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Avant de commencer, resituons les choses. Breakout est un jeu d’arcade fortement inspiré de Pong, le premier gros succès commercial du monde du jeu vidéo. Le titre imaginé par Nolan Bushnell est un pionnier du genre étant donné qu’il est le tout premier jeu de casse-briques à avoir vu le jour. Sorti à l’origine sur borne d’arcade en 1976, il fût adapté deux ans plus tard sur la célèbre Atari 2600, l’une des premières consoles de salon. Le voilà de retour dans une version au menu d’accueil sobre sur lequel il est possible de choisir son mode de jeu, le nombre de joueurs (solo ou coopératif à deux), le tout sur une courte séquence de gameplay du jeu en arrière-plan.

Les modes proposés sont le mode Arcade et le mode Défis. Dans l’ordre, le Mode Arcade contient trois sous catégories avec le mode Recharged, le mode Classique et le mode Recharged Classique. Le premier cité ajoute un lot de power-up faisant penser au jeu Arkanoïd sous certains aspects, à la différence qu’il n’est pas possible de cumuler ces bonus. Par ailleurs, les power-down existe aussi ce qui a pour effet d’annuler simplement votre pouvoir ou de vous faire perdre si vous n’en avez pas. Le mode Classique comme son nom l’indique nous procure un retour aux sources, trois vies, aucun power-up et puis c’est tout, tu pars avec ta b..e et ton couteau mon gars. Pour finir, le mode Recharged Classique est le mix des deux, avec des power-up et trois vies, le beurre et l’argent du beurre.

Le mode Défis de son côté semble surtout être présent pour renouveler l’expérience si une monotonie dans le mode Arcade se ferait sentir. Au nombre de 50, les défis sont assez variés dans leur proposition. Parfois simples, tandis que d’autres sont plus complexes, à vous d’avoir de bons réflexes pour réussir ces épreuves, avec la possibilité de les faire en coopération si vous avez un peu de mal en solo.

Parlons-en de la coopération, un des gros défauts du titre. Vous avez un écran de jeu toujours aussi grand mais l’espace des joueurs est divisé en deux zones distinctes, enfermant chacun des joueurs sur l’une ou l’autre. Une idée qui vire au grotesque avec le power-up de l’agrandissement de barre, pratique en mode solo, mais qui limite grandement les mouvements en coopération.

Du côté du gameplay il existe plusieurs types de briques, ce qui emmène un côté fun au jeu. Nous trouvons les briques basiques, les briques ressemblant à des briques de BTP et qui sont plus résistantes, des briques pop-up faisant éclore d’autres briques, les briques explosives capables de détruire les briques adjacentes ou encore les briques missiles qui vous lâcheront un projectile en ligne droite. Le dernier détail qui fait rager et où les développeurs auraient pu s’y prendre autrement se trouve être le déverrouillage de succès, dont l’emplacement n’a pas été modifié et qui apparait juste à la hauteur de la barre. Quelques parties perdues à cause d’un succès rageant.