Test : Bakugan: Battle Brawlers sur Xbox 360
Mario-Cartes
Les Bakugans ce ne sont pas des techniques ninjas utilisées par Naruto et ses amis. Les Bakugans ce ne sont pas non plus les prises favorites de David Douillet lorsque le judo le passionnait plus que la politique. Bakugan c’est en réalité le dernier jeu à la mode chez les enfants de 7 à 12 ans. Pour en résumé le principe, rien de plus simple : vous prenez une cuillère à café de Pokemon, une pincée de Digimon, vous ajoutez une bonne dose de Yu-Gi-Oh et de Magic l’Assemblée et vous arrosez le tout de Beyblade pour obtenir le mix parfait. Comme toutes les licences citées plus haut, le but principal de Bakugan est de voir s’affronter deux adversaires dans une arène. Pour ce faire, chaque protagonniste dispose d’un jeu où figurent trois cartes "portails", trois autres cartes "capacités" et des petits monstres capables de se mettre en boule au sens propre du terme, les Bakugans.
Les combats vont alors se dérouler en plusieurs phases. Tout d’abord chaque joueur sélectionne une carte portail dans son jeu pour la déposer sur l’arène. Ces cartes ont une importance capitale d’un point de vue stratégique. Vous allez ensuite lancer l’un de vos trois Bakugans dans l’arène afin d’y ramasser des bonus qui amélioreront la force de votre animal mais surtout pour tenter de le positionner sur l’une des cartes portail présente sur l’aire de combat. Lorsque deux Bakugans issus de deux camps différents se retrouvent sur la même carte vous les verrez s’affronter. En revanche si les deux Bakugans font partie de la même équipe, vous récupérerez d’office et sans lutte la carte en question. Les lancers auront donc leur importance dans la mesure où un joueur maladroit pourra très bien perdre un combat sans avoir eu à se mesurer à son adversaire.
Autre aspect important : les éléments. Eau, Feu, Vent, Terre, Ombre, Lumière, ils sont loins d’être originaux mais ont le mérite de parler à tout le monde. Chaque Bakugan est lié à un de ces éléments et chaque carte aura ses propres affinités avec ceux-ci. Dans l’idéal, vous comprendrez donc qu’il est préférable de posséder dans votre jeu des cartes et des Bakugans dont les éléments sont relativement proches, tout en prenant garde à modifier tout cela si l’arène propose un élément dominant situé à l’opposé des vôtres. Un système repris depuis des lustres mais appliqué de façon tellement simple qu’il recale Yu-Gi-Oh au rang de casse-tête chinois.
Le 6ème Dan ?
Si le principe de jeu paraît complexe sur le papier, il s’avère très rapidement efficace dès les premières secondes de jeu. Même constat au niveau du scénario, puisque si celui-ci demandera aux néophytes un petit temps pour s’adapter à l’univers, ils découvriront rapidement que l’intrigue de la série est très loin d’être tirée par les cheveux. L’aventure inédite qui est alors proposée vous permettra de créer votre avatar pour le voir évoluer entre sa chambre, le magasin, l’arène et le parc. C’est d’ailleurs dans ce dernier que vous allez faire la connaissance de Leonidas, un Bakugan aux origines mystérieuses et aux desseins plutôt sombres. Mais qu’importe, ce nouvel ami représente tout ce que vous avez toujours désiré : pouvoir devenir un dresseur de Bakugan d’Elite et ainsi rejoindre Dan et sa troupe parmi les meilleurs combattants.
Vous aurez donc la possibilité de vous mesurer à une quinzaine de personnages différents, que ce soit dans le parc ou de façon bien plus officielle dans l’arène. Ces matchs vous permettront de faire avancer l’intrigue de l’aventure et de récolter de l’argent à dépenser dans le magasin. Bien entendu plus vous avancerez et plus vos adversaires auront un jeu puissant, et il vous sera alors nécessaire d’aller dépenser vos deniers en améliorations, en Bakugans et en cartes portail et capacité. Votre dextérité sera également mise à l’épreuve durant les combats puisque des mini-jeux en dévoileront systèmatiquement l’issu. Mais encore une fois, cela ne sera pas suffisant si l’écart entre vous et votre adversaire est trop important, d’où la constante nécessité de réviser votre jeu en fonction des multiples critères à prendre en compte.
D’un point de vue technique, il était clair que nous ne pouvions en demander trop à ce Bakugan : Battle Brawlers. Si Activision n’avait pas fait l’effort de porter le jeu en Haute Définition, on aurait pu parler de version PS2 sans aucune difficulté. Toutefois, le système de jeu se révèle tellement addictif qu’on oublie rapidement cet aspect pour se concentrer sur la stratégie des combats. Le titre se retrouve également entièrement localisé en français pour le plus grand plaisir des amateurs de la série. Malheureusement l’aventure se termine assez rapidement et la rejouabilité du titre ne concernera encore une fois que ceux qui ne raterait sous aucun prétexte un M6Kid.
+
- Un principe de jeu prenant
- Une aventure inédite
- Les fans seront aux anges
-
- Des graphismes hors du coup
- Une aventure trop courte
- Un contenu limité