Test : Avatar sur Xbox 360
Mieux vaut Avatar que jamais
Précisons tout de suite les ambitions et aspirations de ce jeu, ce n’est absolument pas la retranscription de la trame principale du film. Les héros sont pour la plupart différents, l’histoire est quasi-similaire mais épurée de toutes les lenteurs du film. Point de spoil dans ce jeu qui en plus est sorti quelque temps avant le film. Vous pouvez donc lire ce test les yeux fermés (??), si vous n’avez pas encore visionné le film, vous n’apprendrez rien sur l’histoire, ou très peu. D’emblée on comprend que l’on pourra jouer un Marine ou un Na’vis. Pas n’importe quel Na’vis, il sera votre alter ego « construit » à partir de l’ADN de votre héros Marine. Petite personnalisation possible au début de l’aventure en choisissant le skin du héros jouable, le skin Marine est ici sélectionnable avec l’adaptation Na’vis. Le tutoriel est l’occasion de se familier avec les deux camps car à un moment donné il va falloir choisir ! Prenons dans un premier temps la direction des Marines.
Le but des humains est simple, récolter les ressources présentes sur la planète car la Terre a semble t’il tout donné. Malheureusement le peuple de Pandora ne le voit pas de cet œil car il vit en harmonie avec la nature. De la va s’enchainer beaucoup de sous-objectifs afin de réduire à néant cette population de petits bonhommes bleus. Evidemment, armée oblige, l’arsenal de destruction est conséquent. Flingues en tous genres, véhicules, méchas, bref de quoi détruire en toute impunité. Notre soldat profitera également de pouvoirs tels que l’invisibilité, la réduction de dégâts et j’en passe. L’onde de choc est certainement la caractéristique la plus intéressante et la plus efficace car elle repousse la faune de Pandora qui sera bien entendu hostile. Les jaguars, les poneys, les différents dinosaures et les plantes carnivores géantes tenteront de faire de vous leur quatre heure.
Tu le payeras tôt ou Avatar
Revenons en arrière au moment du choix du camp et prenons maintenant la direction des Na’vis. Le gameplay est totalement différent car il faudra bien entendu privilégier l’infiltration car l’arsenal disponible est beaucoup moins dévastateur que chez les humains. Fort heureusement les pouvoir des Na’vis sont très efficaces et mixer l’invisibilité avec un sort de souffle de la nature permettra de faire voler les pauvres petits marines venu cueillir des champignons comme des fétus de pailles. Côté véhicules, le Na’vis chevauchera fièrement la faune amicale de la planète, on pourra contrôler une sorte de gros ptérodactyle qui donnera une bonne impression de liberté en volant fièrement au milieu des décors splendides de cette planète lointaine.
Outre la défense de leur écosystème, les Na’vis devront récupérer des objets religieux pour les aider dans leur lutte pour leur survie. Les objectifs sont souvent les mêmes et malheureusement un peu trop redondant pour le coup. Récupération d’artefacts, incantation, tout ramener au prêtre et c’est reparti pour un tour. En bon amoureux de la nature, le Na’vis pourra observer son environnement et se rendre compte qu’il est très bien modélisé, enchevêtrement d’arbres, îles flottantes ou encore les cours d’eau sont autant de détails qui renforcent l’impression d’immersion. Les couleurs sont vives et dans les mêmes teintes que celles présentes dans le film. La faune et la flore sont similaires et bien modélisées également. Revers instantané de la médaille, le framerate est complètement largué et les freeze sont trop souvent présents pour nous rappeler que notre petite console est essoufflée à force d’afficher tants de détails.
Na’vis ou la mort
D’une façon plus générale, l’action est au rendez-vous dans les deux camps, certains moments seront même assez stressant car on se retrouve littéralement au milieu d’une bataille dans laquelle il faut remplir un objectif qui se retrouve souvent barré par des co-équipiers dirigés par l’IA en prise avec l’ennemi. L’IA justement n’est pas toujours très efficace et on se retrouvera malheureusement seul contre tous. On observe également dans chaque camp un petit problème de déplacement des ennemis qui semblent un peu trop « glisser » sur la map et non se déplacer correctement, rien de bien gênant à partir du moment où on anticipe le mouvement. La force du titre provient de la complémentarité du gameplay des deux camps, on aurait préféré que cela s’imbrique un peu mieux car parfois on a l’impression de jouer à deux jeux différents sur un même écran. Le plaisir est quand même là quelque soit le camp contrôlé.
Le principal souci provient de l’aspect couloir de l’aventure, en effet la sensation d’étouffement se fait trop rapidement ressentir car la liberté offerte au début du titre s’amenuise en fur et à mesure pour toujours faire évoluer le joueur dans des couloirs plus ou moins étroits et surtout tous assez identiques. Heureusement la vie est omniprésente et renforce le sentiment d’exploration et de découverte, effets visuels, petits bruits sont autant d’éléments qui rendent ce voyage agréable. Bémol supplémentaire, les cinématiques sont trop molles et sentent le travail bâclé, ou tout du moins pas terminé. Le doublage est d’une façon générale assez raté, les acteurs étant systématiquement en sur-jeu.
Prologue – Jame’s Cameron Avatar : The Game
envoyé par Xbox-Mag
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- La complémentarité des deux campagnes
- L'environnement très bien restitué
- Dépaysement assuré !
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- Le frame-rate
- Le doublage très « cheap »
- Répétitivité des objectifs à accomplir