Notre avis sur la beta de Call of Duty: Vanguard
Pour le meilleur ou pour le pire ?
Que les choses soient claires ! Dès le départ, dans les menus, nous nous retrouvons en terrain conquis. Les différentes options et propositions sont identiques à celles proposées dans les quelques derniers opus. Il est possible de sélectionner son arme, de customiser cette dernière ainsi que le package avec lequel nous souhaitons jouer. Chacune des parties jouées (qu’elles soient gagnées ou perdues) vous rapportera de l’expérience qui, au fil des niveaux gagnés, vous permettra de débloquer davantage d’équipements. Cela permet d’améliorer plus ou moins sensiblement vos armes (dégâts, stabilité, visée…), sans que cela ne déséquilibre l’ensemble d’une partie.
En ce qui concerne les parties, on peut dire que Call of Duty fait… du Call of Duty. En soi, ce n’est pas un point négatif dans la mesure où quand on lance un jeu de la franchise, on s’attend à retrouver ses habitudes et ses sensations. Le problème de Vanguard se trouve ailleurs. À l’heure où la beta se clôture, on a la nette impression d’avoir fait un retour en arrière. Visuellement, bien qu’il s’agisse d’un jeu inachevé que les développeurs pourront encore peaufiner d’ici quelques mois, le jeu semble dépassé, tant au niveau des textures que des décors. On passera volontiers sur les bugs d’affichage (clipping, notamment) qui sont monnaie courante lors d’une beta, mais pas l’ensemble de ce que nous avons pu voir sur les trois petites cartes que nous avons arpentées pendant quelques heures. L’autre point qui nous laisse perplexe concerne les armes. Les sensations sont pour le moins étonnantes. Même s’il s’agit d’armes de plus de septante ans, nous avons la nette impression de jouer avec des pétards, plus que des fusils. Cela nuit forcément à l’immersion, évidemment.
Au niveau des modes de jeu, le constat est à peu près le même. On retrouve tous les classiques du genre : match à mort en équipe, prise de points ou d’objectifs… De l’efficace, à défaut de l’original. Un constat qui, finalement, résume à peu près nos sensations à la sortie de cette beta. Vanguard n’est pas un mauvais jeu, loin de là, mais on a réellement l’impression de se trouver face à un clone de l’un des épisodes précédents, la période et le contexte du jeu étant différents.
Il reste évidemment encore deux mois à Sledgehammer Games pour peaufiner son bébé et gommer la plupart des défauts que nous avons mis en évidence. Deux mois c’est à la fois long et court. Il reste également le mode campagne que nous n’avons pas encore pu approcher et qui pourrait sauver la donne, ainsi que le mode zombie, un incontournable de ces dernières années.
Une chose est sûre, à l’heure où Battlefield 2042 promet des combats spectaculaires à grande échelle dans des environnements variés et au climat changeant, Call of Duty: Vanguard doit encore faire ses preuves afin de s’assurer la victoire dans cette bataille qui s’annonce des plus passionnantes.