Test : Candleman sur Xbox One
Pas franchement gâtée en termes de jeux orientaux, la Xbox One voit débarquer un titre en provenance du pays du Matin Calme en la personne de Candle Man. Petite production imaginée dans le studio pékinois de Spotlightor Interactive, elle balaye rapidement à peu près tous les stéréotypes liés aux titres qui proviennent habituellement des marchés de l’est asiatique. Et pour cause, Candle Man s’affranchit très vite des codes archi-usés de l’industrie pour proposer une expérience plutôt inédite et rafraichissante.
Dans la peau d’une bougie capable de se déplacer grâce aux pieds vissés sur son bougeoir, le joueur doit parcourir trente-quatre tableaux rappelant grossièrement les premiers jeux plateformes en 3D dans son design. Irrésistiblement attiré par la lumière flamboyante d’un phare qui brille au loin, vous dirigez donc ce héros pas comme les autres qui nous entraine rapidement dans un univers sombre, parfois inquiétant, et paradoxalement teinté d’un peu de poésie. Tout au long des neuf chapitres qui composent le jeu, le joueur va devoir s’imprégner de cette ambiance atypique, et participer à ce qui ressemble rapidement à une balade tranquille et relaxante tant la direction artistique se veut douce et reposante, en particulier au niveau de ses cinématiques et de sa bande-son.
« Tout au long des neuf chapitres qui composent le jeu, le joueur va devoir s’imprégner de cette ambiance atypique, et participer à ce qui ressemble rapidement à une balade tranquille et relaxante tant la direction artistique se veut douce et reposante »
Doté d’un gameplay simplissime où vous n’aurez la possibilité que de sauter et d’allumer votre mèche, on prend beaucoup de plaisir à progresser parmi les – seulement – trois environnements différents. Heureusement les mécaniques de jeu sont un poil plus variés que les décors ce qui permet ainsi de varier régulièrement la façon d’appréhender le titre de Spotlightor. Faire apparaître des plateformes, en déplacer d’autres, faire pencher le décor, le jeu fourmille de créativité afin de palier son contexte de base assez léger. Une variété appréciable, d’autant plus que le jeu ne vous demandera qu’environ quatre heures pour en voir le bout.
Pas franchement compliqué, vous commencez chaque niveau avec dix vies, rien de moins. Vos chutes dans des trous sans fond, les pièges ainsi qu’une consumation trop importante de votre cire sont les seuls éléments fatals. La dernière partie du jeu introduit un type d’ennemis, même si finalement ils deviennent vite des éléments servant à résoudre des énigmes. Autant le dire très clairement, dans Candle Man la frustration n’existe pas. On regrette donc que la gestion de la bougie n’ait pas plus d’impact sur la difficulté du jeu, qui incite rapidement le joueur à partir à la recherche de toutes les chandelles disséminés dans les divers tableaux. Malheureusement, là aussi, la difficulté est aux abonnés absents au point de pouvoir les réunir au cours de la première partie, annihilant de fait tout intérêt de rejouabilité.
+
- Frais, original et lumineux
- De la plateforme relaxante
- Un brin de poésie
- Pas désagréable visuellement
-
- Court, sans aucune rejouabilité
- Loin d'être compliqué
- Trop peu d'environnement
- Quelques chutes de framerate