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Le jeu débute par une courte introduction animée qui nous plonge dans l’histoire. Une histoire relativement simple qui part d’un postulat classique : les robots sont hors de contrôle et il faut absolument les arrêter. Si différentes petites photos viendront jalonner notre périple, tout comme l’apparition et l’intervention de différents personnages, on ne peut pas dire que le scénario soit l’intérêt réel de ce titre – comme c’est d’ailleurs souvent le cas dans les Tower Defense, cela dit. Il faut plutôt se tourner vers le gameplay et ses différentes mécaniques pour trouver quelque chose d’intéressant et de vraiment passionnant.

Partons du concept de base : votre bombe IEM – celle qui va stopper la progression des machines – doit se charger et vous devez absolument la protéger des robots qui tentent de la désactiver. Dans les faits, ladite bombe dispose de vingt points de vie, ce qui signifie qu’au vingtième impact, votre partie s’arrête. Pour parvenir à la protéger correctement, différents emplacements de construction sont répartis sur la carte et tout au long du chemin qu’empruntent vos adversaires. À vous de positionner correctement vos tours afin de ralentir leur progression et faire en sorte de les détruire. L’aspect stratégique est évidemment de mise et il est nécessaire de réfléchir à vos actions, auquel cas la défaite pointera rapidement le bout de son nez.

Si les principes précédemment expliqués s’avèrent assez classiques, Big Bash Bots sort du lot en nous permettant de contrôler un personnage qui peut se déplacer librement sur la carte. Son rôle : construire et renforcer les tours, récupérer les matériaux de constructions et ralentir les robots. Le fonctionnement d’une partie est le suivant : chaque machine que vous détruisez laisse tomber des matériaux que vous devez récupérer avant qu’ils ne disparaissent. Une fois en votre possession et en suffisance, vous pouvez alors construire une nouvelle tourelle. Entre chaque vague (qui est affichée en haut de votre écran), vous avez le temps de venir taper vos propres tourelles, ce qui vous permet de les faire évoluer, et donc de les rendre plus dangereuses. De temps en temps, un accélérateur de progression tombe de l’une de vos victimes, vous offrant ainsi l’opportunité de faire évoluer les choses plus rapidement.

Dans le même temps, en plus de la gestion de vos tourelles, il vous faut également gérer le flux de vos adversaires qui, par moment, débarquent en nombre. Vous pouvez alors, toujours à l’aide de votre marteau, les frapper, ce qui vous permet de les repousser et ainsi gagner du temps. Attention toutefois à ne pas vous précipiter car si vous allez trop vite, vous risquez de les envoyer en direction de votre bombe IEM et donc de précipiter votre défaite. Cette mécanique de gameplay s’applique également à la foule d’ennemis différents que vous affrontez et qui nécessitent, par moment, votre intervention. Ainsi, par exemple, vous aurez à frapper des machines qui disposent d’un bouclier que vous seul pouvez annuler. Si vous ne le faites pas, vos tourelles se montrent alors passives, rendant votre partie plutôt complexe.

L’aventure proposée par le jeu vous invite à découvrir 8 biomes différents, chacun d’entre eux étant découpé en quatre missions distinctes. Pour chacune d’elle, trois objectifs différents vous sont donnés. Libre à vous de les réaliser, votre réussite ne dépendant que de la bombe et du fait qu’elle puisse exploser avant d’être touchée vingt fois par les robots. Votre parcours au travers de ces 32 missions vous offre un panel varié d’expériences de jeu. En effet, dans Bish Bash Bots, vous n’êtes jamais vraiment tranquille puisque les développeurs ont décidé de vous imposer des restrictions qui viennent compliquer votre tâche. Ainsi, par exemple, dans le désert, la tempête est capable de changer le terrain, tandis que dans l’eau, un poulpe géant se charge de détruire une partie de vos tourelles. Il faut donc être réactif et s’adapter aux difficultés mises en place par les développeurs. Des difficultés qui sont nettement plus gérables quand vous jouez à plusieurs. Bish Bash Bots est un titre coopératif et il ne prend vraiment sens que dans cette configuration. En solo, le jeu est faisable, mais la tâche se montre parfois ardue quand il s’agit de tout gérer en même temps : tourelles, ennemis, matériaux, améliorations, aléas des niveaux…

Sur le plan technique, Bish Bash Bots s’avère relativement mignon. La direction artistique est un choix visuel intéressant qui donne l’impression aux joueurs de regarder un dessin animé. Certes, ce dernier est assez simpliste, mais cela ne choque et ne dérange pas. La seule chose qui nous a dérangé vient du fait que l’évolution de nos tourelles reste très discrète, tandis que les tirs de ces dernières manquent vraiment d’impact. Cette impression est tellement forte que lors de notre première partie, on se demandait si elles étaient fonctionnelles. Du coup, le constat est à peu près le même pour la partie sonore du jeu qui reste très simpliste. Les musiques ne varient pas et ne changent pratiquement pas, ce qui crée une forme de lassitude sonore qui peut être dérangeante pour peu que vous y soyez sensibles. Dans le même ordre d’idée, l’absence de réels bruitages lors des tirs désarçonne vraiment…