Jeux

Crimsonland arbore un style graphique 2D plutôt sommaire, en vue de dessus. Le gameplay se veut extrêmement simple : le stick gauche pour diriger notre personnage, le stick droit pour viser et une gâchette pour envoyer la sauce. Le temps de s’accommoder à la visée – qui pourra forcément décontenancer les habitués des jeux de tir plus actuels – et on se lance dans la soixantaine de niveaux proposés. Chaque niveau est en fait une horde d’ennemis de tous genres (allant d’extraterrestres à des espèces de mygales géantes…) qu’il vous faudra repousser par tous les moyens possibles. Le jeu possède trois modes de difficulté et même le plus ‘facile’ risque de vous demander un maximum de concentration et d’agilité pour vous en sortir ! Dans la tradition des jeux d’arcade à l’ancienne, Crimsonland est effectivement loin d’être aisé et les quêtes ont tendance à vite se corser. Bien souvent vous vous retrouverez acculé dans un coin de l’écran, assailli par des tonnes d’ennemis peu enclins à la diplomatie. Chaque niveau dans ce mode classique s’achève lorsque vous avez vaincu la vague.

« Chaque niveau est en fait une horde d’ennemis de tous genres (allant d’extraterrestres à des espèces de mygales géantes…) qu’il vous faudra repousser par tous les moyens possibles. »

Évidemment, histoire de varier un peu les plaisirs, on trouvera plusieurs bonus et des armes en très grand nombres. Les bonus nous permettent parfois d’enclencher une grande explosion autour de nous (très pratique quand on commence à être totalement encerclé…) ou d’être temporairement plus rapide. Quant aux armes, sa multiplicité est l’une des grandes… armes du jeu, et si on a le droit aux plus classiques (fusil d’assaut, fusil à pompe…), à d’autres plus puissantes (fusil à trois têtes) mais aussi à certaines plutôt déjantées, voire futuristes. Par la suite, on pourra débloquer et améliorer toutes ces armes. La progression dans les quêtes nous permet également de débloquer des niveaux en mode Survival.

Le mode Survival se découpe lui-même en cinq épreuves avec une difficulté en conséquence. Pour le coup, on se retrouve devant du pur high-scoring où l’on doit lutter face à d’interminables vagues. Malgré les dizaines d’armes et de compétences utilisables, le principe du jeu demeure inexorablement redondant et nous y joueront principalement par petites doses pour éviter la lassitude. Pourtant, les développeurs n’ont pas du tout lésiné sur le contenu, puisque si faire l’ensemble des niveaux disponibles vous prendra assurément plusieurs heures, les faire dans l’ensemble des modes de difficulté repousse encore la durée de vie du titre.

« Le mode Survival se découpe lui-même en cinq épreuves avec une difficulté en conséquence. Pour le coup, on se retrouve dans du pur high-scoring où l’on doit lutter face à d’interminables vagues. »

Toutefois, 10Tons Entertainment a eu la bonne idée d’inclure un mode multijoueur en local, jusqu’à quatre joueurs, et ce pour l’ensemble des modes de jeu. Pour le coup, si vous avez la possibilité d’y jouer à plusieurs, Crimsonland s’avère être véritablement fun et encore plus prenant qu’en solo. On note également la présence d’un classement en ligne, pour comparer vos scores. Dernier point notable, le jeu n’est que disponible dans la langue de Shakespeare, alors si vous ne la maîtrisez pas… attention à ne pas faire n’importe quoi avec les améliorations d’armes !