponible depuis le mois dernier. La France ne sera pas servie avant le printemps 2020 de son côté, pour un tarif de base attractif fixé à 6,99 euros par mois pendant la première année, avec une augmentation d’un euro tous les ans pour arriver à un prix «définitif» de 10,99 euros au bout de quatre ans.

Mais ce qui nous intéresse aujourd’hui ce sont surtout les informations qui commencent à tomber autour des méthodes de distribution de la plateforme. Et au petit jeu des négociations, il semblerait que ce soit Canal+, déjà diffuseur exclusif de certaines chaînes du groupe Disney (Disney Junior, Disney Cinéma et Disney XD), qui a réussi à tirer son épingle du jeu, devant les opérateurs que sont Orange, SFR, Bouygues et Free. Si l’information est confirmée, il faudra donc s’abonner à Canal+ pour avoir accès à Disney+.

Pas de panique toutefois, Disney+ garde une volonté d’avoir une offre «OTT» (Service par Contournement) ce qui laissera donc la possibilité à ceux qui le désirent de passer par une application autonome, ne nécessitant pas d’autres abonnements que celui à Disney+. Et comme le groupe américain a confirmé le développement d’une version Xbox One de son application en août dernier, les futurs abonnés pourront donc simplement passer par leur console pour accéder au service de vidéos à la demande. Ouf.