Test : Cars 3 : Course vers la victoire sur Xbox One
Mais où et donc or ni Cars ?
C’est majoritairement du côté de Mario Kart que les développeurs d’Avalanche Software sont allés puiser leur inspiration pour Cars 3. On retrouve ainsi un jeu de courses où huit véhicules se tirent la bourre, dérapent et sautent sans jamais oublier de s’envoyer à la figure quelques objets plus ou moins destructeurs. Roquettes, mitrailleuse, mines et autres bidons d’huile en lieu et place des légendaires peaux de bananes offrent tout loisir aux joueurs pour tenter de s’imposer sur ces « courses combat ». Mais ce n’est pas tout puisque Cars 3 s’appuie aussi sur d’autres modes de jeu tels que les courses classiques (sans objets donc), le contre-la-montre, un destruction-derby original et particulièrement explosif et même des épreuves de cascades. A la manière d’un Joy Ride, bouger le stick droit pendant les sauts permet de réaliser des figures acrobatiques et de marquer quelques points. Enfin, Cars 3 propose une petite zone libre truffée d’épreuves et d’objets à récupérer. En somme, il y a de quoi faire.
A défaut de proposer une histoire pour enrober le tout, Cars 3 s’appuie sur quelques 136 défis à réaliser tout au long de la progression. Simples pour la plupart, ils sont répartis selon les modes de jeu, le style de conduite et la réalisation de prouesses précises (comme envoyer un missile en roulant à reculons, faire du deux-roues un certain temps, etc). Plusieurs paliers une fois atteints ouvrent vers de nouveaux véhicules et circuits, laissant apprécier un contenu ici aussi très solide : avec plus de vingt véhicules et tout autant de circuits, la diversité est au rendez-vous. Les amateurs du film d’animation apprécieront la possibilité de retrouver la plupart des lieux traversés par Flash ainsi qu’une poignée de circuits directement tirés de Cars 2. Si tous les tracés ne se valent pas, on ne peut tout de même que louer le travail des développeurs qui évitent au maximum de gonfler les statistiques avec des circuits miroirs et autres artifices du genre. Ici, seule une poignée de tracés se présente comme une variation de circuits existants.
« Si l’on regrette un certain manque d’impression de vitesse en conduite classique, Cars 3 n’en demeure pas moins très amusant, comme tout bon Mario Kart-like »
Manette en mains, les choses se présentent simplement. Comme dans Mario Kart, les dérapages sont essentiels pour s’imposer en accélérant le remplissage de la jauge de turbo. Répartie en quatre segments, elle rend le joueur temporairement invincible si celui-ci la remplit entièrement. On peut aussi la jouer cascadeur en roulant sur deux-roues ou à reculons d’une simple pression du stick droit dans la bonne direction. Il faut idéalement réaliser ces prouesses lorsque le marquage au sol nous y invite afin de recharger encore plus rapidement la jauge de turbo. Si l’on regrette un certain manque d’impression de vitesse en conduite classique, Cars 3 n’en demeure pas moins très amusant, comme tout bon Mario Kart-like. Ne vous laissez pas abuser par son univers enfantin : le challenge est au rendez-vous ! L’intelligence artificielle oppose une résistance sérieuse bien qu’il y ait plusieurs choix de difficulté à disposition de tous et surtout des plus jeunes joueurs.
On retient particulièrement le fun des courses combat et encore plus du destruction derby. Lancé à la poursuite de petits véhicules et armé jusqu’aux dents, on enchaine les vagues pour faire le meilleur score dans un flot continu d’explosions. L’idéal est d’expérimenter ce mode (et les autres) accompagné d’un à trois autres joueurs en local. Pas de multijoueur en ligne donc mais le plaisir incomparable de sortir plusieurs manettes dans un mode qui tourne relativement bien malgré des chutes de framerate quand les explosions se multiplient. C’est finalement sur l’aspect technique que Cars 3 prend du plomb dans l’aile : si les décors respectent l’univers du film d’animation, le rendu graphique est malheureusement assez décevant, un peu pauvre pour de la Xbox One, entre aliasing et textures baveuses. Mais qu’importe le flacon comme dirait l’autre.
+
- Contenu très solide
- Simple et amusant
- Adapté à tous les âges
- Quatre joueurs en local…
-
- … Mais pas de multijoueur en ligne
- Graphiquement à la traine