Preview de Dirt 5 : de bonnes sensations sur un mode Playgrounds rafraichissant
Jouer aux petites voitures
Quel plaisir de pouvoir déjà s’essayer au très attendu Dirt 5 ! Il y a évidemment une grosse frustration qui naît lorsque s’ouvre le menu principal et que pour cette preview, seul un mode de jeu est proposé. Mais nous avons tout de même pris du bon temps avec Playgrounds, fonctionnalité nouvelle dans l’univers Dirt. Pour résumer simplement les choses, il s’agit d’un lieu où il est possible de créer, partager et bien évidemment essayer des tracés en tous genres. Un peu fous la plupart du temps. Playgrounds permet de concourir, seul, de trois façons : face au chrono en enchaînant les chekpoints (Gate Crasher), sous une approche au point avec le Gymkhana et enfin, en jouant les destructeurs d’objets gonflables dans Smash Attack. Cette dernière variante n’était malheureusement pas disponible pour la preview, aussi allons-nous nous concentrer sur les deux autres.
Dans un cas comme dans l’autre, deux types d’environnements sont proposés. Cape Town Stadium pour une ambiance nocturne/en public et Messa Valley en Arizona pour quelque chose de plus ensoleillé (avec la possibilité ici de choisir entre une zone de jeu petite ou grande). En mode créateur, les choses se passent simplement : vu du ciel, le terrain vierge est à recouvrir au gré de vos envies en choisissant les éléments à placer dans un catalogue proposant bosses, dalles, rampes, barrières, virages plus ou moins inclinés pour la partie Gate Crasher. Evidemment, côté Gymkhana, on dispose d’éléments qui sont autant de zones d’objectifs pour aligner les burnouts, drifts et autres 360°. Placer les objets se fait simplement, en choisissant l’angle et la hauteur ; le raccord se fait quant à lui automatiquement dans la mesure où l’assemblage est cohérent. Un fois le parcours terminé, place à un test au volant et si tout est ok, vous pouvez partager votre création.
Si d’un point de vue strictement visuel le choix est limité (cela a au moins le mérite de donner une unité à l’ensemble), vous verrez rapidement en prenant part à des épreuves créées par des gens inspirés que Playgrounds offre de belles expériences. Nous avons essayé un tracé rapide et précis rappelant quelque peu Trackmania (en moins dingue bien sûr) au volant d’une 208 WRX et plus tard, c’était au tour d’une épreuve de précision avec des rampes délicates à franchir sans se vautrer, aux commandes du WS Auto Racing Mudclaw. En dépit de l’accès relativement court à cette preview, on a déjà pu voir quelques belles créations émerger, ce qui promet une fois le jeu entre les mains de tous. Si la communauté suit (et on est à peu près sûr que ce sera le cas), le mode Playgrounds constituera un ajout de taille pour gonfler la durée de vie du jeu. Vous pouvez par ailleurs voter pour ou contre certaines créations, le jeu se chargera alors de vous en proposer des similaires -ou non- en fonction des mots-clés qui ont été choisis pour le circuit en question.
Le mode Playgrounds est fun et s’appuie au-delà de la créativité des joueurs sur un gameplay manette en main 100% arcade. On attendait évidemment de cette preview qu’elle nous donne les moyens de jauger les sensations de conduite et l’on disposait pour cela de 13 véhicules directement accessibles (une trentaine d’autres étaient visibles mais requéraient des points pour être acquis) représentant chacun l’une des catégories disponibles : de la Lancia 037 pour la catégorie années 80 à l’Aston Martin V8 Vantage GT4 côté rally GT, il y a de quoi faire pour varier les plaisirs. Le simple avec une 208 WRX, le nostalgique façon Sega Rally 2 au volant d’une 306 Maxi ou l’atypique au volant de l’Ariel Nomad. Dans tous les cas ou presque, Dirt 5 se pose comme un titre dopé au plaisir un et immédiat de la conduite arcade, et propose par ailleurs six angles de caméra pour en profiter. Trois niveaux d’aide à la conduite sont proposés, à affiner si besoin du côté de l’aide au freinage, du contrôle de traction et autres options de base classiques.
Dans tous les cas, le jeu se prend bien en main et on vous conseille de limiter les aides à la conduite pour ne pas vous retrouver avec un véhicule beaucoup trop rigide. Le constat sur le plaisir de la conduite est globalement bon, avec une réserve tout de même concernant les buggys, peut-être un peu trop légers et sujets à de curieuses réactions lors de collisions avec le décor. Il est cependant trop tôt pour émettre un avis définitif, tout cela se jugera aussi et surtout sur les circuits et spéciales des modes dédiés au bon vieux rallye. Il en va de même pour l’aspect technique. Ce que nous avons vu était propre, très stable mais par sa nature de bac à sable le mode Playgrounds n’est assurément pas le meilleur endroit pour juger les graphismes d’un jeu. Les modèles de véhicules sont néanmoins satisfaisants et le son des moteurs dans la tradition des jeux arcade : ni réalistes, ni trop éloignés de la réalité.