Test : BurgerTime World Tour sur Xbox 360
T’as un bout de salade coincé entre les dentsComme nous le disions, BurgerTime World Tour ne propose pas réellement de concept original dans la mesure où il est en réalité le remake 3D de BurgerTime, un titre qui a vu le jour en 1982 sur plusieurs supports dont la NES. Si les graphismes se sont adaptés aux exigences actuelles, le principe du jeu quant à lui n’a pas bougé d’un iota. Votre but sera de constituer des hamburgers géants en regroupant les différentes parties du sandwich, elles-même disposées sur différents étages. Pour mener à bien votre tâche vous devrez donc amener votre héros (un cuistot à moustache ou votre avatar) à marcher sur les tranches de viande, de bacon, de fromage, de salade et bien entendu sur la tranche supérieure du pain de mie pour les faire descendre à chaque fois d’un étage et reconstituer ainsi le précieux symbole des compagnies de fast-food.Une mission pas toujours aussi simple qu’elle n’y parait dans la mesure où plusieurs type d’ennemis tenteront de vous mettre des bâtons dans les roues. Notons d’ailleurs que vos ennemis prennent la forme de cornichons, de carottes ou d’oeuf sur le plat, autrement dit il faudra lutter contre la nourriture saine pour quelques hamburgers hyper-caloriques. Heureusement notre cuistot du jour à quelques munitions dans son attirail et quelques pincées de sel suffiront la plupart du temps à se débarrasser de la menace. Et lorsque ce n’est pas le cas, c’est bien souvent la faute à une maniabilité pas terrible ou à une caméra placée trop près du personnage. Vous serez donc rapidement témoin de vos propres morts. Et ce n’est pas la structure des niveaux qui vous facilitera la tâche. Entre les plateformes qui se déplacent de haut en bas au risque de vous écraser et les décors aux couleurs vivent qui camouflent parfois certains ennemis, autant vous dire que vos cinq vies ne seront pas de trop pour parvenir à terminer les quatre mondes – regroupant un total de quarante niveaux – du mode aventure.Malbouffe
Une véritable indigestion accentuée par des musiques absolument déplorables, des graphismes indignes et une réalisation technique à la ramasse. Un constat encore plus flagrant lors de l’écran de fin de niveau. Entre un tableau des scores à peine plus joli que celui présent dans la version originelle et un avatar qui fourmille d’aliasing, on peut légitimement se demander si ce BurgerTime World Tour n’aurait pas mérité un peu plus de soin. Non, en fait non. Les quelques modes multijoueurs n’y changeront rien et c’est avec tristesse qu’il faut se rendre à l’évidence : quelques minutes sur BurgerTime World Tour suffisent à vous faire passer l’envie de manger chez Ronald ou Quickos.
+
- Donne envie d'éteindre la console
-
- Musiques abominables
- Humour qui tombe à l'eau
- 40 niveaux de souffrance
- De l'aliasing à tous les coins de rue
- Principe totalement inintéressant
- Nullité à tous les niveaux